Noitirapsid
en vert et noir
en temps
la p'Art être
infime LÀ
signe s'y fiant
tombe ailée
à main levée
de mort
absolue
en seul à seul
adossé aux maux
de la paroi
tenant le vertige
à bout de dessins
petits points d'appui
pour un coma
consenti
(pas la petite mort)
à la grande
l'unique
la dévoreuse
du dernier souffle
pas une fuite
une distraction
guerrière...
Chuttttt...
Que du silence
à dessiner
sans bruits
passer en douce
tenir pour voir
faire voyant
la capter
et Personne
en ode hissé
au fanion d'effroi
Ridicule présence
de la Chose
Tête farcie
au moment
de mettre au four
trous bloqués
éclatant au brasier
de paille
de l'oubli
des restes
de dissertations
sur le rhumatisme
le lavement de mains
d'autoroutes à spermes
de moines à moineaux
l'or des Incas
du Cap Diamant
au royaume
des pertes et consciences
en gué verra
castrant le désir
des enfants savants
des chats et chiens
bien mieux qu'en général
ridicule brassage
de forces étrangères
pays paillis de chairs
et sans verser
à la phase terminale
du dernier
des mots à dit
vers eux
Seul moyen jouer
ne pas jouer...
faire un d'oeil d'art
en dos frais
Art à faire accroire
à sa mort...éternelle
dans le plus noir que noir
et le plus blanc de blanc
Gris trans-tranquille
filant filante les toiles
de nuits d'exiles
traçant un Voir
de Silence
en pure perte de RIEN
prenant le mot au mot
vers les abîmes du LÀ
sans rixe ni sagesse
que cueillette
à main levée
des ruses
et manigances
sans incolores ni...
Enfin art de quoi?
Après la Disparition
du ciel
de la terre
du purgatoire
des seins de Lolita
des moutons de la mère
du père Moa
au saint-siège
du fidèle castré
par Sang chaux...
de cul bas...
Puis le soleil reprit
ses particules
poussiéreuses
battent le retour
du pendule
le temps d'arranger
au fil des intérêts
crématoires
le feu de ses guerres
d'amibes en chairs
os à moelle...
Aile chérie
d'effleure
voulue ou pas
champ en chant
de baigneurs
baigneuses
en père triangulé
de Bleu Paul
et Rose Ouellette
au théâtre d'Héraclite
roulant carrosse
en faux et vrai
dans la soupe
aux moutons
mitonnée d'alphabets
au goût du quotidien
le même depuis
la disparition
du monde
Allons un petit
Villa Lobos
criant d'amour
à la mesure
de rythmes
éprit des fantômes
de jadis
les peuples
raisonnant de liberté
Espagne à bateaux
d'or et de cultes
à monnaies de Roi
des rois mangeurs
d'étoiles polaires
en un gel d'époque
glaciaire
au pays désastré
d'observations
coupes têtes
ni cons corps danse
que des meurt
ou crève ou pas
pas du tout
en somme
totalisant
le UN des uns
de lui le même
tyran le diable
à prendre la queue
à la suite résiduelle
du pain pétri
bénit et mort
à l'essai
Oeil de quoi l'Art
se mêle...
De RIEN
à Voir...
ne veut pas du TOUT
même pas de RIEN
marcher le plus possible
danser aux aurores
une cervelle d'oiseau
bourrée d'aérations
roumaines
en pièces dédouanées
du socle
ou encor l'esprit
dépris des grappes
de la vigne
stagner sous
les semelles devant
mordre la poussière
motnétaire
l'Art EST
sa limite est ART
Faire...Voir
faire...part
faire savoir
par faire
faire tenir
ligne de passage
en traits...de signes
hors sans dire
sans la conscience
inconsciente
même
de la parlure
du parlêtre
sachant bien
ce qu'il en est
des m'eaux du moulin
à mots maux
De la légèreté
d'un petit dessin
plein de Silence
à Dire...