13 juil. 2020

Il S'Agit




L'inexplicable
présence
d'être
ceci cela dit
redire
perroquet
ventriloque
loque
Pause
imbécillités
surmultiplié
par 5
hérité
de Dostoïevski
De son temps
de ce qui colle aux gènes
des fausses couches
Là c'est lui
puis
l'autre
les autres
Une autoroute
une cage de verre
grillagée
Magritte
S'inscrire
faire sa marque
se démarquer
de soi et des autres
de l'en faire
programmé
des chromosomes
Hugo honoré
de Balzac
pour un voyage
avec James
Etc et c'est partie
ça continue
l'infini
continuité
des mots
pareil au mélangeur
univers
et ses quelques poche d'air
et formes
pierres gens
jase jocasse
sur la baleine
à d'Jos las
Poursuite
infernal
du festif
au festin de bobettes
Mais toujours
prisonnier
du prisonnier
du peu de l'Histoire
en bible
poésie
et des guerres mieux
d'entre eux
les édités
de la maison
de fous 
du verbe
et sa fin
Apocalyptique


Agitation
du verbe
Maison 
à l'abri
d’insaisissables
innommés
d'infinies
d'où déjà
un sol
partant
Advient
venant tranquille
se poser LÀ
ici d'AILLEURS
et de passage
Lieu liant
d'infimes
possibles
(je est un autre
au je pense
donc je suis
 Le temps est un grand maître
mais le malheur
est qu'il tue ses élèves)
et tant d'etc et pas de temps
Alors
se Verbe se porte bien
prend forme
déforme
informe
du OÙ verrous
dedans le temps
Monde
grilles
prisons
d'âmes
Retrouvailles
à l'Aile
de distance
Apocalypse
d'exil géophysique
pour en sortir
de l'enfer
me ment
LÀ l'intelligence
se rebrasse
ramasse
l'univers
fait son jardin
d'Amour
et d'eau fraîche
AIMÉ
tu voie
terrible
tas d'ignorance
innommable
Pas régression
transfiguration
des corps
sanguinaires
entre eux
sangs obligations
que profanes
sans conduites
troublés d'égarements
et des liteux
grampés
en sainte de Lisieux
affublés
d'un sacré allégé
jusqu'à la poussières
inflexibles
des maisons
d'éditions
Bon cela peux ou pas
c'est fait
Verbiages 
Plus carré qu'ça
tu crève...
Et des fautes
tu en a commises
y en auras des auras
d’aurores
d'autres en corps
qu'encor
sur l'amitié
Montaigne
''...parce que c'était lui
parce que c'était moi.''
du verbe aimer



Chant Des Liés
des mises a terre
SOUFFLE
souffre
pleure les chiens
terriblement SEUL
et puis quoi?
RIEN
C'est inutile!
Parce qu'il y à la MORT
des tas de choses
s'invisibilisent 
Un lieu apparaît
se confirme
et lentement
s'évanouie
Et faire vivant 
tenir la mère
terre
Je ne sais pas
rose oiseau
du tonnerre 
en peur
infinie
'' Les vérités
sont des illusions
dont on a oublié
qu'elle le sont'' *
Il y a la peur
et à la fin
 la Peur
'' Qu'ai-je de commun
avec les Juifs?
C'est à peine
si j'ai quelque chose
de commun avec moi-même'' **
en ceci que tout
va ailleurs
toujours




Nietzsche *
Kafka **








12 juil. 2020

Les Âmes



''L'ambition extérieur
a pour condition
une sorte de désespoir
ou d'abandon
de l'ambition
intérieur'' *


ce dauphin
mort 
sur la rive
festif
et pris
au filet
les ouïes
arrachées
l'air
avalant
du manque
pour un devenir
poisson
chrétien
et arêtes
dans l’arène
enfin
de l'herbe
sur les cimes
à taire
et en voilà
fait du conte
et des histoires
aux suites
interminables
comme ici.


