31 mai 2019

Larmes De Passe




Comment
pourquoi
cette histoire
qui fait con
sang suce
sex sur tant
d'indices
de faux air
vent des mises
en solitaire
de mort en lumière
engouffré de fins
à affamées
le capital d'affaires
peur à crever la balloune
dépressurisant
des cages pulvérisées
d'atomes éclatés
mal foutus d'ignorances
pas un bruit
grondement de murmures
et rires à pleurer
le sel du corps
retourné aux mers
érotiques
Homère otage
...Mahler Alma
piano quartet
amoureux de l'Amour
pas d'ici d'ailleurs
retenant le tenir
infini...
Après la lumière
de nuit
les couleurs
Clerbout
des oiseaux
de François
ténues diaphanes
un oui si près du non
inouïe ficelle grise
pour Ariane...
ou encor on ne peut dire
et c'est toujours
ce qui se dit
C'est fait pour les yeux
jusqu'au fond
où se prend
la racine vaporeuse
résiduelle
formule amalgamée
résultat ou création
futile inutile cela Est
Courbet n'est pas
le début du monde
mais bien avant
l'érection du père
se perd...en paires
perdant les ampères
de lumière
Tout l'Art
est de ne pas...faire
la queue à l'entrée
du grotesque
du piège à cons
de la reproduction
caca pipi ta liste
fourre tout de lui
le Même UN des uns
con postant
l'interpénétration
guidant le peuple
là quand la lettre volée
échappe au vol
des babines
pour le Silence
des ayant droit
à dire sur plombant
l'écho des lointains
baigneurs (euses)
du Maître d'Aix
la bite au-dessus
du gouffre de la Vérité
Alchimie à dessein
proématique
qui + que -
entre ouvre
et ferme l'attrape 
TOUT

Infime pas LÀ
mieux RIEN
tout à passé
et à demeure
ce que sait
qui LÀ attend
éternellement
d'engloutir
toutes impossibles
Mortel ou immortel
y a-t-il un doute
Au choix de choir
ou pas ici ou ailleurs
Mort de ce qui EST
par arrêt de l'Art bite
après ça le désert
(To be or not
encor préfère ne pas)
Ici plutôt que là
Où?  En qui pense
fait penser ou pas
TOUT EST LÀ
Où?
En l'éternité retrouvée
c'EST l'améliorer
avec la joie d'exister à nu
sur nature velours
sur toile
de fond d'araignée
Rodin Claudel
Richier ou Bourgeois
Gicometti...hommes femmes
guéguerres mieux
la règle du sang tous...
des cent morceaux
Un jeu fixé
d'enfer ou paradis
l'union des deux
Métamorphoser
transcender
le bout du boute
en espace désiré
passant outre
à la DISPARITION
d'abandon...

L'extermination
en fin le trait
trie...machinique
divin...mieux
l'Art étant la mère
de toutes choses
RIEN sans début
sans fin
Entre deux morts
deux consciences
un Antre de lumière
à main tenir
aveuglément
ce conte à rebours
sur une ligne
de vertige tremblante
amoureuse
LÀ où l'éternité
va de soi...
SEUL t'as passé

