19 oct. 2019

L' Ennuis


Cage À Oiseaux
Mensonge
en vérité
que le mensonge
en vérité
un mensonge
pour dire vrai
Voir O.Welles
enfin sans fin
du début
à la fin
Fin de la vérité
qu'en peinture
seule ment
seulement
voici ce qui Est
Des mots à maux
pour le temps
que ça dure
Ensuite
bonheur
d'un mensonge
vrai de ce savoir
faux
Le bois ne se sait pas
tant pis pour lui
le pas c'est le bois
pour en sortir
de quoi au juste
Mensonge
chez qui on voudra
Vérité pour lui
qui voudra
'La vérité
consiste d'abord
à ne pas mentir.
Là où le mensonge
prolifère,
la tyrannie s'annonce
ou se perpétue' *
Petit tout petit
RIEN de plus en plus
RIEN du tout
La mer les oiseaux
les sables et cailloux
toutes choses
qui vont s'oublier
s'évanouir
avec les DISPARUS
Alors en reste
après tout
et d'Où Où hibou
verrous
et de l'insignifiance
des longues langues
de qui suis-je
que s'est-il passé
en pourquoi
qui n'en a pas
de l'enfer à traverser
menteur mentant
trichant tricheur
voleur mendiant
d'en sortir du sort
de l'état de fait
du quelque chose
qui écrit guidé
par je ne-sais-quoi
du RIEN dit pour RIEN
et qu'il faut dire
librement besoin
de RIEN y tout
ni de toutou ni de tout
ni de niet...
Pas de thèse synthèse
antithèse
Des chemins
chemin faisant
là un dessin peinture
sculpture écrit
proématique
contre avec pour
l'amour du jour
dans la lumière
de la joie...
De cela SEUL
qui sait à qui de droit
peut-être...
Demander à oeil
de guerre

La mer à l'arrêt
s'enroule aux galets
monde d'envoûtant
sortilège
Ulysse la baleine
aux milles moulins
à tous vents
et des histoires
de dieu sait quoi
l'univers
Alors créer
quoi un mourir
d'éternité
faisant tenir
la folle mouvance
retenant une ligne
de geste d'à bout
de force de bout
de doigt d'esprit
et finalement
de RIEN



00000000
88888888 8
mathématique
erreur de calcul
pas du TOUT
Ceci des joies
ce places
LÀ TRÈS LÀ
sur la plage
avec la belle
et la bête
Allons chérie
ça va aller...
2x2 et des sommes
musicales
d'escaliers roulants
métronomes
SEUL pas jusque LÀ
2 trois quatres
en cinq grandes
fresques
en bluff de raisins
ces grappes
de ma vigne
Toujours ivre
 des vous chéries
d'entres les femmes
es muss ein
16 quatuor a cordes
de lvb...
De tombe en tombant
SEUL pétales
tranquilles



Camus *


La Roue



M de bouche
À bouche
La vie tombe
d'amères vagues
créées par des moutons
de blancs colonisés
corps au fond jusqu'au
tréfonds des grottes
grotesques
régressions
de bêlements
d'imbéciles
appâtant de vers
le sort joué
des enfants
pas forts et chancelants
morts
Non pas de bûches
au bûcher...
de la tendresse
à réchauffer
le pas là monétaire
D'autres chéries
pas de vous
dans le ciel
d'amours aveugles
Tu peux dénier ta mort
elle saura te dire
la vérité

L'Oeil Gabrielle
la rive
juste jeune
et paisible
ta main forme
là des contres
histoires de dire
et redire le clous
du cercueil
des vies de destruction
massives
Ici LÀ tu sais
SEULe
en petits dessins
à dessein tu vois
ta vue aussi
pour mieux te manger
mon enfant
rouge roulement
d'évanouies
de DISPARITION
de galets en sable
et poussières
Faire le Un des uns
au ciel direction
la fin des temps
tout le temps
du temps de ne point
y avoir prit le temps
de la joie au Paradis
du temp mort
de RIRE
tenant la création
par le bout de la queue
du branle combat
les fesses serrées
se tortillant
aux dernières chaleurs
érigées en réchauffement
de la terre et du ciel

Attente et balivernes
d'en dessous du dessus
des pierres
à la lumière
de chaque élévation
la forme du monde
Insaisissable Chose
s'estompant de-ci de-là
au gré du vent
des changements
cosmiques du TOUT
univers...
Ce qui va floue
évanescent
imprévisible
LÀ suspendu au choix
de ce qui Est
quoi que qui...
Mais encor en corps
les mots LÀ qui retiennent
s'agrippent
même au RIEN
niant le SILENCE
infini de son absence
Oui SENS ESSENCE
Crachat ou Beauté
Alors comment mourir
de la Vérité
sans RIRE
À tes pieds...
aux pieds...
de tête à pépier
marionnette pantin
sur des gravures
de Goya en fil
sur la rouerie
sanguinaire spermatique
du trou peau érigé
en gestapo de c'est la vie
sous les palmiers
les bananiers
festin des condamnés
disparus en la béance
ayant crié écrit
prié professé
conquis conclu
et terminé le TOUT
avant pendant après
Attente et balivernes
d'en dessus dessous
et dans la pierre
bâtissant d'atomiques
disparitions
d'atomes créant
des bestioles
à faire trembler
le gros orteil
du pouce le doigt
dans le fondé
de ce qui semble
un rectum au fond
imbécile et con
de la  rouerie
d'enfoncement
aplatit sur elle-même
pour un concombre
de mer
à la recherche
du temps perdu
sodome et boule
de gomme long
mais solide
en FIN


