12 juin 2019

Avant


Hymne Mage


De la lumière
du sang
des pommes
chez le peintre
par les yeux
déveines
d'avoir vu
la mer Rouge
avalée
d'ignorance
destructrice
la flottille
imaginaire
super-surface
aux mille feuilles
passées au jaune
en ptits vingt yens
tournesol
hollandais
purs traits barrés
d'élévations
piètres prières
aux offices
zéros ÇA gel
Disparus
en paquet d'argent
pour les tulipes
et le maintien
de la digue
trop humaine
quadrille boom
bala boom boom
boom cendres
verticales
à terre mère
Machins la destinée
la prose au bois
des fanfans
des ministres
ménisque tampon
des fins de mois
aux fins dernières

Avant donc
le bruit
à rejoindre
le rang
du conte
des soustraits
des sommes
du rire
ou des pleures
lévitation
au voyage
d'un devenir
invisible
TOUT LÀ
pour compost
de faits mineurs
sur la portée
d'avant le début
sidéré de ce seul
être ou ne pas être
SEUL
Ancestral
archivée
en dit mot arts
de guépard
vers l'embolisation
pratiqué
en quelques points
sur la paroi
de la fin des espèces
Le jeu universel
de la Nature natures
point d'Avant TOUT
l'ATTENTE
en tous meurtres
d'obéir à la NUIT
éternelle partout
sans ÊTRE
en celui qui crée
d'ÊTRE...
De LÀ RIEN
Pensée quoi coït
avec la baleine
de préfère ne pas
mixe en rixe
Arche au clocher
brûlé de Notre-Dame
en la PEUR
des lumières
enfumées des faux
bergers suintant
la nef des filous
Avant donc
le chaos
les schismes
magmas big
brasse-brasse
du dong des joncs
des berges aux rats
trapés des fuseaux
d'errances
Avant bien avant
après que pendant
juste LÀ...

Qu'est-ce qui vient
sur l'air op 28 de Weber
des oiseaux du bonheur
Des mots se créant
un sortir prendre l'air
le pouls du vivant
avec ce qui pour l'instant
fait l'affaire
et puis l'instant d'après
c'est la faillite
ensuite vient la Vraie Vie
l'éclosion pour Personne
pour le RIEN d'AMOUR
pomme de Bourvil d'Adam
compote cidre en Cid
pour une corneille
qui revoit terre
avant le début...





Tenant Mort Circus


Méat Coule Pas


Sans temps
c'est peu
encor moins
s'il n'a pas d'organe
de parti pris
des failles
à prendre
lentement
avec la douceur
de ce qui se pense
techniquement
neutre à l'abri
dans le Camp
des disparus
Ailes bleuies
de la misère
du ciel de l'esprit
au point d'appuis
où la laissé
Nijinski
Philippe Clay
Artaud
Fernand Raynaud
Nerval
la bande à Bonnot
Aragon La Poune
et la sainte famille
des tyrans
cul-terreux et terreur
aux portes de la Bastille
la fourche aux genoux
dérapant sur la même
pièce de monnaie
par un beau soir d'été
la fraîcheur
les poches crevées
d'aujourd'hui
transitant par l'égout
sans discuter
du blanc du noir
dans l'art stalinien
des Holsteins
Malevitch
virtuel débranché
de l'heure en leurres
d'arriver et de départ
de la température
du four
tout du fruit
poussé à bout
du surf sur des vagues
détritus et feuilles de vigne
esthétique textant
un manteau du ministère
à échanger
contre la palette
de l'idole déboussolée
d'arriver à bon port
pour le sous ami
président le rassemblé
monstre à faim
de voir la grosse
femme d'à côté
qui est en sainte
Parlez-moi d'amour
redites-moi
des choses tendres
votre beau discours
de la claire fontaine
aux deux mégots
de mont par masse
des saints germant
le Col de la Bonette
sur l'air festif
de part ici mon kiki
À la casserole
l'écho des bisons
l'indien basquaise
le frigidaire
à la grotte
bref tout ce
vous voulez savoir
depuis la fin du monde
et qu'avec le temps
va tout s'en va
l'oubli avec...

