20 mai 2022

Temps D'Arrêt





A Marcelle

Disons
dire
on dit qui on
qu'enfin
art de 
RIEN
même pas
devant
sans bouge
et tout
EST
trié
par ce qui en reste
du 
grand esprit
Fulgurance
et puis s'éteint
l'éphémère
en la prison
de l'être
Dessins coupés
par la technique
celle d'oeil
 de guerre
au coin des fleurs
a la passerelle
de lumière
juste après
 la préparation
du départ
de la dérive
en d'autres bords
après
 la misère
du corps en corrida
avec la mort
mourante 
de sa vie
s'estompant
imperceptiblement
Retour
au tout
du trou
noir



Mais c'est lui
 ou lui
et cela aurait pu 
tout aussi bien 
être lui
ou encor l'autre
tant d'autres
tous
à la soupière
d'errance
d'innocence
en cette lumineuse
présence
ou 
TOUT EST LÀ
Insaisissable 
  quelque chose
fugace
échappé
de lumière
faille fissure bris
 d'Attente
Qu'est-ce que
 l'Art



Aucune réponse
le 
TOUT
étant sans question
et dans les faits
une construction
hors le champ
d'attraction
des possibles
infinis
 Tenant par la main
la splendeur du jour
et puis en rire
sachant bien
que qui suis-je
après tout
mémoire chercheuse
de possibles
prégnances
en lieu et forme
de ce qui se met au monde
Monde...
celui qui se crée 
une peau tendue
sur la
 Disparition
de l'invisible
visible
au moment
 de sa perception
Tenace 
retenue
de vivance
sur l'embellie
d'une vérité
où s'échoue
le coeur noué
de désir
pour
RIEN



Matière
et esprit des formes
temps
donné
étant 
donné
de l'étang à Proust
à Joyce
à Beckett
histoire
et conte
en compte
chiffré
des mots
Sculpture
lumière
ombre
lexique
dix lexique
dix graphique
dix
10
prenant présence
ici
parmi
le permissible
possiblement
ce faisant
de liberté
obligée
toujours
dedans dehors
avec ou sans
mais un petit dessin 
Alors
la mort
prend son trou
sans son sang dû
avalant
du sacré
pareil comme au début
et c'EST
TOUT




En Temps






Et des virgules
de chicanes
sparages
bruissances
dans e 
SILENCE
des matins
de la
PRÉSENCE
de 
coïncidences
de la 
BEAUTÉ



Ce qui est certain
c'est qu'il
n'y a rien a dire
que le merveilleux
EST



L'inattendu
et puis
Il y a dans la mort
de l'art
de la
 MORT
celle
d'avant Hegel
et d'après
l'impossible
possible
à créer
Mains
sacrifiées
aux fabuleux
 qui tue
obéissant 
 à la chasse 
aux aubaines
à l'étalage
de l'abattoir
quotidien
de la viande
pour estomac vide
de tout
à bas prix
En fait 
l'homme
de la mort
et de la panse
À repenser
pensant
par petits dessins
vers... 
ce qui vient
du dehors dedans
où s'éternise
l'Art
de la détection
de ce qui 
EST
en reste au compostage
d'un temps
d'arrêt
de l'offert sans sacrifice
et pour
RIEN




18 mai 2022

Temps Tant





Nouvelles brèves
et sans issues
temps de le dire
déjà les cerfs
au clôt
cloué
de barbelés
d'il faut le taire
cadré du régiment
de l'au-suivant
d'ossature qu'il fait
dans les résidus
d'énergies
à lapider
1 deux
2 UN
en vert de grisailles
sang des lires
proématiques
passages
en dessous 
des pâquerettes
et de la racine
deleuzienne
Incursion
chez l'Arianne
au fuseau d'horreur
Mais des mots
pour la MORT
y en à 
PAS
Acéphalite
en vérité
Louis 16
place de la Concorde
sous
les balcons
d'ivresses
au mètre
démesuré
d'emporte la pyramide
sévère
En fait elle se verras
lapidée
au même titre 
de son ignorance
assassine
Un bluff
 contre 
cette fulgurance
de travers
ciel et enfer
pourrir
dans les tranchées
d'où vient le vent
après 
tout



