28 nov. 2012

Proématicart

Guerre là
tout
en qu'à mon
siffle en fin
marche
se dandine
souque
épluche
épie
Homme créé
crie que soi
mort ou vif
castration
un stage
sans options
triste Venise
quand Paris si
muselée
cafardée
d'amérique
giflée
de pacotilles
sublimation
à Meudon
et Balzac?
Sans suite
la muse endormie
ta mise Rosso
bien là ta vu?
Huit heures
tapant
la disquette
grand froid
un suisse
rayé tourne
d'un bord
tourne de l'autre
Règne le cri
à la limite

Trêve
la main ouvrant
au tout en tout
tout en oeuvrant
paix main
au pain du feu
à mains brisées
aux matières
clamant à distance
du doigt à la lune
la montagne
du mourir en vain
offrandes
et payement
du sang d'élevage
jeu dur à béance
des arrivants
étêtés...
Rouge des ateliers
à cages à petits nids
des natures mortes
aux viandes
d'enfants momies
jungle pape pie
à farlouche
aux...du dédire
Jaune du midi
Arles sec
désertique
aridité des soleils
réchauffe brûle
figuier du pasteur
et des enfers
fait rire
les enfants
Bleu...bleus
bebés sans laisses
rêves sous la mitraille
de leurs dieux
le même...
laisser venir...
éponge vinaigre
blanc de blanc
la mort

Déchirure
des coulées
d'or et de feu
en perspective
Dürer...rêve
et l'atome
fait signe au soleil
le doigt d'ingérence
éclate l'oeil...
C'est sans liberté
l'univers
les ficelles
du métro aux astres
d'un air de musette
de la 9 et demi
de Malher
au chant du signe
de Kandinsky
envers endroit
un tableau
montre démontre
l'impératif urgence
d'aller voir deux fois
le chiffre inconscient
conscient de rien
du Tout