Alangui
le corps mort
sous sa disparition délayée
d'où des nécrophores
prennent leurs envols
sortant de deux
trous rouges
du côté droit
des gangrènes
aux mots
passage trépassant
le désert de l'outrage
à la vraie vie
ICI MÊME
librement
pas libre         
de ne l'être pas
liberté prisonnière
de la dire
ne la libère pas
Cage à l'air libre
emprisonne l'air
sans prisonniers
dedans dehors
et 100 autres à barreaux
barrés des bureaux
balayés par mille
millions milliards
d'affamés multipliés
par tête de poissons
des super-surfaces
en rang payant ou payé
de morts cultivés
pour disparaître
de cette histoire
en BOOMMMMMM
au jardin d'acceptation
alors la fin
pas pour des mains
mais la faim
demain sans Dieu
que néant
au Jardin Proématique
du LÀ
libérant de la Mort
en la Beauté Parfaite
où s'éteint la Lumière
Effrayant
TOUS
ces yeux innocents
maintenus dans la Mort
en offrandes
aux fous sans Dieu
à des fous de Dieu
à Dieu sait quoi
Dieu ou pas
le mot le dit
et surprenant
qu'un Dieu éternel
s'en face avec ça 
la perfection
est une perte de temps
sans histoire
le début de la fin
des dés pipés
d'un verbe démoncratisé
pillé au nom de la vulgate
au nom...de la farce
au cul des cancrénés       
d'aller multipliez-vous
le UN par uns
autant en emporte le temps
régnant tyran et le diable
et la queue et les ailes
et les plumes le bec...
en Silence
Caspar David Friedrich
partie sans bruit...
dévoré par Saturne
en la Vérité du Mentir
se dessinant des accroire
de début du monde
l'air du trou retrouvé
de la mort
tombant des nues
ICI MÊME
PAS LÀ
PLUS ou MOINS
MIEUX sous le tombeau
aux sus de froides
exterminations
post-Spectraque
disparut en poussières
L'Art étant la mainmise
sur un mourir éternel
dévoreur d'éternité
Quelque chose
aura été...
..."en moi je sens
du vide et du feu."*
Braise
petit dessin
de jeu
deuil
en yeux
ouvert
sur la nuit
des fins


Tsvetaeva*



La Chose



Grille De Toile


Ça devait finir
en passe-temps
et jeu de main mortes...
ÉMOTION
Voir un instant
comme toujours
Engourdissement
de la Peur
sous peine
de perdre la tête
toute faite
conçue pour la folie
du jour
servant d'attrape
esprit (flambé de lumière)
Faux tout est faux
ça finit par croire
le vaporeux
le paradoxe
l'inconséquence
de l'hédonisme
au dernier souffle
amertume
Voyageur de l'impasse
au tombeau
des énergies fossiles
au nouveau-né
régressant en violon
de Rimbaud
en putréfaction
des belles jambes
d'un système
en assomption
pendue au lampadaire
technique du quotidien
et misères des mises
en tutelles
des cervelles peintes
par Géricault
ou Bosch Bacon
Mais quoi
la Chose araignée
crachat chez Bataille
poire pomme...
Dieu chez Cézanne
la foi tu vois
sans queue ni tête
poltron chier
chez Artaud
Tas de chairs
pétrifiées grotesques
à diamants or monnayées
de lui le MÊME
UN des uns
Enfin quoi encor...
avancer dans le fond
écrire ton
cercueil d'assassin
mangeur de lui-même
le UN des uns
en TOUT et PARTOUT
Ça voltige dans le très-bas
tout au fond des boues
En avançant
cap au pire
laissé ici tout espoir
pour une danse endiablée
du bon Dieu
sur la souffrance
qui emmerde le calcul
la douleur qui crie
dans le silence
du pain bénit
des gagnants de lotos
de la mort de l'autre
en quantités de ruses
qu'il faut pour faire semblant
que le bonheur ça se gagne
en ENFER!
Abîmé chaque fois
de renaissances semées
dans le four à belote
de mots
d'idées
d'opinions
comme ici
dans ces mots
qui redondent
s'annulent
se contredisent
en bêtises
sottises
avançant en arrière
dans un mouvement
excrémentiel à perpette
fleurs des morts
T'es bien morte
roses beautés
fissurant
le ciel d'agonies
accouchant de bibelots
de sauve qui peut
en somnifères
histoire à vide
d'os et d'eaux pourries
de la vérité quotidienne
en plein jour
pas de volcan
sous le crane de dépense
à perdre la règle à calcul
de l'enfermement
par acquiescement
à la vérité trouvé
le perd allé cendres
et poussières
RIEN

