6 avr. 2016

Sans Dire


L'Ici d'Ailleurs
en
Catoplébas 

Éphémère
épiphanie
du sens
là en fragments
de parfait
d'exactitudes
présences
empreintes
de savoirs
ne pouvant
être dévoilés
qu'à la transformation
lumineuse
de la nuit
en plein jour
noeud et survie
idéologique
d'un présent
emprunt
de la part
économipoétique
d'appropriation
conservation
de mémoires
noires infernales
Guerre mais
davantage
l'infernal tirant
par le fond
des masses
captées au corps
dirigé par pour
la mort
s'éternisant
ici même
bloquée
idéologiquement
par une multitude
de justifications
raisonnantes
au dénominateur
commun dodo
pipi caca
salariales
gagnant sa vie
en cercle vicieux
d'un tombeau l'autre
sans métamorphose
possible avili
avant pendant
après éternel retour
...par tripotage
excrémentiel
en histoire truffé
de chaux business
qui en vérité
tire le diable
par la queue
d'en avant derrière
le temps passé mort
des dupes des mots
jouant du verbe
Dieu Diable
de bout en bout
d'une parenthèse
entre deux
éternités secrètes
indévoilables
accessibles
par le Silence
des laisses faire
passant là
aspirant
les rosées
contradictoires
d'ici...Où ?
d'Où vers...
Enfin voilà
évanouissement
se prenant au mot
pour Rire
en milliards
de savants sachant
du toutou tout sur
la lévitation
transamentale
de la rose des vents
guidant les couleurs
bariolées du temps
qu'il fait sur l'esprit
englué ou désensorcelé
de la bande à malfrats
des eaux en os crevés
de mort certaine
par le déluge
de la mer rouge
des mensonges
depuis l'ennui
des vents

Des morts
en eux blottis
entre en tous
contradictoirement
par chaque
cellule de moines
captifs de la Fin
des coupables
collabos
Nature natures
maomonétaires
ou capitalos
démoncratiques
déguisés
en tous pour eux
lui le là Un
religieux
des faux les mêmes
mangeant de l'humain
directement
par la culture
des Frankensteins
en jenous
autant que le veut
l'hydre dévorée
par ses cent têtes
créatures
mécaniques
pensant penser
en tous Un
pour tyrans d'or
de sang et de mirages
...'Y a-t-il une vie
avant la mort' *
Où ce Je est
Là où le Lui
se fait un Oui pur
jointé
juste et en vérité
éternellement
approchant les délices
éclatantes d'illusions vraies
captant au passage
le désir de la vie
ailleurs bien Ici
par la conscience
historique
d'une faillite
de l'histoire
devenue ennuyeuse
de guerres lasses
politiquement trahie
par sa propagande
du tout est politique
farces et attrapes
comprises
Ensemble qui ?
Quoi ?
Et le mal ?
Le bien
le bon...
Et où suis-je
et où est je ?
Tout dire ?
Rien à dire
Le Rien...
au risque
de parler seul
et tenir face
à la folie
et la mort
Oignons donc !
Histoire incrustée
gravée tordue
drôle et jouée
de naissance
et déjouée
vice-versa...
Là où les glaces
brûlent et s'éjectent
le flux du sperme
d'être l'idiot le prince
le veuf l'inconsolable
Nerval pendu
à la lumière
réfléchissante
à ce qui est là
accroché
à dire la mort
de toute révolution
par la mort
de la Mort
en la dissolution
de l'imbécillité
du grand abattoir
ce rite de passage
vers la vraie Mort
ce Silence
au pays de l'Agonie
forme mouvante
au gré des histoires
et de celle-ci

Allen *