25 mars 2010

Pomme



S'agissant du corps sang mot,d'ingurgitation par une perdition sans valise sans chameau que d'étoiles d'une terrible catastrophe des tortures initiatiques la loi des cents morçeaux décrite par Bataille mais là dans une complète ignorance innocence l'antithèse de l'extase,perdre corps et tête dans le dernier saut de conscience...dans l'innommable.
Un désert au-delà de toute estimation de terreur.Mortheure abolition du temps de l'espace que l'atroce inapprivoisable.Un devenir poupon à la Belmer attendu dans une tranchée de 14-18 par Staline et les ustensiles de Bacon...Dans le noir du noir
du totalitarisme glacial du réchauffement de Vulcain ou la poigne du Colosse de Goya...

Après la rupture des socles
l'épuisement du tout perdu
Et ce désert à Rien à Nulle Part
qui échoit ce non lieu sans
lieu oui là après l'extinction
de la Lumière l'épuisement
de la Cité...Alors où suis-je
d'où viens-je où vais-je?
Que raconter sans revenir
à toi Orphée?Et des mots
limites de la pomme à la
terre promise.Nihilisme alors...

Désert de sable ensablement
du dedans le sablier du temps
qu'est-ce que peindre sculpter
pendant que l'on tombe
Et pourtant ce n'y rien
comprendre fait lieu
du desir est-ce cela le Sens?
Es cela Vivre.Tomber à
l'horizontal par une
verticale désertée.

Temps suspendu,hors
la folie courant après
la queue du trou encor
les maîtres spermes
à idées fixes du début
du monde étranglant
le goulot de la bouteille
et se gargarisant avec le
sel de la mère...suite à
l'abolition du père
pape piton endeuillé
de sa raison infaillible
Temps Mort,ordonnance
d'abattre tout ce qui
bouge dans La Nuit
de vos pertes blanches

Et si cela vous était
étranger qu'une devinette
pour les puissants et
riches,attrappe
tableaux par les chandelles
par Abraham tel père tel
fisque labourant sa croûte
prenant les taureaux par
la reine en flagrant
des lits avec le prince
de ce monde.
Tant de vent pour une
pomme,un désert.