D'Ici Là
"Que c'est beau le jaune."*
...seul
dessin
tenant lieu
du beau
de l'air
portant
couleur
au flanc
"... Cela reste juste
au bord"**
des rêves
désirs chéries
par une main tendue
au bout de l'autre rocher
au pied du mot
par dedans
l'égrènement
du cerveau
séché des vents
figuier d'histoires
corrompues du corps
fonctionnaire de l'ennui
neurolinguistique
tombant dans un vol
quand d'émotion
bleu céleste
les voies elles
au point de figuration
s'estompent
la vérité dissoute
dans la noirceur
des suies traçant
sur le seuil
la brûlure
de l'Amour
Déboulant le sang
sans offrande
comme des cadavres
avalés d'oublies
Pétales de couleurs
tenant sonnants
la mitraille des tranchées
des villes sarcophages
d'ossements atomiques
Confettis géométriques
cubomarxiens
rompus cassés classés
poussières de sables
Jaune town
rougeoyant
des bleus bébés
nés ronrons
des feux de paille
de la Rome rapaillent
L'infini bouffe tout
bien mal tombeau
des déroutes...
Des croix de présence
d'agonies agrippées
à la pourriture du fond
justement LÀ
De LÀ dégripper
la main à RIEN
qui veut dire
le vide de RIEN
qui dit le RIEN
d'un enfer brûlant
des sons grinçant
de larmes
colorant l'univers
du triste festin
anthropophage
de l'UN des uns
à la même table
jugé fixé figé
dans sa nuit éternelle
en dessein de foi
il EST cela
par qui la Mort
jusqu'à cendres
et poussières
arrive
Début et fin
d'histoire...
Et puis
lors du grand oublie
porté par qui de droit
en cette succion
au trou noir
du Saturne
désert de l'insensé
du trop d'absurde
d'ici d'ailleurs
et encor après
Quoi l'éternité
c'est le rire titanique
se la coulant
tombal os à l'appui
sur la planche
par la mère allée
avec le seul oeil
de la peau câlisse
justifiant Mort-né
de mort certaine
la joie passée date
des beaux gars
au dernier moment
des lâches la paroi
des rigolos
de la bouille à baise
et de la poulette
basquaise
Alors oubli
passe à trépasser
société Alzheimer
douleurs
tu passes ailleurs
en cellules
de petits dessins
sortant au besoin
explorer la noirceur
de toutes les fins
Vivant mort
aussi rapidement
que la beauté
des anges
micro-organismes
célestes
passants terminés
et puis moi je
qui suis-je
après vous
qui passe sans me voir
sans même...
Où suis-je?
En vain et de cela
Est...
Après des milliards
de chances
recomposées
en pierre sifflante
crachée par un volcan
de mère morte
Alors infime
lumière en travers
les fentes des planches
de la vie...
À la limite
de quelque chose
petit frisson d'oiseau
sur le fil de l'Amour
mais mais...
seulement ça
en attendant
le soleil se couche
derrière la montagne
Parce l'indicible Peur
en tous les pores
troués de l'ICI
et de l'ailleurs
Arbres à neiges
plutôt art
que babas lettres
admiré...
et encor c'est déjà
terminé...Ah bon?
En avançant ce ne peut être
que la jambe la tête
les mains le tout
et faire arrière
alouette le nombre
suicidaire tue
piégé...
Le fil la ligne grise
d'où tombe
en dormant
le funambule
par obéissance
au rien que tout ça
chaos encadré
en temps futile
par saisons mortes
Cela LÀ
guerre guerres
d'aide à mourir
ceci et cela
encor molécules
à trépas
Enfin quoi?
Mot né à rien
piaillé piastré
party en pièces
de décombres
recomposés
Transe rebut
misant Nature nature
multipliant
la composture
banquale
et puis le même Oubli
ça recommence
perdition infini
planté cloué
floué porte ouverte
sur le vertige tremblé
des disparitions
d'Amour
Enfin tralalala...
Pâte maux mots
antidotes
inoculant l'inoculé
conception
désenculant
l'engorgement
de la mort infinie
totalitaire
par petit dessin
l'autre sur la passerelle
du gouffre
les yeux grands ouverts
Et puis...Chérie
l'Amour...
délaissé laissant tout
tout est DISPARU
Van Gogh*
Tarkos**