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6 avr. 2023

Métaproématique


Tenir
pour
RIEN
et des évictions
du temps
mort
Pas d'espérance
(fabuleuse
chimérique
dessiné
peinte...)
sans 
naïveté
dans le terrible
et folle
histoire
cosmicocomique 
de la terre 
à besoin de son sang
et elle le prend
sur le chant 
des signes
du 
UN
des uns
totalisant
le
front
l'affront
sans vergogne
de se pendre
à la
FIN
des temps
Ceci en pensée
venue
de
Saïs
dévoilant
le monde
en
UN
TOUT
multiple
naïf 
et incrédule
ou encor
épongeant
le
surprésent
ICI
d'AILLEURS
en la
DISPARITION
dévoilée
du
EST
Fait moi un dessin
mouton
ou 
poussière
quelque chose
de
posthume
déjà
L'ART
EST
UN
CONTRE-TEMPS
bâillant
du terrible
et insondable
abysse
du coeur
corps esprit
tenant
l'impossible
devant
 le naturel
au aguet
de toute lumière
sur l'insondable
destruction
cosmique
ou
Apocalyptique
de l'homme
obéissant
au processus
de destruction
uni-vers
EFFROI
et tremblement
d'ignorances
face aux faits
proématiques
de l'accident
lumineux
de
 l'ART
Grosso modo
pour le dire
en mots



Encor
agrippé
au néant
filant
à la vitesse
de l'éclair
héraclitienne
main tenant
l'ouvert
sans et pour
l'AMOUR
déchirant
le passage
horrible
antre-nous
pour plus
de lumière
toujours
malgré
le dédoublement
de jouissances
opportunistes
contre la plus
que fragile
empathie
sur l'arrêt
du souffle
osant le lumineux



Juste
des lignes
à dire
naïvement
quelque chose
qui pourrait
bien
être
une exclamation
ou encor
laisser 
ÊTRE





21 juin 2021

Tri


'' De l'expérience
de la Déraison
sont nées toutes
les psychologies
et la possibilité même
de la psychologie ''

Et tant et plus
de temps
perdus
Proust étant trop
long
alors coupons
court
Il était
est 
à été
Point
'' Ce serait être fou
par un autre tour
de folie
de ne pas l'être '' **
Point donc
et puis
des îles
Moumouques
aux Galapagos
limites
en douce
création
de ce qui se présente
ICI 
MÊME
Petit conte
à compte 
d'autres heures
Dire
le SILENCE
la nuit
les yeux
fermés
amoureux
et paisible
Pas seul
mais seulement
entre-nous
l'Amour


En bordure
dérivant
sur la rivière
des mots
autant que faire
se peut
de choses et d'autres
attributs
Rien de trop
ni de moins
que ce 
EST
En quête
armé du désir
créant
sur le fumier
de Job
ou encore
roulant
Carabosse
manière de dire
précisément
Ingres
allongeant
au besoin
corps et objets
pour un besoin
esthétique
maniérant
la suite
d'une voie
autre que
Delacroix
Enfin
quoi?
Vivre
en peignant
sculptant
à et aux fins
de l'Art
fin de la conscience
capitaliste
agonisant
suicidaire
mourant en douce 
 imperceptiblement
emportant
tous ses sujets
en forme
de Tri 
apocalyptique
insensiblement
partance
Allons...

 

Foucault *
Pascal **



20 déc. 2020

Le Grésillement


On naît d'innocence
on meurt
de conscience

De ce qui
emporte
l'horreur
étêté
des distraits
par la prédation
d'ignorance
des âmes
brisées
meurtries
d'imbécilités
êtres
abjects
Honteuses
destructions
massives
et des rages
contenues
Allons
passons
terrible!
D'ici
TOUT
meurt
c'EST
 voulu


De l'autre bord
( du ciel
conquis
d'argent d'or
et d'ascenseur
pour la mort)
Des feuilles
pétales
odeurs
d'oraison
funèbre
C'était
cela à été
Des anges
fumant
cigares
racontent
les fautes
rieuses
d'un grammairien
payé grâcement
par le culte
terreux
du locataire
absent
du verbe
Ce matin
elle
les spermes
à la bouche
de sales
petits secrets
sur son compte
Glass
à la répétition
incessante
grésillement
musical
Silence
que du bruit
sur les chaudrons
du chef
nu devant
la maladie
de la mort
Pas fous
qui veux
et sans inquiétude
la vache
donne son lait
sa viande
et l'ignorance
du
 TOUT
pour elle
Ici pas de 
sur sous
homme
que des 
je vous tu
entrez ici
ceux
vont mourir
sans suite
et sans issue


De si peu
et de cela
qui s'estompe
s'efface
disparait
Après quoi
l'éternité
des entrailles
compostées 
sans organes
diffuses
en l'UN
des uns
anonyme
et éternel
la MORT
quoi
À contre 
bcd 
 AIR
Copie ta liste
copule ta fin
mange ta main
anthropophagique
en jenous
tu vois
le sort 
réservé
au corps
dévorant
le corps
de lui le même
à la fin
des temps


En lui le même
partout
en corps
conscience
proématiquement
bien heureux
fait pas chier
Matisse
ne conduit pas
et Personne
'' Un rien
nous étions,
nous sommes,
nous resterons,
en fleur:
la rose de rien,
de personne '' *
Enfin
la vie de Rien
pétales
détalent
les oiseaux
C'EST
cela
Grésillement
d'aurore
si loin
si LÀ
Oui si 


Célan *




 

7 oct. 2019

Proématiquement




Tout contre
semblable
où s'ébroue
les oiseaux
d'ayant dit
des mises
en terre
dos à l'effroi
claquemuré
criant sourd
comme écrire
LÀ seul
assis tapant
en mots
de perdition
une condition
de temps mort
Élévation
d'enfoncement
papillon au feu
du jour
et en sortir
pour en fin
habiter
ce qui demeure
réveillant
le dormeur du val
en vagues cassant
le rythme
des bouches
torturées
des misères
calculées
de mots nés
pour se taire
épiés des pieds
à la tête
Poches crevées
poches pleines
d'huile et de pétrole
pervers d'un point
à l'autre insignifiance
au bout blanchi
de spermes
en pétards mouillés
des guerres
Et qu'est-ce que la Beauté
peut y faire
Pas pour tous
pas pour chacun
Une célébration
sonnant les matines
pour Gaspard
main écrit
d'Où Où Vers Où
Énigme invincible
passer de l'autre
côté ICI
radoter il en restera
l'essentiel
RIEN

Encor où ce E
d'existence
ICI tu vois
jusqu'à
l'épuisement
des ressources
du souffle
au dernier soupir
en brouille
caduque
complètement
inutile
Enfin
quoi l'éternité
des étoiles
de Pascal
et l'effroi