31 janv. 2016

Brouille Art


Fait pas dire


Oeil sonde
tri chaos
voire
insondablement
pas là
foutu
l'ayant
dès le début
jusqu'à la fin
mais continuant
dans la mort
pour Rien
en pure perte
page morte
d'une vieille histoire
de voir à l'arrêt
la grande
catastrophe
des choses
et des jes
en jeu
Ou quel est ce lieu
assis ou assigné
signé signe
Partir sortir
toujours
en cris
larmes
silencieux
de peurs
brûlant
déchiré
en mille morceaux
par milliards
ensemble
là...
Mais qu'est-ce
que ce radotage ?
En quoi cela
regarde le regard ?
Entre millions
de feuilles
qui verront
l'absence
le manque à créer
l'Un
....tu voies ?
Mais quoi ?
Essaie d'en faire
sur dans...
l'Enfer
me ment...
Blanc noir
là où s'effondre
le cynisme
et vient bien après
le retour
le LÀ où sait
...la tristesse
d'abandon
d'Amour
Ici qui peut-être
mots à Rien
Élévation au-dedans
de sa nuit
'Le tableau
est le grimoire
où l'on peut lire
l'avenir après coup,
bien sûr' *
et tomber
avec le bon mot
au vide à remplir
en éternel retour
de création
en temps décapité
mort-né
ne pas savoir
vivre pour cela
sachant que bien
non...
Pas ici et d'ici
pas ailleurs
Libre mourant
d'y croire mort
Qui dit que quoi
quoi quoi ?
Débandade
tout devient
en l'absence
du bien du mal
en que
du bien du mal
au-delà
un noir
engouffrant
l'arc et le ciel
des rêveurs
déformés
par le trône
d'un prix fixé
d'avance
une fois
en arrière
d'une écomomie
traversant
le prisme lieu
du fouillis bancal
pour Un farceur
les mêmes
poussant
à bout de souffle
l'éternité au mur
de son patrimoine
génétique en signe
de victuerre
Ici et ailleurs
en voyage
de boue histoire
de destruction
massive
leurre est croche
dalinienne
et l'esprit déprit
de la forme
et du style
homme passé
au-delà
des grillons
des wawarons
de l'élevage
des poules
et des moutons
Un absent
pas vu ni connu
Parfait

Passage
d'un pays
sans bon sang
de cochons
à abattre
au monde
mondié
pauvre
et sans enfants
disparus en couche
panier au pied
en lèche cul
pépère de mort
pour sous-vivre
émiettant
là Hugo
là Boileau
éclairé par les lumières
de la Poune
ici ceci cela
seul à seul
en quadrille
espadrille
escadrille
vrille derviche
tenant ensemble
pour odieux
toute histoire
à bien finir
en toute lucidité
pour le conte d'Un autre
et à frais d'auteur

Encor et en corps
sang incorporation
faire refaire
tu voies...
Organes s'effaçant
en l'œil sauvage
organe agonisant
sans passé
futur présent fixe
annihilé
au spectraque
euthanasiant
en un instant
la part de création
résiduelle
d'il y a
en avait
il n'y en a plus
que ce
Je vous le laisse
...dans le sans paroles
des jours à passer
pour Rien
quelque chose
ne sera plus
Au fond
ce qui tombe là
philosophie
de rancune
chez les collabos
et gel liens
en perroquets
poudrés et pots
de chambre
derrière le rideau
Percept traqué
du concept
et des retours
retors de vieilles
affraires
remakes
Alouette gentille
1 2 3  4 5 6 7  violette
Plus ça change
en fin la fin
est infinie
Garnement
de droite gauche
au gré des cimes
taire terrés
programmés
là marionnettes
là tralala las
Dort petit prince
dort...
De gros gauches
à droite de Groucho
Marx rit jaune
avec l'invisible
derrière là
pas là mais
'le temps
c'est la déchéance' **
Et puis la grégaire
envoûtant de maléfices
art
création
imagination
arrêt du temps
élargissant
la part de joie
de bonheur
au sein de la liberté
se créant
pour Rien...
'...lutte aussi
dramatique
que le dévoilement
du Vrai et que
l'existence
impérative du bien' ***
Mais quoi ???
Qui va dire ?

Ferron *
Rilke **
Levinas ***