Tel fut
la cavale
en fuite
vers d'autres
et bien peu de ceci
condamné
à répète 
au retour
du philosophe
ayant tellement simplifié
le pogrom
que pas un cri
ni sourdine
un silence bruyant
d'atroces 
catastrophes
des fins 
en 
FIN


Y aurait plein
d'alphabets
à soupe
en vide 
et mourir de rire
c'est certain
à moins
 qu'une promenade
au centre équestre 
avec Degas
ou encor ferré
l'écurie
d'images
à la vue de qui que 
tant qu'à  y être
Être crier 
les hissons
la voile
d'achat d'automaobiles 
made in Bataille
au fond du fondement
d'où jaillie
le rire jaune
et après watt ever
de la clarté
du jour 
en pleine nuit
d'accroires
des lubies
ancrées depuis le débit
du monde



Art
 et ses composantes
percepts
et autres petits
trésors de la langue
postulant
de la main
pensante
voyageant 
d'inattendu 
à la bonne 
 linguistique
roulant 
sans dérouler
le par chemin
du bonheur
vers le coeur
sans fôtes
libérant l'appartenance
à ce que l'on voudras
du contrôle
de la joie 
à la lumière
des faits
et du maux
de l'inversion
barbaresque 
du verbe 
et ses chairs
devenues 
un nombre
incalculable
de militaires
sensés perpétuant
l'épelés
sans appel 
d'offres
en somme
de la base
et du sommet
Char 
et de la poésie
de résistance
à main tenir
la lumière
sur la dévoreuse
derrière le voile
du temps





13 mai 2022

Pot D'A Pas




Ensorcellements
envoûtements 
ça sert d'os
des têtes
et des chemins
de nuits
en toutes
fatigues
exténuées
des présages
d'impossibles
venues 
De ce côté
voir
la peinture
des rues pestes
du moyen 
du temps
passé
à renaître
éternellement
con-damné
pour le répétition
d'enfin
jusqu'à l'éclosion
du ciel
 et des affraires
de la guerre
goyesque
et picassienne
cucubé
d'en somme
là où Nietzsche
perd la boule
en cataclysmes
est-ce qu'à taux 
logiques
le pris du blé
du pognon
et du lessivage
du plus blanc
que les vides
de l'ennuis
en...
Bagatelles
 pour une autre
foi
en lui le 
UN
des Jones
tasses la mort
 dans le coin
et viens danser
avec Matisse
et le branle bas
des terres brûlées
d'apprentis
money makers
déguisés
en peaux de masses
et qui font les beaux
et qui attachent
le pTitané 
du débarquement
pour se taire
pépère
s'apaisant 
de la tempête
girardienne
et des Samsa
sur le mur
mûre
des choses
aux crochets
 devant
 no way
des chemins
de bottines
de  boues
couchées
de la déferlante
avant après
tout
le désert
d'insectivores
 rusés
 de froides odeurs
d'excréments
concrétisant
le début de la fin
Paragraphe
déchet
copie conforme
aux moules
s'effritant
aux spirales
encadré
de l'Art
et la mort des signes
où il est assigné
à comparaître
devant la liasse
des liens 
vers Guernica
et des arcanes
de naître 
en forme de poires
pour Daumier
éclairant
l'impérialisme
de la saucisses
retournées
entre 2 tranchées
balounnes
pour dire
 oui en fait
 la laideur madame
marres cosses
dans les tranchées
terre mer
 acculée
rebelotte
l'infini
retour au choses
innommables
poissant 
d'il était l'attente
du verbe
et de son premier 
maux



Et cri hanté
des syllabes
en fautes
et de bien autres
affraires
d'espérances
et d'eschatologie
sous l'organe
'' Il faut mourir
parce qu'on les connaît,
mourir de l'indicible floraison
du sourire, mourir
de femmes...'' *
des érections
de Bataille
vu de Lascaux 
(l'homme du puits)
et le désir
à demeure 
et sans sang tous
et tenant
du passage
le corps y dort
lentement
d'une couche à l'autre
et le conte
en ses derniers 
retranchements
où cendres
et sacrés
d'en sommes
en vert vers
sur seuil des pyramides
par tout ce qui
s'éteint
s'en savoir
la teneur irrationnelle
en lumière
d'effroi
Enfin qui est quoi
que qui
cocu...



