12 oct. 2019

La Mise Erre


Trouée
de passes
ô tortures
jusqu'à
l'anorexie
des bêtes
dantesques
massacrades
d'enfants
Où et ?

Terre erre en T
d'inoublie
du va là
de sans cesse
améliorer
d'obéir
T'entendsde drôles
de bruits
Acouphènes
de Nature
natures
l'enfer de Sartre
je vous tu
tu vous je
vous tu je...

Seul seulement
les mots
contre-disent
words words words
au son du timbre
histoire d'avant
d'après pendant
terre plate
à faire bailler
la rondeur
du tourne en rond
du UN des uns
réalisé en Bloc
de mises errantes
monétarisées
de ma tu vu
Disparaître

Créer du ciel
de l'enfer
se dire le cri
de vérité
où tout concours
au prix farcies
de fautes
en fosses
notes sur lui
le même
se racontant
le voile de Saïs
à l'oeil de la mort
du déni
du dos d'os
faisant dodo
sur la Chose
sceptique
pire on...
Art de dire
ceci plutôt
que cela

Que le tableau
regarde le regardeur
et que des chants
d'oiseaux
s'envolent des raisins
qu'encor qu'aux signes
de la main
ce soit le départ
des loups arts
que se passe t-il ici
quand le fligne flagne
bafoue le si peu dire
que je t'aime
déguisé en art à con
d'Irène au goulag
de l'avenir
des dix par rue
au nom de penaud
traître dragueur
...En vérité
vil passage à l'éternel
que la terre emporte
en son air vicié
de ses réussites
Demain...
des mains
tenant lieu
d'Ici Même

Naïf aux traits
de poussières
de choses et quelques
pas besoin
à moins que faire
accroire ceci
plutôt que cela
Pain béni
pas béni
des seins de Lola
du russe au lit
avec le cheval
au vert Staline
ultra nettoyant
des paysans
d'étranges
misères pareilles
au petit pan
de mur jaune
rouge bleu et vers
le gris qui s'estompe
et disparaît
en l'espace de dire
dedans dehors
d'une climatologie
instable
Pas surréel
proématique
rayon x d'innocent x
par autant en emporte
le temps des cris
en feuilles mortes
à l'appel du créé
ramassant sa mise errante
quittant le jeu du monde
pour d'autres histoires
extraordinaires
sans lettres volées
hors du commun
et inconnues des vieux
taxés imposables
retour en enfance
aux cheveux blancs
à volonté

Misère à l'os
de Proudhon
à Marx à Monet
à l'art de l'or
aux minerais
des affraires
aux échanges
de biens desservies
par l'écomomie
d'assis la nuit
on fait peur
au monde
aux cimes taires
des monts par masse
Manière de dire
le jardin des délices
aux plaisirs
de la consumassion
des sociétaires
en banqueroute
du sens d'un conte
à un dol-art



Ni Je Ni Nous


Chant
de mur
pure perte
tissée d'or
centre nuit
en SEUL
pour qui croire
ensevelie
de jamais vrai
égo gonflé
des morts
à fosses
restant
de prédation
mer forêt
oiseau lié
no way
d'avion
au camion
Marguerite
sur un air
envers
quoi que ce soit
pour qui de droit
l'autorité
de la marche
suivant
l'impasse
malicieuse
funèbre
plantureuse
par tous les vices
d'une emmurée
jetable
après elle
Ustensiles
pain et vain
capital de veaux
assassinés
des natures mortes
Voici des faits
un conte
où règne
la terreur
en silence
consentant
de sauve qui peut
objets de k.o
d'arriver
sans ombre
n'importe quoi
d'infini du Dieu
jugeant
que la chose
a assez duré
se recroqueville
s'avale se prend
pour un autre
Qu'est-ce en fait
cette histoire
à dormir debout
et comment
remettre la chose
sur ses pattes
Derrière à présent
sans futur
par fin d'espèces
Marbre noir
bloc défait
des renommées
de cinq sous
futiles agitations
d'écrasés
cyclopes
disparus
odyssée
de boniments
Führer d'autres
lui le même
UN des uns
wagon de queue
débandade
des farceurs
tombant du haut
de leurs souliers
insensibles
à l'aube perdus
des nouveaux
arrivants
du ciel sur la terre
savants de l'éphémère
du royaume
du RIEN
Ni derrière
ni à présent
ni devant
LÀ de toujours
et pour finir
à tant d'énigmes
encor d'amouir
LÀ LÀ encor
inépuisable
jouvance
oasis secret
bien gardé
du coeur
entre toutes les fins
de TOUT ayant été
une fois pour toute

