Du rien du vide du pélerinage...
Être n'y étant pas chemin de
l'inutile,à son lieu...
Un arrache à Rien,Neutrement
et sous mentalement nihiliste
l'ennui à écrapoutir
d'une couleur,d'un rythme,
rengaine et pour passer
la gangrene dévorée une
fête idiote devant la garnison
des académies d'étatistique
Rien un laisser tomber
le cristal la poterie
pour un baiser entier avec
l'oiseau du monde d'à côté
Et partir terre la première
dans un trou de Rien
dernier trou d'existence
s'en dérouler une petite
extase de nuit et jour
avant qu'on le fasse taire.
Des saintes douleurs
ici comme sur la terre
Et la Mort pour les vivants
Une barque un fleuve
s'entraille le saut du temps
de Proust à Dieu à tous
les borgnes...
Larmes à avalées
Proche des pieds
coupe orteils
Près des têtes
le vertige aux talons
Des villes comme au désert
des solitudes mortuaires
Étourderies virevoltent
Partout du sens de
l'insensé vice versa
tragédie comédie sans fin
Des cimetières aux petits feux de lumière du Dieu et des dieux des athés aux toasts
café des camps aux camps des tiraillages au pain béni raté ou réussi ceci;La Vie des Morts ou Vif.
Petit et grand tout en même temps.
Devant la mort inégalement
Tout ça pour Rien évidemment.
Et si la vérité de la nuit sortait au grand jour...et si l'on cessait de rendre visible l'invisible,cessant d'être l'informateur d'un pour la Mort,désobéissant à l'embâcle de ce fourre-tout du monde ce cercueil de l'histoire.
Pour que le désert se métamorphose en fin mais cela vient...et (le chant du signe sera terrible)l'art ce qu'il en reste un écho inaudible résidu de société hypothéquée des cadavres des meilleurs.