13 mai 2022

Pot D'A Pas




Ensorcellements
envoûtements 
ça sert d'os
des têtes
et des chemins
de nuits
en toutes
fatigues
exténuées
des présages
d'impossibles
venues 
De ce côté
voir
la peinture
des rues pestes
du moyen 
du temps
passé
à renaître
éternellement
con-damné
pour le répétition
d'enfin
jusqu'à l'éclosion
du ciel
 et des affraires
de la guerre
goyesque
et picassienne
cucubé
d'en somme
là où Nietzsche
perd la boule
en cataclysmes
est-ce qu'à taux 
logiques
le pris du blé
du pognon
et du lessivage
du plus blanc
que les vides
de l'ennuis
en...
Bagatelles
 pour une autre
foi
en lui le 
UN
des Jones
tasses la mort
 dans le coin
et viens danser
avec Matisse
et le branle bas
des terres brûlées
d'apprentis
money makers
déguisés
en peaux de masses
et qui font les beaux
et qui attachent
le pTitané 
du débarquement
pour se taire
pépère
s'apaisant 
de la tempête
girardienne
et des Samsa
sur le mur
mûre
des choses
aux crochets
 devant
 no way
des chemins
de bottines
de  boues
couchées
de la déferlante
avant après
tout
le désert
d'insectivores
 rusés
 de froides odeurs
d'excréments
concrétisant
le début de la fin
Paragraphe
déchet
copie conforme
aux moules
s'effritant
aux spirales
encadré
de l'Art
et la mort des signes
où il est assigné
à comparaître
devant la liasse
des liens 
vers Guernica
et des arcanes
de naître 
en forme de poires
pour Daumier
éclairant
l'impérialisme
de la saucisses
retournées
entre 2 tranchées
balounnes
pour dire
 oui en fait
 la laideur madame
marres cosses
dans les tranchées
terre mer
 acculée
rebelotte
l'infini
retour au choses
innommables
poissant 
d'il était l'attente
du verbe
et de son premier 
maux



Et cri hanté
des syllabes
en fautes
et de bien autres
affraires
d'espérances
et d'eschatologie
sous l'organe
'' Il faut mourir
parce qu'on les connaît,
mourir de l'indicible floraison
du sourire, mourir
de femmes...'' *
des érections
de Bataille
vu de Lascaux 
(l'homme du puits)
et le désir
à demeure 
et sans sang tous
et tenant
du passage
le corps y dort
lentement
d'une couche à l'autre
et le conte
en ses derniers 
retranchements
où cendres
et sacrés
d'en sommes
en vert vers
sur seuil des pyramides
par tout ce qui
s'éteint
s'en savoir
la teneur irrationnelle
en lumière
d'effroi
Enfin qui est quoi
que qui
cocu...



...même et malgré
bien après
le tant de pleurs
aux comptes
l'alarme
au rouge 
y a pas y à 
A ou À
il y a
'' Et si la raison
n'est pas à la mode,
 il semble
que le feu le soit '' **
et lent les choses
au mur
des murmures
où s'ébranlent
les mots
et des pas là
quand passe
chemin faisant doré
sur le sable
les caméléons
aux carreaux
de Notre-Dame
sous la misère
du peuple
 qui s'écrit
sans ponctuation
et pleins de faôtes
rebelles
d'insister 
au temps court
et panne urge
au je u x
hissant 
en douce
la nuit d'été
à la jouvence
des cuisses
de madame
 Caraco
et la culture
des oignons
dévergondées
au jardin des délices
de Bosch
moyennant 
quelques 
arpents de pièges
avec la langue
du verbe
et d'ainsi-soit-il
la poésie tel la peau
aussi
porte le chemin
à sa vérité
de mort subite
Pas de rallonge
qu'un court
état de bruit
retournant à son
éternel
insignifiance
d'au-delà
des tristes innocences
vouées
à des qu'est-ce qu'il la
Marie Stella
En fin
bref pellicules
poussières
à dessein
de la dévoreuse
décoiffant
l'érection
chauve minet
d'un vrai homme
en spermes de guerre
sous la dalle
des anthropologies
d'oubliances
infinies




On y vas
et c'EST
terminé
Et quoi retenir
de l'impasse
insaisissable
de la lumière
en pleine noirceur
du jour des mots
donnés
d'entourloupes
ou bien de vérités
décomposées
recomposer
des destructions
massives
de semblables
obéissant
de Darwin
Shakespeare
la Poune
ou Frida
qu'à l'appel
de Trotski
un deux et un parti
d'idées
qui m'aime
au suivant
ici Londres
et les poches
de thés
sont 
au temps en emporte
à peu près
TOUT




In memoriam
aux galopes à l'os
et du Vietnam
et des embrailles
sur l'oreiller
de pierre
monde 
Déjà les partances
limitées
et puis les tortues
la montagne
et les enfuis
de misères
aux souffles coupés
de râles
à la marche
indocile
à la frange
d'esprit
sain d'esprit
saint aussi
au sein 
des anthropophages
anglicistes
et de bien d'autres
melting pots
d'en vain
et vainement
surplombant
la fuite en arrière
du retour
d'où vient
la rumeur
antre nous
poussières
stériles
des musées
d'amuses gueules
enfin ils en faut
de la grandeur
de la naïveté
intellectuelle
des bourreaux
en la survie
des manques à 
être ou ne pas être
ce qui des choses
cachées
de R Girard
et de la poursuite
du festin de Babette
Détruire
et des restes
J J Rousseau
et les lois
grammaticales
d'encadrements
en surplus d'armées
jusqu'à l'or des dents
de scie à l'affut
Louis René 
des forêts
et la guerre des mots
des virgules
et des points
au coeur
du vent et des poussières
d'en somme
traits d'unions
entre toutes
les faottes
commises
pour sauver
 l'heure du thé
au détriment
du vin et du pain
des mangeurs
de pommes
 proématiques
par avant
derrière
de tous bords
et des ridelles
en baleines
pour sa dame
ayant des us 
pensant à Louis Hébert
en couverture
d'un pays 
sans bon sang
au sens 
d'insensés
territoire
en lutte
 les mouches
de Jean Paul
et l'Ukraine
ou encor



Proématique
d'envies
illuminées
de brindilles
amoureuses
en temps
de Génocide
en douce
Petites lignes
tenant hors l'air 
du temps
 la disparition
des dits nos arts
annoncés
depuis la dent 
et la souveraineté
du sacré
de la 
NUIT 
du temps
posthume
effusions
de paroles 
sans dire un mot
de ce côté
du monde
chosifié
en ordre
 décroissant
la poétique
dans le maquis
des frayeurs
embourbées
des fratricides
à grosses têtes
créés
pour ça
des gommes balounnes
la crème en glaces
et le peu qu'il faut
 de poussières
pour perdre la tête 
et à la suite
les membres
tous parties
à la recherche 
du jamais plus
le coeur ses soubresauts
amoureux
des tendres
verdures
en douces colines
de la belle
 au bois-dormant
en contes tours
et de passé minuit
pour tout dire
sous le soleil
de satin...





Rilke *
Caraco **