''L'ambition extérieur
a pour condition
une sorte de désespoir
ou d'abandon
de l'ambition
intérieur'' *
LÀ
ce dauphin
mort
sur la rive
festif
et pris
au filet
les ouïes
arrachées
l'air
avalant
du manque
pour un devenir
poisson
chrétien
et arêtes
dans l’arène
enfin
de l'herbe
sur les cimes
à taire
et en voilà
fait du conte
et des histoires
aux suites
interminables
comme ici.
Mais où veux
en venir
ces folles
réflexions
réflexes
d'un futur antérieur
dégommant
des huiles de lins
les toiles
du coeur
Comment
cesser ces dévidoirs
a paroles
poético quelques choses
et donner le flanc
au bon Dieu
coupant sa langue
pour la donner
a Matisse
Oeil soleil
et l'or des blés
de Vincent
Pour finir
que ça finisse
pour le grand
repos de la terre
et du ciel
Laisser là
se reposer
de la fin
qui n'en fini
plus de finir
(cela a été pensé)
et la technique
ramasse
la mise erre
du monde
Du bruit
qui va finir
aux dents
qui tombent
des dentiers
silencieux
soudé en dedans
des âmes mortes
au foyer
des rats tartinés
en des siècles
éteints
par la flamboyance
du soleil
Mouches
mangent
des mouches
abusent
de l'orgueil
suicidaire
hochets
de parc
a poussières
de rognures
aux beautés
kafkaïennes
cassées
des semblables
(le peuple manque)
de chasseur cueilleur
à prédateur
destructeur)
Aux instants
d'élévations
guérisseuses
des lucioles
En avançant
sans savoir
au feu éclairant
l'éclat trompeur
des choses
Enfin vivre
pour de vrai
la terreur
vue de la joie
ICI MÊME
LÀ JUSTE LÀ
sans Dieu ni Maître
en dessous
de toutes
influences
dire est-il possible
alors?
Non et oui
nououi
conserver
ce qui se présente
Exténuante
chaleur
des corps
humides
incurables
sortilèges
en phase terminale
Entre cela
ce qui est et demeure
la fraîcheur
en noces d'amour
La haine n'étant
que lourde
déception
par ricochait
d'intimidation
contre l'esprit
du tendre aurore
parfumée
des roses
riveraines
aux lèvres
amoureuses
d'un passage
pour
toujours
En vain
la déveine
et ce qui a passé
tout
en TOUT
toujours
et des désirs
main tenue
tenant
de l'esprit
disponible
en don
LÀ vivance
et des chéries
en brises
cœurs
toujours
incisives
mémoires
d'AMOURS
(rose de
Personne)
Célan
ces lands
semblables
et toutes célestes
de désirs
'' Je suis mais
mais je ne suis pas
en possession
de moi-même.
Telle est l'origine
de notre avenir''**
Enfin
il le faut
Traverse
vers Nul-Part
d'Abandon
un nid un radeau
une fraise
sauvage
une asperge
des souvenirs
d'un délice
au jardin
d'un temps jadis
Valéry *
Bloch **