Il était déjà
une fois
où le durée
durait plus
qu'une façade
de cinéma
....
Si court
si peu
feu de cendre
à peine un mot
pourtant
tous ces corps
sang ces fleurs
ces...
Sans abeilles
il était
il avait été
une fois et
par un délestage
un abandon
Déjà Dürer
y avait rêvé
à la fonte
des soleils
et Vincent
par milles autres
Pascal
y semble aussi
effrayé
inquiet
Mais les circonstances
qui font défont
l'oeuvre
la Grande Escroquerie
de lui là
pas lui si
celui-là
etc.
Rien
Ici exactement
qu'est-ce qu'encore
cette chose
conservant
le tremblement animal
peur immonde
ICI
tous le savent
ils obéissent
suivent le peloton
boom boom
le monde
de compromis
de mensonges
stage
cinéma
pantins
Et on égorge bien
ce qui donne
à voir le visible
invisible
Sans procès
inutile
en la clarté des faits
d'abandons
et du doute!!!
Au bout du bout
de la Mort
mort autant
d'autres morts
Art de quoi ?
une tâche
un flou
du vague
de l'à côté
du pas là
du peu de l'abandon
du laissé là
par les gros gras durs
gagnants farceurs
comme tous
de la mort
là pour Rien
un petit dessin
un mouton
milliards de
petites brebis sacrifiées
en délire de farces
et faces plates
autour d'un feu éternel
où tout brûle
sans payer son dut
à l'assassinée
Un rêve
un poème
un autre mais étêté
où est l'autre ?
Les iris
les nids
godassent...
Une ligne de vraie vie
mais pour où ?
Vers quoi ?
Des vides stellaires
prédations
dévorations
disparitions
évaporations
de chairs
et sang mêlés
un centre d'élévation
en pure perte
Tableau à tracter
De ces vagues
ou volcan
encor précipices
ces enlisements
sans fonds
tout ce qui fuie
s'éloigne
ces mirages par oubli
maintenant
bientôt
passé
à venir
zen enfin
Ces tournesols
souliers
chaises
fleurs
arbres
visages
et le Voir
différent
la manière de...
Orient
Occident
nihilisme et cruauté
(chiens bouillis vivants)
qu'est-ce que vous croyez ?
Où suis-je ?
Un torrent
d'ignobles choses
ténèbres et haines
et ce petit Rien
du Tout du tableau
jamais pareil
toujours fidèle
repère de vivance
juste là voyez-vous ?