Proématiquement

Tout contre
semblable
où s'ébroue
les oiseaux
d'ayant dit
des mises
en terre
dos à l'effroi
claquemuré
criant sourd
comme écrire
LÀ seul
assis tapant
en mots
de perdition
une condition
de temps mort
Élévation
d'enfoncement
papillon au feu
du jour
et en sortir
pour en fin
habiter
ce qui demeure
réveillant
le dormeur du val
en vagues cassant
le rythme
des bouches
torturées
des misères
calculées
de mots nés
pour se taire
épiés des pieds
à la tête
Poches crevées
poches pleines
d'huile et de pétrole
pervers d'un point
à l'autre insignifiance
au bout blanchi
de spermes
en pétards mouillés
des guerres
Et qu'est-ce que la Beauté
peut y faire
Pas pour tous
pas pour chacun
Une célébration
sonnant les matines
pour Gaspard
main écrit
d'Où Où Vers Où
Énigme invincible
passer de l'autre
côté ICI
radoter il en restera
l'essentiel
RIEN

Encor où ce E
d'existence
ICI tu vois
jusqu'à
l'épuisement
des ressources
du souffle
au dernier soupir
en brouille
caduque
complètement
inutile
Enfin
quoi l'éternité
des étoiles
de Pascal
et l'effroi

Main De Vent

Petite

Tête D'Eau

L'atelier
a brûlé
Chat chien
sauvés
Air du large
en vent
de partance
...

A perte de vue
l'océan
de baleine
blanche
et ses chéries
de grandes
imprévues
Rive
en chant
de Saint-François
d'us des fins
où commencent
les oiseaux
Contes à rebours
avançant
en arrière
des bateaux
allégés
de cargaisons
d'au-delà
des ouï-dire
à naufrage
A la falaise
Saïs l'oiseau
au même vertige
'Ce monde
n'est qu'une sale
entreprise à se foutre
du monde' *
En avant Titanic
booms d'affraires
Butte Montmatrre
Saint-Germain
Panthéon pendule
des fins...
La baguette
braquette
pinard  pis quoi
etc etc
Gare Mont par masse
fait do dodo
Feydeau...
C'est de ça qu'il s'agit
tenir contre vents
et marée l'épilogue
Entendez-vous le bruit
de dévastation
de l'impossible semblable
aux milles exemplaires
du même Un  d'apocalypse
histoire de verbes mots
de Disparition

Ceci de cette manière
Quand là
des cantates
obsolètes
au retour
allégé
loin
PAS

N'avoir à dire
que ces mots
à perdre le temps
perdus d'avance
et croire que c'est
quelque chose

La vérité
à tous les instants
prend sa part
de folles prédations
seul l'art en limite
les dégâts
Les palmiers
les cocotiers
la noirceur
la peur de la lumière
par rachat de dénis
et justifications
d'ignominies outrages
et des petits soucis
du quotidien
Allons ennuis ruineux
des malfrats
que la danse continue
à tenir à l'écart
de la joie et du tempo
la vérité de l'horreur
de la bouille à baise
et en y avançant...
Personne sera le nom

Saïs sur les falaises
de Goya tremplin
vers le visible
rendu visible
et qu'importe
les larmes acides
du non amour
échappé de la grappe
à assassins
de madame mouman
de monsieur poupa
de cette qu'est-ce qu'elle
est-elle...quelque chose
hors du vice de forme?
Main devant
ta vieille carcasse
ratatine regarde bien
petite au miroir
alouettes plumées
les ailes et tout
ce que voudra
la mort t'a mal écrit
alors elle t'aura
au squelette


Céline *

D'Outre Ciel

Voler piller
prédation
en papier
de poésie
vol âge
quel ennui
d'extermination
Patente à gosses

Des restes
d'Outre Ciel
à chérir
d'albatros
ayant les grandes
falaises d'ICI
main tenant
l'empire des rêves
de l'Amour

Bruine
et des lumières
coupant dans le vif
du mensonge
Nordique
tout vient
Pacte de vivance
dénudé pauvre
hors la horde
d'assassins machinés

D'oeil
seul'oeil
de faim à fin
l'illusion
d'artefacts
fossiles
pétroglyphes
au quotidien
d'ignorances
Ruines humaines
dit Lautréamont
sur bord de tous
les gouffres
prendre l'envol
d'un Fou de bassan
libéré du corps
éteint de madame
esprit rageur
de son terrible
engloutissement
destructeur éphémère
passage d'un souffle fétide
sur l'odeur des roses
De l'ignorance
qui tue
à la conscience
la plus furtive
Monstruosités
et justifications
revanchardes
des âmes mortes
cher à Gogol
L'Aile chérie
tu vois...
Pillage d'oeuvres
d'arts bijoux
sans vergognes
...
Assassinats
anthropophagies
de première
instances un trou
de vermines au cul
mal sans fin
et plein de remords
cercle vicieux
Insignifiance
de le dire
du bois dans le feu
de l'Enfer affairé
des juges et partis
Fin de non recevoir
Ici la résurrection
contre-mort
et sans squelette

Transit

 Visible Le Visible

Avant droit

odeur de toi

imaginé

plus vrai

qu'un chiffre

sèche froid

calcul

que sang donné

en joie

la toujours

l'île vivante

cachée 

des cyclopes

gros pieds

assassins 

d'englues
Personne
le nom qui passe
aux milles soleils
du peintres
des cyprès 

iris toutes choses

dès le début

apprivoisées
de partage
Borduas ses fautes
d'orthographes
d'errances râpeuses
maître d'oeil
en pays connu
mains ongles au roc
lentement
lucide acide
murmurant
que de l'amour
air espace
voltige dans le ciel
de l'esprit joyeux
Paris Rome
rengaines
Godard De Sica
et les opérations
de têtes au grattoirs
chamaniques
aux spermes de guerres
machins machines
a fabriques
au temps qu'il fait
sur mon pays
Tout ça pour Rossinante
montant des moulins
a vents en frimes technique
et courant d'air
dans la bouche d'égout
assis pour la fin
du commencement
éternel en bleu
comme un tableau noir
de Goya
Tyrannie Cacannie
facéties...
Lignées romans
odyssées cafés
moules marinières
poulets coqs
voies de faits
sous les palmiers
exactement...
pas n'importe où...
menace farcies
noircie de lucifer
toute écartillée
dans la ruine de sa nuit
survivante
a l'assassinat
de sa mort...
Et des vagues rochers
en bruines font des nuages
jouant sa vie
en bec d'avaler
Enfin elle joue
plus qu'Amour
la Saïs sa folle
présence au nord
des étoiles
du bord du bonheur
en escapade
sur des roches
entourées d'eau
beauceronne
folle comme un manche
a balais

Frida Trotski Breton
Diego...Caravage
Van gogh
les demoiselles
d'Avignon...
Tralalalal'erre
Le temps passe
ratatine tout
porte l'ordurier
tourette
Qui veux se sauver
est mort
Au bout de la nuit
est la vivance
Greco Goya
Géricault...
Jusqu'à l'usure
le RIEN