Ce quelque chose
qui faisait Rien
de Rien
De venir d'où
va dormir
le devenir
Sans Dieu
ni tête
des tas de jambes
bras cous
en couscous...
Une folie
de programmes
perdus dilués
sans nul
et non advenus
dans le plus que parfait
en paradis
machiné
par l'Histoire
de tous
les accroires
de courants d'air
et des salives
au fond
des trompettes
avant d'apercevoir
la farce en face
d'un miroir embué
de la mort de vivre
mourant étranglé
par l'ère entre les ans
d'investisseurs
au nom de Tyrans
invisibilisés
d'atchoums
Mais qui sait
peut-être
qu'un Dieu
peut mourir
d'être quelque chose
...Au fond
pour voir comment
volent les anges
comment l'extase
porte au loin
la grandeur du Dieu
à la résurrection
des oiseaux
ou de la Joconde
par Duchamp
ou de Magritte
en sa cage
sous chapeau
à la lumière
de son choix
'....prisonnière
par amour....' *
Sinon au gaz
des squelettes
en set carré
des justifications
au prix du gros
En plein tri les cris
des pouponnières
de l'enfer étouffent
les comptines
des sourds
tout pareil à l'oeuf
pour aveugles
de Brancusi
ou blanc sur blanc
de Malevitch
En Rien
et pour Personne
'...la rose de Rien,
la rose de Personne...' **
Sept huit neuf milliards
de totomaobilés
de multipliez-vous
compostés
il en restera
toujours quelque
chose des bécosses
négoces des patenteux
biosansgénétics
d'un maire Jones
à tête de porc
d'un saut olympique
en fusée no wear
pour une chicane
de bécane
avec un martien
en tamtam à Saint-Dilon
qui morue disparue
avec la Poune
et le grand Gilles
de Watteau
un bateau pour se taire
sur un meurtre
ou deux en commun
au drap peau
de la fleur de Lise
prenant son pied
avec l'évêque
canonisé
à cana dada
popularisé par Lepage
du ptit gars
qui va les sortir de d'là
et en finir
avec le jugement
de Dieu et ses émules
de la trappe okasou
il voudrait danser
sur une ère de la fin
inter-minable
malgré les derniers mots
de God Art la cervelle
pleine de pellicules
En Fin
Pour Finir
Words words words
wordswordswords
wordswordswords
et un râle.
Thérèse de Lisieux *
Celan **