6 mai 2016

Vain Art



Art d'eux ceux des mêmes à tout prix à claquettes a collaboré à tout vent qui passe à travers les en faire au fond où figé des métamorphoses du système dieu en fait par sa toute-puissance perfection
liquidant pour peu pour Un le fond de l'affaire qui passe au ciel maintenant d'éternité pour en fin
Seul s'exterminant reposé de l'agitation du fouillis créé par lui...etc

...affaissement
dégonflade
apesanteur
des concepts
idéologiquement
terminé
s'atteint ici
la ligne de flottaison
en art visuel
d'intuition
et par figuration
fait voir
en fin de vie
la décomposition
du corps d'extase
en mille et un
néant d'agonies
et pour parfaire le tout
des virus de plus
en plus virulent
sur des états
de faits stupides
à force d'être
intelligent
prenant les derniers
rescapés changés
en Dieu les métissant
...etc.

Fond de cimetière
archéologie
du gouffre
du dire
en poudre d'os soufflée
sur les parois
où s'estompe le temps
des croyances
Un retournant à Un
sans égard
à la pensée ancienne
éponge désertée
du sens nourricier
des poètes de la fin
où l'ici même disparu
porte encor
malgré l'inutile
insistance du coeur
à tenir
hors la horde
des prédateurs
d'entre tous
les infâmes asticots
de l'arbre
du bien et du mal
évanouis dans jungle
darwinienne
et cous montés
sous le soleil
de grands écrivains
d'égal et mort
fêtant en fin
l'infini
finalement
une bonne fois
pour toute
la tête dans les nuages
mutant le système
capitaliste en contrôle
des mots d'ordre
et d'obéissances
à la même vie
mais à Venise
faisant ainsi monter
les os jaloux
de la mère à poires
noyées dans le cidre
de pomme
et décortisications
du sens insensé
de l'ailleurs ici
enfirouapé
devant les portes
du royaume
de la forme
et de la couleur
en pleine lumière
et dans le monde
du pictor
avec les mots justes
peint à pépier déjouant
le leurre du jeu
le leur à eux
les pipés du tripot
des mots payant
gagnant de pépères
en repères à pères
sur les rails
de la k démie
de la grammaire
assumant le colonialisme
anglais et les barbarismes
métisses et médisant
dans l'urgence
du tenir le souffle
de la maladie
et de la Mort

De vignes en vignes
la voilà la jolie part
d'ombres ombres ombrant
l'encombrement
des tas de gens
comme autant de virus
dégoulinant des composés
chimiques aux formules
indécomposables
en Un tout insensé
insignifiant terrorisant
la céleste paix
lux calme et volupté
des innocents
aux oiseaux
des éternelles
En peinture mieux
sur le radeau dévoré
entre eux pour Un
ensemble à exterminer
sur la mer des sarcasmes
Art de quoi ?
Du talent
de constructeur
automobile
de trou dans le beigne
de fabricant
de glaces à bière
de poupée gonflable
d'un rendez-vous
à la cul de jatte
et résidus
de vieilles peaux
...art de quoi ?
Des signes
sur un tas
de fientes en gaz
montant au ciel
de l'hécatombe
du dernier des mots
du Camp
Art d'abandonner
pour Un seul en tous
créant et sortant
en bouchant
toutes issues
Art de décrépitude
d'issues bouchées
par le temps
tant de gâchis
pour Un seul
en tous...
Qui a eu cette idée folle
un jour d'inventer
la justification de tout
en sang tout arrangé
pour quelques billets
en signes de croix
pour le gros d'a côté
sous la coupole
des idéologies divines
qui vient dévorer ce soir ?
Et des peintres écrivains
à part Vincent ?
De la redite
et de la frime à paroles
Au se coupe la langue
au je pense donc je croule
a il y en aura d'autres
après nous à l'art
cette chose
qui rend conscient
du délire d'exister
et sans fin...
l'art enfin...