Notes de bas
tombeau
d'une plongée
dans le ciel
des ailleurs
ICI MAIN
TENANT
en brise larmes
et casse barrages
d'outrages...NON
sortir du tour
du trou du TOUT
Danse avec le tremblé
de distance
en l'errance
du va LÀ

Qu'est-ce que l'Art
de bien mentir
en disant étêté
sans pieds ça flotte
et toujours exact
au bon endroit
sur le balancier
du conte pour dire
du blabla
et que du blablabla
pour que vogue
le petit navire d'Hermès
ohé ohé o et é o hisse
u sortir du port payé
par petits dessins
à laisser passer Personne
pour RIEN au monde
La mort étant toujours
la mort de l'autre
la disparition
avait aussi disparu
le règne du UN des uns
le Royaume était comblé
et le TOUT du TOUR
du TROU était joué.

Futur antérieur
errant au coeur
de la Chose
portant le LÀ
ICI MÊME
à son gîte d'éternité
Même ici où LÀ
là où LÀ
Scellé en l'insondable
DISPARITION
de l'inouïe sous le K.O
technique totalitaire
en messe pistonnée
d'opium du peuplement
formaté par UN zéro
au commencement
le go du dé part
était le blablabla
bibobi ble bo but
d'avec ce qui sauve
vient ce qui tue
pour la fin du temps
trop tard pour le dire
mais quoi?
L'Art de la mue est
en son sa voir
le tremblement
d'émotion au gré
du trait prolongé
dessinant
de vagues moutons
sur l'eau changée
en vain
art de RIEN
quelque CHOSE
de BEAU ou PAS
besoin de RIEN




Ni Aile Ni Nuit Ni Il


Lignes De Nuit
(l'anthropomorphe géomètre)


Ou
qui
quoi
de
quand
vers
oeil
rade
ode
que
vent
vend
cela
clair
encor
corps
con
coure
dedans
fou
droit
aligne
égal
tu te tue
tutu toi
balais
pré-puce
a bon
Dieu
fin
cubiste
surréel
post
quelque
chose
de ruine
babine
Dmitri
pour son
décoché
de tire
Staline
hymne
au vent
d'air
venu
aux souffles
de vie
de RIEN
c'est LÀ
un chat
riant
pas
bouddha
sept fois
l'Égypte
d'Alberto
et Miamiou
en souris
d'Ôms
minés
défaillis
détablant
le corps
des os
le sang
de la Chose
si LÀ
au gros
orteil
cache
le dieu
où quoi
qui que
cocu
le signe
de temps
mort
niant néant
quoi que
qui croit
tant go
des langues
en feu
jadis
camps
des milles
à l'éteignoir
du Camp
d'os cantos
percuteur
atomique
en fonte
pierre
grenailles
agrégats
pochoirs
de mains
d's.o.s
citées
d'attributs
moules
affres
affairés
de faims
mains
grotesques
à charrues
gangrènes
crissements
dedans
perpétuel
retour
ronde de nuit
ô dieux
du hasard
dés à coudre
de fil d'art
sonnant
musique
résonnant
le jeu d'acquis
car quoi
la flèche
indiquant
leurre
au carbone 14
Hegel
Marx
Nietzsche
Freud
oeil de guerre
La Poune
philosophant
sur le show
business
attribuant
la montée
totalitaire
au changement
de climat
au parc des Braves
et au soleil noir
de la raison
à la quinta
del ciego
une débandade
pour fin de tableau
SEUL
sans réalité rugueuse
et qu'en faire
en nos problemots
pour Où?
Et qui vient LÀ
et pourquoi?
Est-ce la Chose
sous le territoire
du RIEN?