Chose est en fin
partout en tout
dans le grand sommeil
éternel sans savoir
quelque chose
sur la Chose
qui est la cause
de toutes choses
en RIEN justement
pour cela MÊME
Mozart quintet k581
du rêve...que ça
le reste ça dépend
pas de ça...
Patience chérie!!!
Tenir la fissure
ouverte matri patri
fratriarca cul-de-sac
du culte du cul
Sur l'Art
qui n'intéresse
que le résiduel esprit
au clavier mal tempéré
d'une tristesse
immonde...où abonde
un fourre tout
de zéro zoo
au pouvoir d'assassins
du bien et du mal
où tout se justifie
et la Chose Bouffe Troue
Art des évanescences
des arrêts de la Chose
des poussières
sur socle post-attente
en fin de crépuscule
...comme le RIEN
de la Chose





Un Point


Chemin De Nuit


Voir voir et voir
encor
que ça un flou
un vague...
ce qui a été
est conservé
mais d'abandon
donné
pour en finir
avec les multiplier
par milliards
Que du bluff
pas envoûtement
farce attrape
TOUT trou sans fin
au fond d'un cul
en forme de poire
à Satie Daumier
à la voie la marche
aux yeux qui brillent
pétille de noir
refaisant sans fin
la traite du trait
sans doute
pour tenir lieu
de main bougée
dans la Mort

Pas LÀ
Absence de fait
pat t'attend
tu sais tu vois
tu crèves d'enfer
de hasard
luciole éteinte
gangrène
l'amputation
la mort
(tronçon immobile)
Rimbaud
Où tu sais fuir
vers où verrous
qu'est-ce que tu crois
ce qu'il n'y a pas
de solides solitudes
simplement
l'Effroi
les froids
point nul
inutile splendeur
au bout du conte
le jugement
avait son lieu
ses juges
les mots à maux 
et ses larmes
ses joies défaites
tenir retenir
cartographier
cette chose
ce mal infini
qui monta dans l'âme
pour tomber...
Au fond sans y parvenir
car l'éternité retrouvée
depuis toujours cela
qui ÉTAIT

RIEN mais quoi?
Erbame dich Bach
et des dieux...
sous cendres
encor beaucoup
plus profondément
jusqu'au feu
Plaisir de dire 
le RIEN en Silence
malgré TOUT
Au fond
un gouffre
et un autre encor
Mais qu'est-ce que
cette patente à gosse?
Des limbes
apprivoisant
l'impossible
Effroi qui vient
là juste là...le UN des uns
de la MORT

Et des mots en cercle
dantesques kafkaïens
encagés engagés...
du ciel et de l'enfer
Mais ce lieu
d'effleurement
de frôlement
d'un désirant
toujours mirage insistant
captation rendant captif
capitalisant sur la récolte
de la poussière
du socle à musée
en attente du RIEN éternel
où rire parce ce que
ce n'est pas drôle
la répétition de l'esclave
et du maître et vice-versa
un jeu pour eux
du UN des uns
mort ou vif
Verrous
Atomique apocalyptique
eschatologique
absurde métamorphose
du plus Grand
Contradictoirement
TOUT cela OUI
L'éternité
un caillou dans le temps
LÀ l'éternel dissout
dans la matière
le secret
du dire perdu
en l'insensé séjour
campé au Paradis
d'infimes évanescences
allouées par petits dessins
pour RIEN

Prédation
guéguerre
no way ensablé
de mirages devenus
l'aphasie des troupes
venimeuses
festives
d'extermination
dernière
tandis que l'ICI
impose sa splendeur
aux élus passants
Ailleurs Ici Même
chargé de lumière
illuminant les entrailles
de la bête immonde
où le feu brûle
la part d'ennuis
de malheurs
sans qu'un dieu
nous veille
absoute
Mais l'Art en osmose
avec la Chose Monde
Enfin arrivé au point
de l'arrière-monde
liquéfié des pierres
vapeurs nourricières
du LÀ ICI MÊME
souffle éphémère
de la Mort
servie sur part de rêves
cauchemars squeletteux
de poudres d'os
pour enfants de nananes
nés par suicide interposé
de l'infime présent
qu'a retiré la poésie
avant d'abandonner
l'oasis de passage
en l'état bidon de Tarkos
Tri Cri bouché
de cendres et poussières
présentes d'absence
pas mort pas là
pas pantoute qu'outre
d'eau salée des futurs
antérieurs...L'AILE
chérie...
Transiter d'amour
à Amouir à Voltige
tombant des nues
transes en dents
dalles tombales
seuil pour autre
jamais plus...
LÀ s'éteint la lumière
du Camp Point