Mais où veux
en venir
ces folles 
réflexions
réflexes
d'un futur antérieur
dégommant
des huiles de lins
les toiles
du coeur
Comment
cesser ces dévidoirs
a paroles 
poético quelques choses
et donner le flanc
au bon Dieu
coupant sa langue
pour la donner
a Matisse
Oeil soleil
et l'or des blés
de Vincent



Pour finir
que ça finisse
pour le grand
repos de la terre
et du ciel
Laisser là
se reposer
de la fin
qui n'en fini
plus de finir
(cela a été pensé)
et la technique
ramasse
la mise erre
du monde
Du bruit
qui va finir
aux dents
qui tombent
des dentiers
silencieux
soudé en dedans
des âmes mortes
au foyer
des rats tartinés
en des siècles
éteints
par la flamboyance
du soleil


Mouches
mangent
des mouches
abusent
de l'orgueil
suicidaire
hochets
de parc
a poussières
de rognures
aux beautés 
kafkaïennes
cassées 
des semblables
(le peuple manque)
de chasseur cueilleur
à prédateur
destructeur)
Aux instants
d'élévations
guérisseuses
des lucioles
En avançant
sans savoir
au feu éclairant
l'éclat trompeur
des choses
Enfin vivre
 pour de vrai
la terreur
vue de la joie
ICI MÊME
LÀ JUSTE LÀ
sans Dieu ni Maître
en dessous
de toutes
influences
dire est-il possible
alors?
Non et oui
nououi
conserver
ce qui se présente
Exténuante
chaleur
des corps
humides
incurables 
sortilèges
en phase terminale
 Entre cela
ce qui est et demeure
la fraîcheur
en noces d'amour
La haine n'étant
que lourde
déception
par ricochait
d'intimidation
contre l'esprit
du tendre aurore
parfumée 
des roses
riveraines
aux lèvres
amoureuses
d'un passage
pour 
toujours


En vain
la déveine
et ce qui a passé
tout
en TOUT
toujours
et des désirs
main tenue
tenant
de l'esprit
disponible
en don
LÀ vivance
et des chéries
en brises
cœurs 
toujours
incisives
mémoires
d'AMOURS
(rose de 
Personne)
Célan
ces lands 
semblables
et toutes célestes
de désirs
'' Je suis mais
mais je ne suis pas
en possession 
de moi-même.
Telle est l'origine
de notre avenir''**
Enfin
il le faut 
Traverse
vers Nul-Part
d'Abandon
un nid un radeau
une fraise
sauvage
une asperge
des souvenirs
d'un délice
au jardin
d'un temps jadis



Valéry *
Bloch **




11 juil. 2020

Chaque Matin



Chaque matin
les oiseaux
aux tranchées
du monde
en concert
martèlent
ce qui a eu lieu
est et sera
L'Éternité
en cette répétition
épiphanique
idiote
bête
pas là
coupables
pas là
PAS LÀ
PARADIS

En tant de fracas
aux mots
du quotidien
énervés
transfigurés
de détresses
camouflés
sous des regards
complaisants
traqueurs
chassant
du semblables
obéissant 
à plus fort qu'eux
les maintenant
au joug
leurs laissant
la vie
anthropophage
(mange ta main
garde l'autre
pour demain)
d'un souffle
a un essoufflement
entre deux 
néant
d'infinis 
incertain

Coupable ou pas
qu'on en finisse
avec la détresse
des cœurs
de la misère
d'un vivre
maintenant
sans répit
la réponse finale
Au fond
qu'es-ce qui ne vas pas?
Et puis après
les purges
après quoi?
Au fond!

L'échos système
et ses maillons
d'insectes
baleines
éléphants
et où à t'on mis
la panthère
et tous nos semblables?
La terre n'est pas plate
mais emmurée
du malheurs
d'avoir 
enterré
l'Homme
sans échos
dans le système

Tantôt là
sur la rive
éternelle
à la magie
de l'espace
et de la lumière
En sursaut
l'inattendu
Michaux 
et (misérable
miracle)
de toutes petites fleurs
ne pas toucher
et le regard à l'intérieur
de la baleine
a l'âme
forme un carrousel
de joie
inconnue



Abominable
homme...Tout court
et des disparitions
d'espèces
vers le TRI
du UN des uns
au Paradis
de la perfection
destructive
et contre l'âme
ses résidus
du UN des uns
menteurs 
hypocrites
fainéants
assassins
d'innocences
d'ignorances crasses
derrières
le cul de bouteille
à la mer
d'un Dieu mort...
Et comment tuer
ce que l'on ne connait pas ?
Fait pas...
RIRE








