DES BRAISES
Tombes d'oasis
à marécage
invisiblement
l'infini vertige
des mots
de cloches fêlées
le bruit va finir
des fusions d'engloutis
portent la Nuit des nuits
à d'anonymes Silences
Aux vents
nimbés d'imagine
le désert
ensemence la limite
et les sables
ces fleurs savantes
d'effluves passeuses
d'aménités du tout
tombé de Rien à Rien
portent les premières
invisibilités
d'innommé fertilisant
des pierres
appelant les visages
d'oasis à des données
de joies des aïeuls...
Et le Cortège
insouciant
sans connaissance
tirant désir
vertical sans imageant
vers la géometrie des songes...
Jeu de marelle
poème d'attente pour Rien...
Distraction des coupe-coeurs
des conditionnés
d'insolence du furtif
à l'éphémère cambouis
du ciel et de la terre
cercle d'ornières
cadastres des savants
carillonnés du tout fermé
par l'oeil assasin
du soleil.
"Car pour comprendre
le Soleil j'étais
mal né"*
Artaud*