Histoire conte
fable réelle surréelle
mirage illusion
hyperréelle...
Ici c'est la débandade
soupe sans soupape
extinction
(des caméléons
sur chemises
à carreaux)
Qu'est-ce qui reste
voilà la Chose
lumière à main nue
écorchant au passage
la prétention des mots
à faire de la vie alors
qu'ils encagent
emprisonnent
le peu de possible
d'aidant à créer
du sens par le proaime
fixant solide
d'imperceptibles
polinaisons de RIEN

Pendu à pas âmes
qui vivent
l'innocence
des châteaux de sables
au jeu de marelle
voir en avant
crevé de peur
tenir enfant
quand même
pareil aux animaux
tu trembles
et puis tu donnes tout
tu crèves en avançant
et tu sais
que c'est pas l'autre
encor qu'on peut
mourir d'être éternel
Friedrich...
D'autres choses viennent
qui ne concernent plus
l'humain À quoi bon
encor des ribambelles
d'académies
À Voir
a-blanc
a après retour
a sang bcderre
a art post-Debart
TENIR à quoi?
Aux aurores
de l'esprit
de vivances
ni je ni nous
que quoi
que ce soit
Brisée la langue
foutue l'idéologie
des grandes
symphonies
lyriques
de Bakounine
Proudhon
Kropo...
des révolutions
gaie verra
de...
Reste beaucoup
à comprendre
l'instinct suicidaire
et ses entourloupes
du sens ensuite
qui porta l'ennui
de la machine
à métamorphose
sans fin
ni commencement
du caramel
dans le chocolat
de la terre bleue
comme une orange
de la culture
des maladies
par la médecine
cannibale
alimentée
par etc etc
De ce côté
le Rire de Bataille
fait l'affraire
de la redondance
du sein père de tout
ce que vous voulez
ni je ni vous
que de l'hôte
insensé...

7 oct. 2019

Espace


En Somme
Oeuvres détruites
par consummation
monde s'avalant
au baillement
d'étirement
sans honte
jusqu'au salaire
conscient d'ennuis
bon à détruire
en la grande destruction
du mal être
Goya sur nature
guerre des fins
disparition
de la ridicule
présence ligotée
du cul-de-sac
de l'erreur de faire
semblant d'avoir
mais quoi?

Dedans dehors
symbiose
temps librement
consenti
sachant sous peu
l'éteignoir
ayant atteint
sa nuit passant
à sa fin flétrie
des rancoeurs
Voici venue
le vent des utopies
d'imagines amours
de beautés
en flottilles
sur d'infinies
naïvetés loin
de l'immonde
cannibale
Au fond rire
rire de savoir
'Que nous tournons
en rond  dans la nuit
et sommes dévorés
par le feu' *
que le réel n'a de Réel
que ce que nous portons
dans le coeur
et qu'il se nourrit
du don de soi
De quoi s'agit-il?
Ici il n'y a que ce qui
est LÀ autour
tout autour
de la broyeuse
à compostassion
Couleurs formes
organisations
en signe
contre étant
de branle monde
encor quoi le souffle
tenant lieu
la folle conscience
d'engloutissement
du faux pas
de la tête chercheuse
sperme pénis
ou bombes
de morts certaines
demoiselles de moignons
pour quelques sous
la bande à moineaux
s'envolant dans le filet
de sa fin dernière
Art d'en finir
avec tragédie comédie
et chemin faisant
de la lumière
sur la Disparition
des mises où ça sent
l'être...