A Paraître


Marelle en Nef
d'Infante


...en tous
malgré les uns
des lui
même
par oeil
il en sait
plus et va
à sa perte
Ce sera
la fin

Brise du fleuve
réconciliation
proématique
en sa mort
par banque
Il avait rêvé

Sans obéir
l'obéissance
s'empara
de tout

Pas père fils
une entrée
sans fin
de sortie

Tenir l'éveil
qui veut dormir
et reposé sa mort
LÀ EST L'ICI

Elle a tous
les atouts
de l'enfer
brûlant
de plaisir

Art forme
de lutte
outre passant
ses larmes
à la enième sortie
d'en faire
de la Joie

Au bord du fleuve
ces vagues qui ne sont
que murmure
d'un golfe d'une mer
encor au fond
que sédiments au hasard
d'un regard éphémère
vers une extase tout aussi
...( )-

Voir est désapprendre
à voir au comment voir
ensuite aveugle
au noir de toutes les couleurs
une déconstruction
se donne s'ose
se commet à jouer
de l'admirer des enfants
dans la MORT

A chaque souffle
comment dire
l'épiphanique
reconnaissance
de jouer d'osmose
avec la vivance
du grand air des vents
des pluies sifflant des contes
écornant le troupeau
dans l'enclos
d'abattoir au quotidien
des manigances
à cinq sous la chair
tremblante de vérité
En Art cela donne
l'échappée de tableaux

Des cétacés
sur le dos
aux techniques
de pêches
de phoque
la balance
la chasse
à l'homme
blanchi
de boniments
picolos
des gros jos
pervers
narcissiques
de Picabia
'Ceux qui parle
derrière moi
mon cul
les contemple *
postillon posteur
d'imposteur
postérieur
mouillant
sa couche
qu'essuie
avec sa bouche
édentée
madame de l'immonde
de mon dentier
C'est assez
des entrailles
en chairs pétassées
d'instinct lotos
perdus dans le bouillon
des débandades
de la Nature natures



Picabia *

18 oct. 2019

Ailleurs


S'Oeil



De toutes manières
et sans maniérisme
tout cru tu crois
Leroi Gourhan
le langage l'outil
des cailloux
galets fossiles
tant de jadis
d'hommes pas traces
effeuilleuses
éphémères
proématiques
mises en créations
résiduelles
sur ruines
d'évanouissement
de décréation
Alors la montée
se fait tête en bas
en tombant
prenant ses ailes
des fumées
de l'effroi
et ça pour 1 petit
dessin un scripte
pareil à des milliards
d'autres sans dessin
d'espoir et d'os frais
En vérité de misères
au fond de la NUIT
noire de monde
apeurant l'Être
de sa créature
Enfin bref
où d'où vers où
et des mensonges
pour ne pas mourir
de la vérité...
ou bien ou bien
le mal infini
l'infini des étoiles
des soleils
ce seul un (D)dieu
et la poésie
l'Art pour ne pas...
ou encor préfère ne pas
encor désir nommé désir
ou encor tenir...
l'OEIL OUVERT
scripter cartographier
l'air le feu les songes
et mensonges
des diktats des monstres
créateurs d'assassins
des grandes naïvetés
des maîtres aux Gaspars
Antoines de la Beauté
en RIRE Crachat
pouce orteil
bleu rouge jaune
et des roses des vents
de Marguerite
ou du Rousseau
Il y avait ceci ou cela
de ceci de cela
il y a il y a eu
aura été...

D'inutiles
libertés
libérées
du goulag
des têtes faites
qui pour
quelques sous
vous tirent
2 dix coups
sur coups
à la guerre
comme à l'affraire
Dit aux ni os
je te baise
autant de voies
que tu veux
tétralogie
pensante
en marche
au son du timbre
...(0).

Innommable
petite toute
petite sottise
qui fait dire
à Joyce
'L'histoire
est cauchemar
dont j'essaie
de me m'éveiller'
viens voir
les acteurs
particules
marbrés
poussières
de D de pipes
Pénéloupe
viens diner
toute en noire
vibration
de tête cherchant
le cap branleur
les pieds dans l'eau
du Saint-Laurent
Baleine blanchie
d'avalement
préférant ne pas
contaminer son monde
shoueclaque
en tableau
puta cana
ou le vain
est changé en
n'os n'os
pour sur la playa
no body les jours
d'ennuis monétaires
Dire la joie
des aurores
faisant figure
de sculptures
sur la Disparition
éteinte des vieilles
peaux de Freud
sans cigare
tout nu pis
dans la bouse
de la peinture
Des passés garant
d'avenir elle aura
son auréole
Benjamin
des tout est visage
le sort jeté
au tombeau
des interdits
de vérité
du théatre de la mort
des camps
Au Camp