22 mars 2012

Un Jour Noir La Nuit


AVANCE TOMBANT DES NUES(...'comme une chanson populaire par son refrain'*...)

...si sans personne
un baiser de chair
malade au filet
du stellaire
qu'engouffre
à bien y penser
ces milliards
de pas bruines
confettis
pour une fête
aveugle
sans invitation
inutile sans raison
pour rien
de connu
avertissant
l'imaginaire
de la vérité
qui pense

Enfilant
les noeuds
les étranglements
râlements
d'impossibles
coïncidences
des firmaments
tranquilles
dans les tranchées
d'accouchements
cherchant
l'indice solide
portant le disparu
à la semaison
de joies
inattendues
L'art action
du cela
d'obéissance
sait bien
faire la question
et réponse
les frottant
sans cesse
en jeu
de flammèches
Aveugle lumière
par la nuit fongique
d'une solitude
éternelle

Craintif
par un souffle
pas pour des bombes
d'un jugement
d'un dieu
Peur d'une mort
certaine
confirmée
de tous bords
tous côtés
pour RIEN
Immense intuition
factice
Émotion de fin
et commencement
au coeur du jus
de ceci est une pipe
criant une balle
dans la tête
en forme de prière
jetée oiseau
sans aile
en bas de la falaise
du fleuris


Trois dominantes
rabattues
ou délavées
fragiles
si constantes
illusions
et bâtir
à vide
mensonges
sur mensonges
en une douleur
terrifiante
que seul un chant
d'égal joie
faussé d'extasy
encor le requiem
pour la fin des fins

Étrange
l'envoûtement
du quotidien
sur le quotient
du mur du temps
des coupeurs
de têtes
étêtés
au cent papiers
payés nature Nature
au bidet
des arrêts
d'obligations
d'épargnes
dans le trou
raviné
d'extorsions
diluviennes
à dormir debout
au fond
de la mer rouge
entre deux
fausses couches
en plein Paradis
du Monde

Rilke*