10 déc. 2014

Dessous Les Nuages


Mare Et Cage

Tant ans prises
âgés des pierres
lieux du Lieu
des peurs bleues
par les mers rouges
du jaune soufre
du train des os
égrenés sur le pain
béni entre eux
des menues monnaies
engrais dévastés
des saignées
de douleurs mortes
En sortir du ciel
et de l'enfer
des gestapos
dans l'oeil
de la Joconde
du cheval de Troie
des pourvoyeurs
des tablées
pour Dieu sait quoi
du cheval orangé
des têtes vertes
atomiques giclant
le désêtre
et échec là quand
le désert te somme
du saint home
Mais armes mûrs
murmurs...
sur la pointe
du vertige
au fond de l'anguillère
la peinture est chair
dit Freud et tête
en une fin sans histoire
de gorges tranchées
qu'est-ce qu'on croit?
Par le cul du fric
à dents qui pisse
le sang...
(Un peuple manque
et on meurt d'être
éternel) citactions
en forme de poire
rythmant Satie
à bout portant
dans le miroir
du je est son hôte

Peinture en tes pensées
d'extravagantes
lamentations
et tristesses divagantes
solitude studieuse
gestes couleurs
obéissance aveugle
à la lumière qui va finir
en distraction
que déjà la nuit
des descentes sans fond
en l'oubli de quelque
chose des silences
stellaires glacés
brûlantes errances
perditions contes
réflections dires
...Ne dit pas
n'a pas à dire
elle est là
en coeur fléché
poux de gestations
entêtés copiant
l'impossible
origine du Voir
erreurs par erreurs
en sa fin de non-recevoir
insistant inutilement
sur cela est
a été sera...
Attendre patience
sapience
Qui ne dit mot
consent au labeur
à la faim...
Se porte à l'infini
fatigue antre Tout
et Rien compris

Moi je vous nous
ils...
Où d'où vers
comment disparus
écocomiquement
menteurs
sachant chasser
hara-kiri
roulette russe
spermes de guerre
tralala Malbrough
là ici ailleurs
plus ça change
c'est pareil
et vert jeune
de futur antérieur
sans se lasser
Nature nature
moi je vous nous
juste pour un
mille millions
milliards
trilliards de lunes
d'infinis de poussières
facétieuses prétentions
des brillants
à cocos de palmiers
de pétroles
ça gaz de gain capital
en morgue d'impasse
solaire récupération
multiplications
maonétaires
3945 tours de passes
passes boomerangs
us usure pillages
prédations...
Laissons là
s'apaiser...
ce qui ne fut
que distraction
dans le bac à sable
désertique de la Chose
évanouie d'éternité
pour blablatages
à pépier l'ennui
de ne pas contrôler
de gloire à glorioles
le jeu du monde
pour la Mort

Relents d'héritages
biogénétiques
marqués parqués
stabilisés définitifs
cellules mamans papas
bouclées pour la mort
ou bien...
Laissons là s'apaiser
les turluttes
postpatatitatas
et prenons ces sentiers
qui ne mènent nulle-part
par les nuits ou l'effroi
étoilés perdus
le cerveau malade
de la création
fatigué exténué
signe son dernier feuillage
de Nature par un tri
terminal...molécules
oiseaux cailloux
plumes poètes...
Bref de la surréalité
en breton composé
de dollars aux ans
chair de bouilles
à baises
Pendant que la poursuite
de Dieu sait pas quoi
par monts et par déserts
d'autres poussières
d'errances écriront
d'autres cochonneries
composeront
d'autres poésies
marcheront sur des lunes
de je ne sais quoi
coi cois coït
de quelque chose
plutôt que Rien

De la création
destruction
à combien après
la venue technique
du Tyran sa queue
à la prédation
recomposant
par ses savants
morts aveugles
sourds muselés
scotchés
à l'ultime grosse tête
d'un devenir infantile
résultat d'un consensus
en grappe maté
regroupé  scotchés
aux directives
de la Banque à Piton
lègue de la ruse
au gros intestin
de l'univers
pour mieux te manger
mon enfant

Affaiblie
par le nombre
dilué par l'écomomie
chair et os broyés
mixés en synthèses
mue par un dessein
d'une destruction
infinie imbécile
puis comateuse
...Et l'oubli
emportant le tout
en un tralala
pâteux immonde
joujou dissipé
d'insuffisance
suffisante...
Dénié rater
d'admirer de joie
et de lumière...
Quelque chose
à reprendre
depuis le
dieu-homme mort
d'indifférencié
par multiplication
des dieux de discordes
devenus
le mal infini
enclavé d'orgueil
à prétentions savantes
techniques...
Ici la littérature
forme de pierre tombale
au-dessus du volcan
des dessous
de l'infernale scorie
magmatique
de la création
lâche prise
ouvre les portes
du mystère
où va s'engouffrer
la Nature nature
et par suite l'éternité
des scribes en un rire
une tristesse
larmes d'abandons
peur inscrite
en l'esprit de la lettre
du contrat diction
pour la Mort