fumé
de l'univers
qui s'éteint
de ses feux
de chemins
et des restes
miettes
cendres
et des trous
comblés
de disparus
des cris
de silence
d'agonies
d'abandon
du détachement
du Rien
d'amour
de la lumière
du coeur corps
de la terre
Du Oui
de tous les mots
maux
d'absous
d'aller vers
les affres
du jamais plus
de Rien
En fait
Pompéi
Hauser
A.B.
cdefg...
évanouis
d'attendre
endormis
opérés
dévorés
Rien
Branches
et nuages
vers noir
au vent
céleste
d'infini
pardon
en passe
par la montée
d'asphyxie
des coeurs
chauds
d'un éternel
retour
de Rien
du Tout
Miettes
de peintures
Géricault
Degas
Music
Cythère
et Watteau
Baudelaire
invisibles
brisures
en croix
d'enfer
et de Paradis
de Latour
et Le Lorrain
Gellée
à Meudon
aux barbelés
de Céline
appelant
Bacon
à restituer
les restes
innommables
de fin de party
d'os sang chair
pillés gibelottés
capitalisés
en graisse
cubés salés
sucrés
zombifiés
et disparus
dans les mille
et un massacres
de Delacroix
à l'arracher
de ses fêtes
pour les yeux
L'art est mort
comme l'homme
comme Dieu
émietté de vertiges
de frissons
d'hébétudes
de fatigues
d'agonies
et de Rien
Par suicide
en trois étapes
de la boue
de l'homme
et de Dieu
Esquisse
tableau
et paradis
à la fin
de vos jours
Mort de vérité
au quotidien
brûlé d'enfer
et de soleil
enfoui
d'éternités
dans les grottes
et la Nuit
de lumière