2 déc. 2012

L'Or Le Rien

'Avant que le calcaire ne digère le temps'*
Tombant de falaise
un sphinx
dedans la poche
de l'entomologiste
(ici le sculpteur)
s'entigre et féroce
se baigne dans la mer
Comme au dépanneur
un pain immangeable
comme une trahison
monétaire et qui fait
sacrer la disparition
d'à peu près
tout ce qui bouge
D'outre-tombe
posthume
spectraque solo
pour Un

Amas d'étoiles
sans angoisse
de morts
sans nom
que pierres tombales
Descartes à puces
vers Pluton
des remplaçants
de labos des frères
à guerres et à sang
de balles sifflantes
ne me quittent pas
voyez-vous?
Jusqu'au dernier
invisible
un bâti virulent
sur le fil à pêche
de l'éphémère
ici l'envers
est l'endroit
la loi forme
le manger par la queue
et béni

Rosso hier
néant informe
incréées
sculptures
en n'oeuf neuf
9 neufnoeuf
Friedrich
sens insensé du sens
oeuvrant
l'oeuf pour la ponte
de quelque chose
que coups de péteux
dans le dos
de la parole
sèche frette
du désert
là où la bête hurle
à Rien
et c'Est...cela arrive
le Sacré
en plein empire
de destruction
Merdardo attend
chemin faisant
j'airme

L'Air lourd
acide
de source
noir pétroles
et sel
aux élevages
des mémoires
mortes
Speak White
le Spectraque
titube transe
le suicide parfait
ni vu ni connu
la peau aussi
poésie Hauser
à ta nuit des jours
Héraclite
en boléro
de musique
en taxi sur la 15
15 15 fois
murs de silence
Manhattan
Babille baboune
ta boussole
baloune
aux roses des vents
mauvais
où tambourine
le coeur
sous le voile
des lunes
transfigurées
en espaces
des commencements
aux portes verrouillées
d'effroi

Deplatière*