DéFait ReFait
à ReFaire
B qu'A
qui donna
malgré
lois et rois
éloigné
des dents
dedans
le sort
planifié
du nombre
génocide
banc
de poissons
multipliés
portés
au conte
à rebours
de feu
il était
mère
et sentier
qui ne mène
nulle part
en villes
éphémères
évanouies
mirages
de planches
brûlées
mises en scène
sur Broadway
de la 15 ième
odeurs infécondes
d'x y 0000 0
suivant l'infinie
solitude
au milieu d'abattis
nomenclaturés
du parti pris
des choses...
Ess muss ein
Accroupie la bouche
de vomissures
ensanglantée
...notre père à tous
Élévation rabattus
il n'y aura plus
de lumière
l'Art ayant payé
d'avoir vu
et contracter l'éternité
par blanchiment
de poudre d'os
au bain d'Ingres
rabougrie
d'élongations
formelles d'un jeu
sur le dos du tigre
de Borges
en pièces détachées
melting-pot
demoiselles
d'Avignons
sur tas de quotidiens
Refaire reprendre
proématique
en dessous
des traverses
d'infinis bougeottes
pour la Mort
sans pourquoi
au Camp
des milliards de dénis
comme autant
de courant d'air pollué
soufflé dans l'espace
du tableau tout entier
créant malgré tout
ces moments
d'indicibles souffrances
pour la beauté du jour
dans les ténèbres
de ce qui se présente
indéfectible diversion
d'héritage...
À peine LÀ dès le début
c'est la fin
Par la fatigue
le cadavre a pris le relais
d'un paquet d'os
poudre à fleurir
l'aile embaumée
des hauteurs
Tête dans le coeur
aux larmes
d'outrages
du décès suivant
lui l'autre le tient
jamais l'origine
Mots de vent
de futur antérieur
risibles tempêtes
contre naïves aperçues
ignorants vertiges
marchant au quotidien
sur des abysses salariaux
contre pains pourris
de germes assassins...
du UN des uns le Même
Métamorphosé
en fable à faire
des multiples
inventant des accroires
faisant parler dire redire
...ce que veut
le saint-siège du lit ta vie
les pieds dans l'eau
b A t scapulaires de ça
après que les poètes
pour moins que moins
et bien moins encor
Proématique liée
attachée encagée
avec ess muss ein
n'est pas poétique
le dernier mot
n'est pas dernier
Ça ce dit
Ça ce peut
Ça se sait
Ça parle tout seul
Ça non! Ça oui
Ç nioui
ça fou l'oraison
dans tous ses états
ça fait rire
les enfants
de choeur
pique au vif
à tout vent
Naît pas LÀ
qui veut
hors de l'écho
où éclos l'oeil
crevé de poésie
quotidienne
Cela ne change
pas les verts tendres
de ton amour
ni la fleur de tes rêves
sur le nuage
au creux du volcan
et nids d'oiseaux
sur cheminées
de corps brûlés
terre t'abattis
"Je murmure:-
C'est l'enfer.
Tout entière-avec la ramée
Des mi-sommeils d'alors-
Sans un bruit et aussi sans hâte
La maison-ma rongée."*
Encor de fatigue
tes nuées aujourd'hui + qu'hier
et en corps plus demain
va la Nuit d'Attente infinie
Absence latence
pas d'histoire attente
et d'eau salée d'îles oubliées
ce n'était qu'une suite d'errances
corps étrangés ensorceleurs
dédoublant multiples
mirages capitalisés en sommes
folies horreurs cauchemars
entre les dents du temps
d'un déjeuner sur l'herbe
Nature natures et pigments
de primaires et des noirs
des suifs des grottes
des huiles de cétacé
et y en aura d'autres
après Music
Ayant eu vent
de mémoires
ancestrales
de bisons d'indiens
au scorbut de couvertures
du génocide québécois
de noirs blanchit
de diplômes
de poudres blanches
et des bananes pillées
es massacres
de prédations
dans le Nid des faims
pour lui le Même
Un des uns
pour un Vent Des Berges
Tsvetaeva*