7 oct. 2019

Espace


En Somme
Oeuvres détruites
par consummation
monde s'avalant
au baillement
d'étirement
sans honte
jusqu'au salaire
conscient d'ennuis
bon à détruire
en la grande destruction
du mal être
Goya sur nature
guerre des fins
disparition
de la ridicule
présence ligotée
du cul-de-sac
de l'erreur de faire
semblant d'avoir
mais quoi?

Dedans dehors
symbiose
temps librement
consenti
sachant sous peu
l'éteignoir
ayant atteint
sa nuit passant
à sa fin flétrie
des rancoeurs
Voici venue
le vent des utopies
d'imagines amours
de beautés
en flottilles
sur d'infinies
naïvetés loin
de l'immonde
cannibale
Au fond rire
rire de savoir
'Que nous tournons
en rond  dans la nuit
et sommes dévorés
par le feu' *
que le réel n'a de Réel
que ce que nous portons
dans le coeur
et qu'il se nourrit
du don de soi
De quoi s'agit-il?
Ici il n'y a que ce qui
est LÀ autour
tout autour
de la broyeuse
à compostassion
Couleurs formes
organisations
en signe
contre étant
de branle monde
encor quoi le souffle
tenant lieu
la folle conscience
d'engloutissement
du faux pas
de la tête chercheuse
sperme pénis
ou bombes
de morts certaines
demoiselles de moignons
pour quelques sous
la bande à moineaux
s'envolant dans le filet
de sa fin dernière
Art d'en finir
avec tragédie comédie
et chemin faisant
de la lumière
sur la Disparition
des mises où ça sent
l'être...

Grosse roche
chez Magritte
tu vois tranquille
tantôt sur le fleuve
mer d'Héraclite
aux pièges du chant
des sirènes
poteaux tableaux
sculptures à la proue
arrachant la rumeur
de la prétention
à quelque chose
comme un gros orteil
ou le pouce
devant la meute
aux abois
pour un coupable
de quelque chose
plutôt que le tout
de la Joie de Vivance
Malher quatuor
avec piano
d'autres racines
sanctifiant
l'air d'un cycle
accolé a l'infime
vérité inaccessible
Ce jamais plus
déliera ces liens
trous noirs
d'une de ces belles
dames de Goya
narcissiques perverses
jusqu'à l'os de la mort
flétrissant tout désir
d'embellies



Virgile ? Debord ? *