15 nov. 2020

Main


Des matins
de tous les matins
Terminé
c'est tout
du tout cuit
Regarde bien!


Et l'esprit
Oui ce qui
n'anecdotise
que la fuite
du terrible
protégeant
le bonheur
le retournant
au mur de la
joie
qui meurt


Des mains
plus aptes
à décevoir
la blessure
d'abandon
de fausses couches
préférant
matières
plus douces
et enivrantes
ouvrant
toute la lumière
du jour
qui recommence



Art 
Des chemins
vérifiant
l'enfance
de ses vérités
Pas bougées
autrement
qu'écarquillant
un peu plus
à peine
la pupille solaire
désembuée
d'une réalité
trafiquée
des coeurs âmes
emportant
si loin 
l'extase
et ses belles 
étrangères
Nu (es)
dès
le râle
exténué
du mensonge
à contre 
RIEN


Désir
mémoire
de la bonne
heure
Mozart
ou en corps
Estas Tonne
Qu'aussitôt
nommé
la magie
de l'instant
TOUT
est 
disparus






 

Sans Aide


Hazard
abolissant
le poète
et ses lubies
d'écoles
en soi
autant qu'on veux
sans maître
Quelque
chose
au dé 
part
en quête
d'un coup
de silence
en TOUT
reste
( philosophie
latente
et particulière)
Mal armé
sans fiction
que de l'affection
cent plus
même
sang
bleu
Moins tu cache
imperceptible
alors
ce blanc qui cri
le rougeoiement
de Munch
dans les nuits
de la tige
et du tigre
de Borges
Il fallait
choisir
l'aile
ou la queue
là où 
la prostitution
était au carré
d'office
Et des maîtres
christ et va
pour des soleils
abolies
qui ne seront
que signes
 à déchiffrés
en bout
deuil
GPS
pour oies
blanches
tirées
par le
 MORT



RIEnnnn
s'Éteint
riredirerides
en Finnnnn
y tuer
aussi
l'un l'une
déluné
de vivance
Combien de fois
dans le miroir
Innnn
outttt
RIReeeeeee
Sur une musique
eiiiiiiiiiiie
oeiiiiiiii
BREF
si vite
qui eût dit?
lu dit
que
si tôt
qu'elle
l'aile
d'ange
heureuse
L'ennuis
te fuyant
la vie
que morte
la danse
ton pied
tous ces pieds
au cul
Allons
en l'air
Nijinski
et sans
passe 
port
l'oiseau
dans la rôtissoire
toi aussi


Pourquoi 
ça vie 
ça meurt
faudrait
demander
à Schopenhauer
pourquoi
lui pas elle
ou eux
faudrait 
demander
à tous
ces morts
en chacun leurs
morts
SILENCE
sur l'autre
soi
non-advenu
venant
marchant
sur les os
d'un tant
soi peu


RIEN


 

Pour Emporter


 L'Art
faut le croire
est un fieffé
menteur
et dès le premier
souffle
Tout porte à croire
qu'il apprend
vite
Voyant
mimant
observant
il va faire 
voir
et demandé
Quoi?
De survivre
à ça
le Monde
et comme lui
l'arranger
lui faire
le portrait
de quelque chose
de plutôt
effrayant
risible
une
STRAGÉDIE
naïve
anthropophagie
d'une mise
à table
Il était une fois
milles mensonges
à croire
que sans cela
la vérité
n'apparaîtrait pas
IL Y A
le choix
ou pas
ne change pas
le fait 
d'être
ou pas


'' Il leur est plus facile
de mourir
que de penser '' *

Coupons court
à tout 
ce qui courent
Art et Vérité
ce qui 
EST
et ne peux
ÊTRE
autrement
RIEN


Des milliards
qu'emporte
le temps
participant
à la
métamorphose
univers
en possible
autres choses
Avoir le choix?
La vérité
mon coeur
qui ne bas
que pour toi
encor
que la lumière
fut
seras
et en peinture
et en toutes
choses
ayant
à coeurs
l'esprit 
d'ouvrir
les prisons
où s'enferme
la peine
de ne pouvoir
aimer
Quoi encor
L'Art est un mensonge
à défaut d'un autre
plus grand 
et qui ne peux
exister
sans dessein
dessin

RIEN



Schopenhauer *

 


13 nov. 2020

Écroulement


Un cheveux
sur un cheval
et l'enquête
débuta
Un début
et sa fin
Ce qui devait
se poursuivre
ici
où là
va prendre une autre
tournure
Temps perdus
pensant à autres
choses
Le A avec ou sans
Lauzier
encor
le prix Nobel
épris
de dynamites
Bandes à dessein
de pas Fernande
à maîtriser
le surveiller
et l'avoir
au deuil
Que tout passe
si vite
que personne
ne s'en aperçoit
Tous à la porte
du cercueil
et comme-si
Trop-tard
Enfin
rattraper
l'autobus
qu'en corps
en être
mais quoi
après mai 68
Soyons
bon oui
enrichir
les riches
présences
de quelques
choses
plutôt que la peur
de l'éternellement
morte
pour attendre
quoi?
L'éternité
la mère ailée
par le père
avec la vie si nul
en plein jour
 et si courte
la jupette
du kayac
qui pique
du nez
dans les chutes
du Noirafalls
après le mariage
Tenir


Il le faut
mais où sont passé
ces amours 
abandonnés
Vivant vivant
de nom
et par la suite
il n'y en à pas
Cette nuit
de rêve
et ses canulars
de loin 
tellement
ignare
viduité
Nerval
et l'Amour
en travers
l'égorgement
des faits
et du rêve
Et la poésie
la peau aussi
ce secret
des dieux
bien gardé
Allons
main tenant
ce quelque
chose
sur 
RIEN


RIRE
aux armes
qu'ils passent
cela auras été
Des faits
défaits
proématiques
Cabane polaire
la grande-ourse
chérie
Tout autour
tout ce que l'on à voulu
Bâtit 
cassé
aussi
L'Écroulement
tu voie
c'est tombé
Que rêve
encor
corps
à TOUT
Les tortues
cailloux
les baignades
entre-nous
de l'eau
de 
Tous ces gens
le devenir
millionnaire
avec un sous
le VRAI
des chimères
des impôts
de Léo
châteaux 
en Espagne
Vietnam
Empreintes
tes pieds
et mains
nues
ton âme
fait pas chier
Les oiseaux parlent
les poissons
savent aussi
Fait pas peur
au jardin
Tas d'immondices
laisse tranquille
pas de dénis
pas d'ossement
gratuits
tu mourras 
aussi
écroulés


...'' Je voie
le réveil
qui nous
regarde
à genoux''...*

Sous les langues
la langue
totalitaire
câlisse
maudit
os ptit
ton cul
d'enculé
le couteau
à la glotte
glottesque
dépendues
où va tu bergère
au cime 
taire
des disparues
UN par uns
le même
le père
du fisc 
mépris
qu'épis
pris priant
de le libéré
des maux
t'à mots
de lui le même
UN du UN
nu






Orelli *