8 mai 2019

La Tappe Du Pied


Demain De Mémoire


Du vire tu L
invisible
abus du visible
débranché
de la boucane
du dessous
des terres
à mémoire
de Beautés
TOUJOURS
pas pour tous
ni pour Personne
innommés pas  LÀ
encor inconnue
trop fatiguée
de mains à parois
bien sûres
à clavier ignobles
sur du gravier
d'arasement
de la Sainte-Victoire
par le monde d'effroi
de la cellule d'extinction
d'à peu près tout
ce qui bouge
en un avenir virus
virant Debord
surveillant
les spectrateurs
dans le noir
de tous les retours
à l'universelle
orchestration
de 25 tappeux de pieds
pour un violoneux
en désaccord
avec le fa dièse errant
pour tout dire
malgré la lettre volée
d'Edgar où la dédicace
des Fleurs Du Mal
à son lecteur du beau
de l'air
Un voyage
en Cacanie
sans qualités
Tout est visage
ou qu'importe
ceci aura été
que du pillage
8 ou 9 milliards
de multiplications
programmés
et l'Art se cache
se présente absent
dans les buissons
du mouroir
à la grande table
du mange monde
Art de...mais de quoi
s'agit-il???
Pas d'une fesse de jambon
ni de Jupiter que d'Adam
et Ève...
Art de tout
ce qu'on voudra
excepter du mensonge
du faire RIEN
de moins
qu'un spectre
dans le spectraque
détectant les indices
du désir
d'imaginer
quelque chose
de la VÉRITÉ
de passage
ICI MÊME
proématique
Chant libre en
en LÀ si seul
d'en faire signe
à pépier de l'inutile
jeu de mise
en traits de peines arts
à regarder de près
ce qui monte
en tombant du haut
de la Grande Mémoire
assemblée d'autour
cadrant l'inconnue
d'effroi et amère
enfer de Beauté
toute picturale
tenant lieu du peu
...RIEN

La couleur
la craie
le gris des cendres
en gains capitaux
sur linceul
et chaux vives
au vent des blanchies
des perles à boue
du saccage d'éternité
par temps mort
sans histoire
retour éternel
démonscratique
cela a passé
personne à l'horizon
désert nietzschéen
épidémie de sautes elles
et multiplication
des puces sur le dos
de l'invisible néant
d'air que dalle
L'ossature a tenu
le greffon de chair
lambeau d'abandon
de pas de ce monde
au dernier instant
de lumière
de L'ICI MÊME
s'éteint l'Infini
reprend sa création
Quand s'est raté
Cézanne passe
à une autre toile
le chemin sera long
en avançant vers la fin
se racrapote la foire
aux ordures
Un corps fou tête coupée
courant après sa tête
Soutine avait lui
bien vu l'affraire
de l'oeuf et la poule
...Y a pas que y a pas
y a pas que la France
qui crève le ballon
a fait le tour
crevé de fatigue
et dérangé le climat
en se dégonflant
bien dit mal dit
on peut comprendre
que cet air irrespirable
est le fruit de la conquête
américaine d'Hemingway
Miller et les classiques
la liste est longue
et le patriotisme court
mais dure longtemps
(spermes de guerre)
dit le poète Art-O
Allons enfants de la fratrie
papa est en haut
qui fait son dodo
maman est en bas
qui fait des gâteaux
"Le coeur de l'homme
est creux et plein d'ordures"*
Oui l'Art après tout
qu'est-ce???
Un grand orchestre
100 tappeux de pieds
un joueur de piano
beaucoup d'épeler
et peu de lu
Toujours ou presque
proématique
"Bienvenue,
grâce ineffable
de l'extinction
des jours"**
Et sang draps
la Sibérie des morts




Pascal*
Whitman**