...même et malgré
bien après
le tant de pleurs
aux comptes
l'alarme
au rouge 
y a pas y à 
A ou À
il y a
'' Et si la raison
n'est pas à la mode,
 il semble
que le feu le soit '' **
et lent les choses
au mur
des murmures
où s'ébranlent
les mots
et des pas là
quand passe
chemin faisant doré
sur le sable
les caméléons
aux carreaux
de Notre-Dame
sous la misère
du peuple
 qui s'écrit
sans ponctuation
et pleins de faôtes
rebelles
d'insister 
au temps court
et panne urge
au je u x
hissant 
en douce
la nuit d'été
à la jouvence
des cuisses
de madame
 Caraco
et la culture
des oignons
dévergondées
au jardin des délices
de Bosch
moyennant 
quelques 
arpents de pièges
avec la langue
du verbe
et d'ainsi-soit-il
la poésie tel la peau
aussi
porte le chemin
à sa vérité
de mort subite
Pas de rallonge
qu'un court
état de bruit
retournant à son
éternel
insignifiance
d'au-delà
des tristes innocences
vouées
à des qu'est-ce qu'il la
Marie Stella
En fin
bref pellicules
poussières
à dessein
de la dévoreuse
décoiffant
l'érection
chauve minet
d'un vrai homme
en spermes de guerre
sous la dalle
des anthropologies
d'oubliances
infinies




On y vas
et c'EST
terminé
Et quoi retenir
de l'impasse
insaisissable
de la lumière
en pleine noirceur
du jour des mots
donnés
d'entourloupes
ou bien de vérités
décomposées
recomposer
des destructions
massives
de semblables
obéissant
de Darwin
Shakespeare
la Poune
ou Frida
qu'à l'appel
de Trotski
un deux et un parti
d'idées
qui m'aime
au suivant
ici Londres
et les poches
de thés
sont 
au temps en emporte
à peu près
TOUT




In memoriam
aux galopes à l'os
et du Vietnam
et des embrailles
sur l'oreiller
de pierre
monde 
Déjà les partances
limitées
et puis les tortues
la montagne
et les enfuis
de misères
aux souffles coupés
de râles
à la marche
indocile
à la frange
d'esprit
sain d'esprit
saint aussi
au sein 
des anthropophages
anglicistes
et de bien d'autres
melting pots
d'en vain
et vainement
surplombant
la fuite en arrière
du retour
d'où vient
la rumeur
antre nous
poussières
stériles
des musées
d'amuses gueules
enfin ils en faut
de la grandeur
de la naïveté
intellectuelle
des bourreaux
en la survie
des manques à 
être ou ne pas être
ce qui des choses
cachées
de R Girard
et de la poursuite
du festin de Babette
Détruire
et des restes
J J Rousseau
et les lois
grammaticales
d'encadrements
en surplus d'armées
jusqu'à l'or des dents
de scie à l'affut
Louis René 
des forêts
et la guerre des mots
des virgules
et des points
au coeur
du vent et des poussières
d'en somme
traits d'unions
entre toutes
les faottes
commises
pour sauver
 l'heure du thé
au détriment
du vin et du pain
des mangeurs
de pommes
 proématiques
par avant
derrière
de tous bords
et des ridelles
en baleines
pour sa dame
ayant des us 
pensant à Louis Hébert
en couverture
d'un pays 
sans bon sang
au sens 
d'insensés
territoire
en lutte
 les mouches
de Jean Paul
et l'Ukraine
ou encor



Proématique
d'envies
illuminées
de brindilles
amoureuses
en temps
de Génocide
en douce
Petites lignes
tenant hors l'air 
du temps
 la disparition
des dits nos arts
annoncés
depuis la dent 
et la souveraineté
du sacré
de la 
NUIT 
du temps
posthume
effusions
de paroles 
sans dire un mot
de ce côté
du monde
chosifié
en ordre
 décroissant
la poétique
dans le maquis
des frayeurs
embourbées
des fratricides
à grosses têtes
créés
pour ça
des gommes balounnes
la crème en glaces
et le peu qu'il faut
 de poussières
pour perdre la tête 
et à la suite
les membres
tous parties
à la recherche 
du jamais plus
le coeur ses soubresauts
amoureux
des tendres
verdures
en douces colines
de la belle
 au bois-dormant
en contes tours
et de passé minuit
pour tout dire
sous le soleil
de satin...





Rilke *
Caraco **