25 mai 2011

La Nuit Des Couleurs


SUR LE PAPIER

Aucune mais aucune
idée de ce qui va
se dire là.
...ordonner sa nuit
se faire flottant
avec comme aurait dit
'le maître' le gouvernail
bien en main.
Descendre tomber
jusqu'au sans fond
des gouaches
oser accompagne
le Rien le sans forme
l'innommé jusqu'à
l'abandon
de ce qui se donne
à voir
Attendre avec ce qui
finira par nous faire
danser mourir de rire
en gardant le pinçeau
solidement ficelé
au Tout de l'Un
de nous...
Au cas où le vertige
nous déporterait
dans un 'free for all'
religieux,littéraire
économique,
psychanalitique
ou suicidaire...

Contre je tous
pour le jeu
de l'art
Le pas là des peurs
de perdre...
quelque chose
justement
que l'on cherche
en se perdant
en tombant
dans une histoire
à tomber debout
qui dans l'écomomie
est pure perte
en politique
à apâter
pour distraire
les foules
en philosophie
un adversaire
à stimuler
pour le perdre
Tout Ça pour Rien.
En pure perte.

A moins que
la forme
nous face
formaliste
informe
ou formaliste
informe
etc etc...
Le problème
est que Ça tombe
pas debout
par milliard
et c'est pas Rien
et Ça devient
quelque chose
pour le Rien.

Alors il le faut
ceci;l'intimé
est prié
de devenir
invisible
de ne pas laisser
de traces
s'expatrier
devenir
désertique
grain de sable
poussière
pas là juste ici
etc
Faire sa tombe
à Ça en tombant
corps et âme
en devenir tombe
regardant
le Spectracte
dans la Nuit
des couleurs.