Grosse roche
chez Magritte
tu vois tranquille
tantôt sur le fleuve
mer d'Héraclite
aux pièges du chant
des sirènes
poteaux tableaux
sculptures à la proue
arrachant la rumeur
de la prétention
à quelque chose
comme un gros orteil
ou le pouce
devant la meute
aux abois
pour un coupable
de quelque chose
plutôt que le tout
de la Joie de Vivance
Malher quatuor
avec piano
d'autres racines
sanctifiant
l'air d'un cycle
accolé a l'infime
vérité inaccessible
Ce jamais plus
déliera ces liens
trous noirs
d'une de ces belles
dames de Goya
narcissiques perverses
jusqu'à l'os de la mort
flétrissant tout désir
d'embellies



Virgile ? Debord ? *


L'Envol



Art de ne pas
Pour Personne
le moins
de sales affaires
jouant un tour
à l'enfer
Rêve Seul
et seul à seul
tenant lieu
hors du commun
compostant
de la Nature
nature
Alors au-delà
des mots
LÀ qui font signe
se signent entre-eux
ce font histoire
et sens hors le grappin
la lettre volée
l'envoûtement
le rapt de la vraie vie
 AILLEURS ICI
au visible rendu visible
Ceci de l'erreur
à la vérité
tu vois ce RIEN
non pas qui est tout
mais ce RIEN
qui EST LA VIE-MÊME
absence limbique épicène
ou encor...allons
Camarade
Enfin pour le dire
pas pour tous...
Indicible RÉEL
un conte proématique
pour le vrai
sous sacré paysage
d'égouts à ciel ouvert
insensé crachat
dans les airs
en bain de merde
indifférent
une Disparition
de main d'extermination
au Camp du déni
Alors quoi penser
Où suis-je
des enfers
tu chasses l'orignal
et là un pape
mange une banane
regardant Bacon
exténué derrière
les vies d'ange
au zoo des bâillonnés
encor pas nihilistes
pour 5 sous zéro
un conte à reprendre
par cinq chemins
en rose des vents
pire que les bleus
beB et mieux
que deux mains
en prédation
anthropophagique
Épiphanie
du réel désiré
LÀ comme tel
avec l'anti-Nature nature
comme désobéissance
délivrance au sang
béni ou pas
L'Amilioré
dans la Présence
proématique
Je vous AIME
moi-même
car JE hais l'autre
naturellement
Dire autrement
l'avion aux ailes
noircissant
les pavés de Notre-Dame
signant de croire
par nature un Dieu
ne payant pas de mine
la reconstruction
des fins dernières
Ce qui reste
demeure
après tout
ces larmes d'Amour
de quelque chose
d'un effleurement
d'inatteignable
plus que vie mort
ou second état...
de la BEAUTÉ
qui Peut-Être
et qui SAIT

Départ pour outre
grappin...
Tenir ne perdre
aucun bon coup
à tendre vers...
N'usse l'amitié(e)
jamais la mer
ni Saïs que Miamioù
des rives livrant LÀ
la liberté à sa lumière
D'autres risques
voyages à ce qui vient
odeurs salines
vents d'où sans peur
aux milles reproches
à la criée des sirènes
Très-tard non
qu'est-ce que veux dire
va sans dire...
L'île et quelques épaves
en derniers lieu
De minables
et incompréhensibles
bruits de bas-fonds
Machines à bruit
de K.O terminant
sa fureur en lui le même
UN des uns
Lueurs contraires
à passe rapide
sur la raison funèbre
Art clé d'envol
immature croisé
d'antithèse...
Ceci.