Chemin De Nuit
Voir voir et voir
encor
que ça un flou
un vague...
ce qui a été
est conservé
mais d'abandon
donné
pour en finir
avec les multiplier
par milliards
Que du bluff
pas envoûtement
farce attrape
TOUT trou sans fin
au fond d'un cul
en forme de poire
à Satie Daumier
à la voie la marche
aux yeux qui brillent
pétille de noir
refaisant sans fin
la traite du trait
sans doute
pour tenir lieu
de main bougée
dans la Mort
Pas LÀ
Absence de fait
pat t'attend
tu sais tu vois
tu crèves d'enfer
de hasard
luciole éteinte
gangrène
l'amputation
la mort
(tronçon immobile)
Rimbaud
Où tu sais fuir
vers où verrous
qu'est-ce que tu crois
ce qu'il n'y a pas
de solides solitudes
simplement
l'Effroi
les froids
point nul
inutile splendeur
au bout du conte
le jugement
avait son lieu
ses juges
les mots à maux
et ses larmes
ses joies défaites
tenir retenir
cartographier
cette chose
ce mal infini
qui monta dans l'âme
pour tomber...
Au fond sans y parvenir
car l'éternité retrouvée
depuis toujours cela
qui ÉTAIT
RIEN mais quoi?
Erbame dich Bach
et des dieux...
sous cendres
encor beaucoup
plus profondément
jusqu'au feu
Plaisir de dire
le RIEN en Silence
malgré TOUT
Au fond
un gouffre
et un autre encor
Mais qu'est-ce que
cette patente à gosse?
Des limbes
apprivoisant
l'impossible
Effroi qui vient
là juste là...le UN des uns
de la MORT
Et des mots en cercle
dantesques kafkaïens
encagés engagés...
du ciel et de l'enfer
Mais ce lieu
d'effleurement
de frôlement
d'un désirant
toujours mirage insistant
captation rendant captif
capitalisant sur la récolte
de la poussière
du socle à musée
en attente du RIEN éternel
où rire parce ce que
ce n'est pas drôle
la répétition de l'esclave
et du maître et vice-versa
un jeu pour eux
du UN des uns
mort ou vif
Verrous
Atomique apocalyptique
eschatologique
absurde métamorphose
du plus Grand
Contradictoirement
TOUT cela OUI
L'éternité
un caillou dans le temps
LÀ l'éternel dissout
dans la matière
le secret
du dire perdu
en l'insensé séjour
campé au Paradis
d'infimes évanescences
allouées par petits dessins
pour RIEN
Prédation
guéguerre
no way ensablé
de mirages devenus
l'aphasie des troupes
venimeuses
festives
d'extermination
dernière
tandis que l'ICI
impose sa splendeur
aux élus passants
Ailleurs Ici Même
chargé de lumière
illuminant les entrailles
de la bête immonde
où le feu brûle
la part d'ennuis
de malheurs
sans qu'un dieu
nous veille
absoute
Mais l'Art en osmose
avec la Chose Monde
Enfin arrivé au point
de l'arrière-monde
liquéfié des pierres
vapeurs nourricières
du LÀ ICI MÊME
souffle éphémère
de la Mort
servie sur part de rêves
cauchemars squeletteux
de poudres d'os
pour enfants de nananes
nés par suicide interposé
de l'infime présent
qu'a retiré la poésie
avant d'abandonner
l'oasis de passage
en l'état bidon de Tarkos
Tri Cri bouché
de cendres et poussières
présentes d'absence
pas mort pas là
pas pantoute qu'outre
d'eau salée des futurs
antérieurs...L'AILE
chérie...
Transiter d'amour
à Amouir à Voltige
tombant des nues
transes en dents
dalles tombales
seuil pour autre
jamais plus...
LÀ s'éteint la lumière
du Camp Point