10 juil. 2020

Un Essais



L'art cette essais
pour rendre
le monde
plausible...
Et d'oasis
d'île
d'anse refuge
en passant
d'ici 
pour l’hôte
son toit
le souffle
dans le poumon
du meilleurs
par gratitudes
paradoxales
contradictoire
reconnaissance
Enfin
de l'Art
Montaigne
à dessein
de lumière
chemin
faisant
don
et pour 
librement
encor
l'éponge
68
un fourre-tout
Thoreau
à Miller
à Debord
à la guerre
des dissidences
et tabula rasa
des intellectuels
idéologues
des tas de penseurs
pensant
Quoi l'éternité?
Au bord de la mer
Allons
retour
vers
Au début il y avait
RIEN
Après Dieu
Godot
Bouddha
et des restes
en manque
de quoi?
D'Éternité
a retrouver
et l'Art 
pour mourir
de RIRE
ou de Cris
en chuchotements
pas dire
la vie est bebelles
sur les parois
du drame
des jours
au jour le jour
Des bouts kafkaïens
d'autres
théâtralement
risibles
Et art de dire
sans je 
ponctuations
une seule
et même litanie
vers une sortir
désirée
en vain dès l'arrivée
et le départ 
risque bien
d'être de SILENCE
et pour un bon moment
et comme a dit
le poète 
dans tous les sens
Peintres sculpteurs
graveurs
art de la main
à l'oeuvre
aux hasards
des circonstances
Ici la gloire
là la condamnation
Argents
pendaisons
L'Art en la Nature natures
en l'UN des uns
ou encor SEUL
comme Kafka
Mallarmé
le Douanier
la Poune
etc cte tec


Aujourd'hui
du bel 
à des retournements
vertigineux
de Samsa
Et la Nature 
du UN
est furieusement
dans tous ses états
Des ravages 
terrestres
aux étoiles
qui s'éteignent
sans savoir pourquoi?
Et de l'ordre
pas trop y penser
de même que la raison
car cela laisse
pantois 
a bien y penser
Alors...
De particules
à disparition
à pour en finir
avec tout ça
et laisser 
aux âmes bien nées
le nettoyage
qui s'impose
sans trop créer
de vagues
Et bien l'Art 
comme toujours
feras l'affaire
Mort ou vivant
Enfin la santé
dans un salon de thé
les pieds bien au chaud
chez la grosse Adrienne
de Montalant
de Jacques
ou bien 
a réparer les fenêtres
du jardin
des délices
(in follow the guide)
Un curetage
une saignée
un mélange a semer
sur la mer en bouteille
Enfin 
Aujourd'hui
bien plus qu'hier
et que demain
Mais quoi?
Une longue
méditation
intérieur.... 
Là un pinson
par son chant
marquant
son territoire
appelant sa belle
l'avertissant
que tout va bien
et que c'est doux
de vivre
s'attendre
amour à tout
mortellement
atteint
d'une balle au coeur
s'écroule
la beauté 
du monde
dite autrement
autres mœurs
et les modes
les idées
les ce qu'il se doit
ce qu'il en est
devrait seras
ou pas 
Le monde passe
et vite
et l'Art est long...


Le Roi
sur la plus haute
colline
et des clowns
S'éloigne
ici le LÀ
de la création
elle-même
en sons insensé sens
sensible
compassif
entre les couleurs
du prisme
des formes
informées
de géométries
de vérités 
de gratitudes
lumineuses
porteuses
d'enfants forts
devant la Beauté
d'abandon
offrande 
pour RIEN
pas pour tous
librement
de pas sage


Porter
l'exultation
du coeur
en carte abattue
roi dame
et itinérant
d'âme
vers ce que l'amour
dicteras
''Nous n'étions
que des bêtes
malfaisantes,
museaux
au vent 
flairant
une proie'' *
Revenir...
Sans cesse
jusqu'à épuisement
des stocks
résiduels
de ce qui 
d'extrême
militaire
gauche droite
ou virus
ou encore
religieux
encor
whatever
Alléluia
nucléarisés
moléculaires
En vérité
un maelstrom
à la vitesse
posthume
de la MORT


Calaferte *