6 avr. 2016

Élévaction


Chair de verbe
en babillages 
désoeuvrés 


Au fond la forme
à la scorie
au désordre
mon amour
la limite
le cadre
du noir au blanc
à la ligne
au point
et à ce Oui
à ce qui est
là en tenir
tenant lieu
de dessins
tableaux
en enjeu
jusqu'au
souffle
le dernier
exactement là
où la fin
commence
enfin de dire
l'Enfair
du Cielfer
contrat dit
terre par l'art
d'échapper
en mentant
pour de vrai
en le montrant
le faux du vrai
vu autrement
par la création
se jouant de tout
pour de la vraie vie
en fin retrouvée
sortie en fin
prendre l'air
loin du Lui le Je
du Nous
du commencement
de la fin des fins
et revenir
là où l'élévation
était possible
où ça chauffe
monte en courant
chaud vers le coeur
d'Amour
et d'eau fraîche
en ce lieu
de Nulle-Part Ici

Aucune idée
cela vient
de la main
de l'oeil
cerveau de Rien
de pas utile
d'ignorance
Fatigue
de mort
dévoré par la fin
du sens perdu
pour de bon
et le meilleur
sans avenir
produit du déchet
virus en milliards
de spécimens
imposables
etc. etc.
Ensuite durer
pour le Rien là
abbé c'est d'air
bénit par sainteté
de croire existé
potlatch
et du je sans qu'autre
s'approprie le reste
d'évanouie
du disparu
à la fin du temps
Et la fiction
mathématique
science
histoire de possession
du temps
en mots signant
mimant de l'oeil
soleil et Dieu
compris tu voies
...à reprendre
depuis jamais
du consentement
du sans pour sang
du mourir
en bout écomomique
pour lui les eux
de granites
Où en est-on
avec le Je
du jeu du monde
en Un...mais quoi ?
Tantôt ce Silence
éternel pascalien
et l'horreur
pour et qui sait
chacun sa propre
mort...
Le Rire mais
celui du saint du fou
du saint t'es pris
en un lieu sûr
Ici comme qui sait
demain...tu sais ?
Là t'es mort
et de quoi ?
L'obligation
en art
d'obéir
en toute
adéquation
à ce qui Est
ce qui mène
et conduit
soit aux supplices
ou à la béatitude
...dans et hors
le bordel de la bouche
du Diable
Où tu voies
tu sais en avançant
c'est l'écroulement
de tout le poème
le roi s'endort
...Nucléé
de Nature natures
que pour ça
et des morts
qui n'ont pas été
même mort
Où tu es
tu sais
tu passes
tu marques
le signe de ce qui a été
était sera...
Deux en un tout
pour Rien
Reprendre
à reprendre
ailleurs ici juste là
où le jaunie
des têtes brûlantes
avaient gratté
le mur apocalyptique
de l'ignorance
consentante
à l'utilité servile
contre lucidité
des corridas
en pleine nuit
du jour
...depuis belle lurette
le désert à capté
tous les yeux
les fixant en mirages
vitrifiés sur la table
tournante du soleil

Saut commun
des saumures
du néant
vers des raisons
de Rien savoir
du seul fait
que Dieu est
pas sage
mais par tous
l'ignorant
l'étant là par pour
les mots l'indice
du chemin
de passage
suite Élévaction
attente en vérité
sans chez-nous encor
hors sujet
ou bien par le LÀ
certain enfin
de taire ce Silence
pas d'ici pas du nom
sans auteur
trans-passer
d'arrachement
et de la joie
tu voies
seule chose qui conte
en lignes traits
flaques mots
au chant du vide
en violon d'Ingres
du Là pas d'ici
si mais pas là
en fait osmose
par arrivage
donné du haut
rieur savant
moqueur géométrique
infime héritier
du risque
tombant d'inutile
être LÀ
au feu crépitant
où se font les signes
donnant à voir !