8 mars 2013

Nuit Des Toiles


D'oeil Au Mot
Que doutes
redoutes
là le ciel
ses étoiles
gazées
pour le bien
pour le mal
pour la mort
sans au-delà
ni d'ici
Conte du réel
apeuré
de l'oreille
du nez
de Vincent
de Cyrano
du visage
qui ment
au coupe-gorge
à ceux qui affament
d'engraisser
du poison
des chimistes
les troupeaux
imposables
les mêmes
qui disent aimer
de mort à Mort
dans les barbelés
d'os à os
et que le chant
soit doux
et la terre
une bébelle
que les bouches
au grenier
des semences
avalent
toutes les faims
de Fin

L'image passeport
tremblant d'Ici
aux yeux des morts
Bras tendus
des larmes
où personne n'existe
Personne n'y est pas
du pain mais pourquoi?
Et pas plus les vins
à jenous parmi  les crânes
d'amour pourquoi?
Là d'Abandon
à Rien du Tout
Malade mourir
Rien...
Désert de froidure
de grelottements
commerciaux
de chaînons manquant
dépotoir
de sang pourquoi?

Oeil de questions
de 'Début du monde'
de Courbet
en lutte métamort
un chat pitre
pour sol air
vers les îles d'Éros
où ton derrière
est devant
où tout est visage
et supplices
à la claire fontaine
t'es mort
où qu'a dit
où caca
hypocrites menteurs
ventripoteurs
de la part à Bataille
Freud Balthus
Bellmer mère
mer d'eau salée
et les fraises
les framboises
Après Dieu le Cul
le conte du gaz
les taxes...
la marmite
aux lapins
de Fautrier
Flanagan
Beuuuys
et deux pesos
de vingt yens
Rien une fente
de Fontana
Masson
le peintre
et son modèle
au bout du pinceau
un fourre-tout
au bordel monde
une nef des fous
de Bosch
au concave
des évêques
pour un Dieu
mort et mis à nu
par ses célibataires
même
Suicidation
à la croisée
de la Mort Béante
et de la faim
en Cadavres
morcelés
de Bacon
ayant à l'oeil
l'extase
de la peinture