6 mai 2016

Seul En Fin




Mots et maux
comme mis
en pot
en bière
en cadavre
cadastré
du pépère
les chairs
à vieilles peaux
des trop parfaits
des impôts
à la table
des saints
et des Lolitas
de et de de et de
encor
et pour en remettre
de ses fonctions
et bien de et et
portant la froide
atmosphère
du désossement
des facétieux
du Réel
Qui n'a pas le sens
du repas final
en train
d'empiffrer
le pitre de la création
de la beauté
du grabuge
au fond du trou
de la belle
au bois de boue
et lorgnant du côté
de chez les signes ?
Pour mieux dire
avant tout la farce
avait assez duré...
Finalement boom !

De là et c'était
sans fin
dans le cerceau
de Schopenhauer
d'Hégel Nietzsche
tous les nommer
serait interminable
en ronde de nuit
de la peinture
ou encor en musique
un quatuor pour
la fin des temps...
Qu'est-ce qu'ils
croient ces enfants
surdoués des dires
sur la canonisation
de Stalker du cinéaste
pas celui de l'imbécile
héritier du sauvage
qui est comme tout Un
chacun sait
le cul du branle bas
des disparus
au combat de la redite
et du pain sur le plancher
des grands
petit soleil
en plein jour de feu
les enfers et des servants
de messes
Sans ce supposé absent
plus que présent
partout toujours en tous
créer pour ça
ligoter imbécilement
des disparus
se tenant ensemble
pour un Jonestown
éternel
à la va comme
j'te pousse
Mort et bien
jusqu'au dernier
évanouis disparus
reste des particules
éléments en terre
et la passation
des pouvoirs
à Boom Boom
Il y eut un jardin
qu'on appelait...
Georges où t'a
mis les lapins ?

Et si c'était
le voile de Saïs ?
'La dure limitation
du corps humain
est effrayante' *
ou 'Faire éclater
ce misérable
abri de verre' **
En milliards
d'échantillons
en Un quelque chose
les jeux sont défaits
lévitations aux merveilles
et des drames et des folies
bergères...ou bien ou bien
tralalalala...LÀ !
Sans fond
et sur le tard
comprendre met fin
à l'art même
d'un point d'appui
quelconque...
Libéré en fin
de toute attache
l'illusion mène le bal
la mort reprend
son éternité
et Dieu son règne
l'humanité disparue
et va sa nuit
au-delà des mots


Kafka *
Nietzsche **