7 juin 2019

Vent


DéFait ReFait 
à ReFaire 


B qu'A
le ciel
qui donna
malgré
lois et rois
éloigné
des dents
dedans
le sort
planifié
du nombre
génocide
banc
de poissons
multipliés
portés
au conte
à rebours
de feu
il était
mère
et sentier
qui ne mène
nulle part
en villes
éphémères
évanouies
mirages
de planches
brûlées
mises en scène
sur Broadway
de la 15 ième
odeurs infécondes
d'x y 0000 0
suivant l'infinie
solitude
au milieu d'abattis
nomenclaturés
du parti pris
des choses...
Ess muss ein
Accroupie la bouche
de vomissures
ensanglantée
...notre père à tous
Élévation rabattus
il n'y aura plus
de lumière
l'Art ayant payé
d'avoir vu
et contracter l'éternité
par blanchiment
de poudre d'os
au bain d'Ingres
rabougrie
d'élongations
formelles d'un jeu
sur le dos du tigre
de Borges
en pièces détachées
melting-pot
demoiselles
d'Avignons
sur tas de quotidiens
Refaire reprendre
proématique
en dessous
des traverses 
d'infinis bougeottes
pour la Mort
sans pourquoi
au Camp
des milliards de dénis
comme autant
de courant d'air pollué
soufflé dans l'espace
du tableau tout entier
créant malgré tout
ces moments
d'indicibles souffrances
pour la beauté du jour
dans les ténèbres
de ce qui se présente
indéfectible diversion
d'héritage...
À peine LÀ dès le début
c'est la fin
Par la fatigue
le cadavre a pris le relais
d'un paquet d'os
poudre à fleurir
l'aile embaumée
des hauteurs
Tête dans le coeur
aux larmes
d'outrages
du décès suivant
lui l'autre le tient
jamais l'origine
Mots de vent
de futur antérieur
risibles tempêtes
contre naïves aperçues
ignorants vertiges
marchant au quotidien
sur des abysses salariaux
contre pains pourris
de germes assassins...
du UN des uns le Même
Métamorphosé
en fable à faire
des multiples
inventant des accroires
faisant parler dire redire
...ce que veut
le saint-siège du lit ta vie
les pieds dans l'eau
b A t scapulaires de ça
après que les poètes
pour moins que moins
et bien moins encor
Proématique liée
attachée encagée
avec ess muss ein
n'est pas poétique
le dernier mot
n'est pas dernier
Ça ce dit
Ça ce peut
Ça se sait
Ça parle tout seul
Ça non! Ça oui
Ç nioui
ça fou l'oraison
dans tous ses états
ça fait rire
les enfants
de choeur
pique au vif
à tout vent
Naît pas LÀ
qui veut
hors de l'écho
où éclos l'oeil
crevé de poésie
quotidienne
Cela ne change
pas les verts tendres
de ton amour
ni la fleur de tes rêves
sur le nuage
au creux du volcan
et nids d'oiseaux
sur cheminées
de corps brûlés
terre t'abattis
"Je murmure:-
C'est l'enfer.
Tout entière-avec la ramée
Des mi-sommeils d'alors-
Sans un bruit et aussi sans hâte
La maison-ma rongée."*
Encor de fatigue
tes nuées aujourd'hui + qu'hier
et en corps plus demain
va la Nuit d'Attente infinie
Absence latence
pas d'histoire attente
et d'eau salée d'îles oubliées
ce n'était qu'une suite d'errances
corps étrangés ensorceleurs
dédoublant multiples
mirages capitalisés en sommes
folies horreurs cauchemars
entre les dents du temps
d'un déjeuner sur l'herbe
Nature natures et pigments
de primaires et des noirs
des suifs des grottes
des huiles de cétacé
et y en aura d'autres
après Music
Ayant eu vent
de mémoires
ancestrales
de bisons d'indiens
au scorbut de couvertures
du génocide québécois
de noirs blanchit
de diplômes
de poudres blanches
et des bananes pillées
es massacres
de prédations
dans le Nid des faims
pour lui le Même
Un des uns
pour un Vent Des Berges


Tsvetaeva*