30 juin 2019

De Là


Pas D'Erreur 
En Vérité


Soleil oeil
sol air
de vent
d'astres
aération
des pierres
larmes
des nuits
blanches
passé
les hauts
le coeur
assassin
de lui
le même
UN LÀ
juste ICI
de l'os
aux chairs
de poule
aux abattoirs
des camps
au Camp
du tire un trait
sur l'icône sacré
d'oasis
Bain de nuit
dans le sang
du pétrole
des vives mémoires
...
Va aller
traverse
de nuit
en plein jour
broute de mots
de l'autre
qui parle?
Poème
après TOUT
Qui après
les balbutiements
troublés
par la mort
a dit quoi?
Un début une fin
Deux petits
oiseaux
sur une branche
Pète et répète
Pète part
qu'est-ce qui reste
Deux petits
sur des restes
écomomiques
Silex atomique
et sarbacane
téléguidée
boomerang
d'un conte idiot
collant à mouches
(...Hypocrite
lecteur mon semblable
mon frère...) Charles
de poésie sans modo
en proématique
de d'espace
vent et air
qui passe
jamais toujours pareil
des mers des hauteurs
déserts du sud du nord
est ouest
rose des vents
à pores ouvertes
sachant l'éphémère
éternel de l'autre bord
de la terre plate
ennuyeuse
des méfaits
de prédations
Belle sous la lumière
d'anonymat
la bête qui a dévoré
la nuit
ICI ni oui ni non
LÀ passant passé
ayant eu lieu hobo
robineux céleste
en retour
vers les îles
de sapience
Attente RIEN
sur le socle
de lumière
poussières
de réel advenu
LÀ ICI MÊME
chemin faisant
de l'air du vent
du flou du vague
divaguant inutile
la rose et les coeurs
battants
aux mille soleils
astres désastres
constructions
de thermites
raisons déraisons
Les pendus de Villon
Lascaux
la grande soupe
au zéro des formes
aux compromis
après Disparition
Alors jouons au bois
résonnons
quoi?...Le bois
devenu la fuite
en Égypte
pour un pet militarisé
sur Mars avril Mai
la dernière invitation
d'une danse
avec la terre
comme au ciel
où tout est égal
en une pensée
floue flouée
de TOUT
De LÀ VOIR
à créer de drôles
d'éjections
n'imprégnant
que les soufflets
d'errances montant
de tomber léger
vers le maintien
de ce qui ne veut pas
mourir maintenir
le Jeu le plus
que Grand JEU
Entre l'égal
et le différent
dans la Cage
du tableau
les pelures
font l'oignon
dans Le Jardin
du vagabondage
beurré de couleurs
désenseignées
désapprises
désappropriées
par gratitudes
pour celles des grottes
hors de tout absolu
petit dessin
pour RIEN
avec le vertige
le tragique
le grand COEUR
du monde