1 janv. 2021

Si


Wais!
Pourquoi?
Exactement
où tu saigne!
Ton parfum.
TOUT
EST
VAIN.
Qu'UN
COEUR
Précisément
en plein
percept
pas ailleurs!
Fleur
de ciel
d'aurore
TANTÔT
TOUT
autre
cendres
froideurs
NOUS
JE
SAIS
debout
pas un homme
2 trois 5
pas rose
mais de rosées
matinales
Pourquoi pas
bleu 
Saïs
projectile
pleine âme
sans rire
pour de vrai
pas pour tous
En FIN



De mains
d'œuvres
et de roses
si des yeux
misères
malvenues
comptables
d'arriérages
cauchemardés
sur la plage
désertée
corps vidé
mal né
Et des bourrasques
devant
ta mort
en signe de piastres
volées
Ô 
l'aurore
des îles
lumières
d'entre 
les rats
des derniers
 jours
sur le gel
cucubé
des faussaires
armés
 sanguinaires
Allons
aime
quand bien même
l'insensé
des malentendus
porte la rage
dans ce qui vient
Mal dit
d'urgence
terminant
le mot


Si 
et 
tant
d'ignorances
assassines
les ailes
s'envolent
bientôt
l'air manquant
suffoque
l'imaginaire
guerrier
du conte
en coup de foudre
pour le belle
dormant
sous le seuil
qu'emporte
le temps





 

Inutile


...des mots
et d'impensables
foutaises
 messieurs
les mandibules
aluettes 
enfonçant
 le coeur
du moineau
près de la fontaine
sa fable
( les rats
débarquant 
à New York)
Freud
leurs chiant
dans la tête
des choses
folies ou niaiseries
de son cru
apportant la peste
d'un Onfray
en guise
de bonheur
mourant de rire
bedaine
bordée de diplômes
et d'ennuis
de posséder
la science
des faits
des comptes
et du vivre 
à crédit
en coup 
de fin
dernière
déniant
la laideur
du travail
de la 
MORT
au miroir
d'un poulet
basquaise
en guise
de partage
de l'an 9


L'Éternel retour
le gouffre
et l'engouffre
VERTIGE
et de la terre
et du ciel
(poussière
des poussières)
de la philosophie
du 
TOUT
du monde
tenant
en l'IMPOSSIBLE
socle
de
RIEN
et ceci
qu'une seule fois
Alors
Voyons voir
revoir
et dire
que cela à été
ne seras plus
Et sens 
contre 
l'Amour
amouir
ou encor
et puis non
Car il seras
certain
de sa mort
en fin


Ce qui
 EST
va et allant
passe
sait
que PAS
à été
et que 
TOUT
ta bouffé
le cul
tu fripe
t'est
 MORT
Baille
ne ne?
+ oui
donne
PERSONNE
pas 
début
et ce n'était
ça
tenant lieu
Qu'est-ce
qu'ils croient
Compost
pour des fientes
à bon dieu
d'orgueil
BOOM
badaboum
voilà
déflagration
du
MONDE
pas UN 
mot

2021
regarde bien
vagir
vomissement
La tétête
risible
égale
DIEU
réverbères
Nerval
pendu
et Borges
en sa vérité
simple
pas encor
mais
 LÀ
En attendant
Dodo
et au réveil
c'EST
TOUT



31 déc. 2020

Blablas


Partir
arriver
dedans dehors
hors champ
des surveillances
Tous ces textes
son centrés
en dessous
d'une image
captant
le
 LÀ
du monde
en autant
de solitude
 devant
comme le veux
le  vent
entre deux
oreilles
et du temps qu'il fait
sur mon pays


De loin cela 
se peux
que de misères
( ma chute
originel
c'est l'existence
de l'autre)
Sartre
enfin quoi
de seul
en solitudes
la même
en UN des uns
Que cela
et des secousses
vertigineuses
laissant là
ce qui est impossible
le SEUL
dépeuplé
d'appartenance
qui va crever
ensevelie
sous
la reprise
inéluctable
du
RIEN


Spectraque
envoûté
du tombeau
scellant
la fin 
consommée
d'éternument
massif
gommé
par
le nombril
en exemplaire
infini
Fait pas rire
mais imagine
aspi
débranché
du sociovirtuant 
se retrouvant
Place de L'Étoile
ou à la Grande-Ourse
et Arthur
déstructurant
les mots
Céline
la MORT
à crédit
de la mort même!
Enfin 
et être
c'est mourir
avec.


Oui bon
Bon
Inouïe
allons donc
chérie
sous peu
déjà
c'était dit
Abraham
axe
et puis quoi?
Alors
consumée
du cadavre
des bettes raves
et du navets
Risible
farfadets
de sang virgules
et 100 points
.
 


 

100 Titres


Le Silence
de là
et pas ailleurs
tu parle
de quoi
Bombe
t'entend
Elle pas à pas
n'est plus
et bien
qu'en somme
que du mystère
(Y à t-il
de la vie
avant la MORT?)
De peu de pas
de nul
de non advenu
d'ainsi
du vent 
des feuilles
à la fonte
des pôles
coeur chaotique
l'esprit de bottine
de Vincent
de la terminaison
du ciel
et de l'Enfer
Blake
et la mer allée
avec le soleil
Et ce qui sauve
de TOUT
Bach
et 
la pluie
neige
des bleuets
la Bolduc
les contes
le sable
le gruau
l'arbre
le violon
les pieds
de Brigitte
les pommes
de Cézanne
la solitude
du Dieu
des êtres
les larmes
du chat
des chiens
des oiseaux
du cheval
de Nietzsche
des poèmes
de la tomate
et du Corps 
des Anges


Grave les instants
alloué LÀ
Sans savoir
imperceptiblement
s'évanouie
le coeur du monde
va de rage
en arrêt
fixé dans le marbre
de la création
où personne
n'élude
l'Amour
échappé
de plus jamais
Enfin et c'était dit
Ils auraient
on qui est lui
le même
en UN des uns
pour cela qui va
essaimance 
de poussières
défuntes
mémoires
là où le désir
fuit
s'évapore
en dépression
atmosphérique
innommé
d'univers
Pillages
effréné
du TOUT
Main dans le sac
de la 
PEUR
Veau d'or 
du sauve qui peut
sur le radeau
de la mésuse
du temps
fou à rabais
des corps
étêtés
de la
 MORT
morte


Adossé
au mystère
absurde
pourtant
Beauté
en crise
mai et ses folles
floraisons
d'offrandes
pour aveugle
et sourde
bombe
ATOMIQUE
ÉTOUFFEMENT
des riches
FRAYEURS
des pauvres
DISPARITION
du monde
ICI
 s'impose
un 
SILENCE
pour ces 
BRUISANCES
qui vont finir
emportées
risibles
patentes à gosses
dérisoires
vaudeville
théâtre
aux milliards
de figurants
'' On est puceau
de l'horreur
comme on l'est
de la volupté'' *
pour UN des uns
sur le corps
squelettique
souffrant
cosmique
de la 
BEAUTÉ
massacrée
de lui ici même
en toute
IGNORANCE

Céline *