2 nov. 2009

Carniv'Art...



Il y bien cette histoire de cheval cravaché de Nietzsche et la somme inimaginable d'animaux qui courent dans les tableaux des peintres ou de plusieurs représentations sculpturales.Le cheval de Nietzsche,pour décrire le moment précis de "sa folie" et chez Goya ce petit, tout petit chien dans un tableau en bas tout en bas, déjà vide...Vide se vidant de ce qui était ou aurait pu être objets ou personnages à deux doigts du désert pictural...ou des icônes de Malévich,Rothko,Molinari,and co. Mais ici Goya est sauvé par la présence du petit chien. À les nommer...ces misères on en arrive à faire Voir le peintre ou le sculpteur dans le "savoir" d'égal à animal.D'autres Présences...celles de la "folie" très près de l'anthropomorphisme...ou de l'amour aveugle (voie Dieu et tue...)ou encore de maître à esclaves sont absentes de ces images,car ici il y a eu métamorphose.
Cette immense Tête de cheval de Bonnard que veut-elle bien dire et faire en cette représentation bizarre pauvre de tout!? Les oiseaux chez Vincent, les nids...Léautaud avec la meute,Varlin sur son lit de mort le chien à ses cotés, le plus "grand" des "petits" le sans mesure Kafka...Et encore des chiens des chats,des poissons,tant et tant...chez Colette, Sagan ,Maïakovski, bref,ni plus ni moins que personnes et personnages réels,mémoires mythiques,de nos hitoires d'art.Le Cheval de Nietzsche n'est pas n'importe lesquel cheval,le chien de Goya de même,le bocal aux poissons rouges, les sardines,les lapins de Fautrier etc...Ce que veut dire cette animalerie ce bestiaire pas...non pas des rhizomes,ni des maladies,pas plus que des dépendances réciproques (animales tableaux sculptures)mais exactement la niche à compassion,la réserve,le lieu de l'Éthique,la cache à amour,aux fragile,à la bonté,aux grandes souffrances incompréhensibles injustifiables des hommes à leurs égards de désolation,comme si le fait de vivre cette vie,et dans une intelligence "suppérieure",les animaux,nous accompagnaient jusqu'à l'au-delà des violences toujours infantiles, étêtées,assasines... de nos quelques pas terrestres.Comme une réciprocité du peintre du sculpteur ou poète... à une symbiose de carniv-art par le tableau etc donné.Je pense à cette phrase de Goethe où il est mention qu'après avoir compris qu'il pouvait voler, violer, assasiner, il avait décidé d'écrire... une conscience qui aurait été approuvée par le tiers inclus, dans le pourquoi de la Création.Du "bon animal" si l'on veut...Juste un animal dans un tableau,une sculpture,ou un livre...et...Il y aurait les pommes c'est pas mal non plus...les pommes, asperges... oignons...on est plus dans les "Natures Mortes" plutôt en quelque part dans la vraie Vie là devant nous...en représentation.