13 mai 2016

Tombeau De Là




Tremblement
tu voies l'ébroue
en frissons
d'inconnue
rougeoyant
d'air séché
blanchi
de mensonges
d'orgueil
de reniements
de cadavres
dans la garde-robe
des bonnes gens
étouffés du crime
d'avoir suivi
le nombril de la tête
du lombric
qui n'était
que la queue
de la création
là où ça sent
le cadavre roussi
sous le soleil
d'un désert
au vain pouvoir
à la somme de
toutes les dérives
et des mots
en sommes
qui tombent
à plat ventre
en ce Dieu
du verbe
et du sens
hors de quoi
la ruse tient
mais ne peut
échapper
à la Mort
de la Vie
...Là effiloché
chiasmatique
résiduel jouant
le Tout pour Rien
raclant le fond
amenant le charbon
dans la caboche
à maturité céleste
faisant sonner
l'aube nuptiale
comme le chant
précurseur de la fin
en son commencement
d'outre-tombe
D'Ici en somme
tous sans exception
jouent du pas savoir
empire du crime
camouflages
génocidaires
de non-dits
en masse liée
du début du monde
Tout se justifie
s'adapte et passe
jusqu'à la disparition
du présent
Jugement dernier
de l'esprit de création
Mais en fin
créer...
Sans rimes
ni trompettes
et combien
dans la nuit
du naufrage
s'y sont perdus ?
Combien d'appelés
pour si peu d'élues ?
Élues ?
Aujourd'hui
hier et encor plus
après-demain...
Élections ?
Dés pipés ?
Tripotages
arrangements
maomonétaires
mafieux
Opinions inutiles
loufoques
infantiles
en milliards d'attachées
cases départs
attendus
entendus que
qu'économiquement
potable
faisant rouler
la société marchande
vers le Gros Goulag
et là les sujets
en cultivars
fauchés en fonction
des ponctions
écomomique
Art mais où ?
Où en est-on ?
Est-on ?
OÙ ?
Guerre oui
en guère mieux
La vie au commun
de la dévoration
Art de Rien
de désert
et pas du TOUT !
Art de lie
de fonds
de régressions
cellulaires
absurde
métisse
de têtes
tombant au-delà
de pas ailleurs
par pas à pas
d'éblouie
sans dire mot
sur l'Art du mal
de Voir