17 avr. 2019

De Voir


Traits
De Pigments
et lignes


Attrapes
assassinats
pièges
à mort
trapp'oeil
LÀ pas là
soupirs
souffles
rythmés
contenus
fragiles
banc de sardines
Moby Dick
(déglutition
stellaire
amalgames
de choses
et d'autres
éternuements
morvias
fientes...)
mixe rixe
fixe
et engloutie
de LÀ
sans socle
hasard
de la déroute
RESTE
RIEN

Insupportable
TOUT UN UNS
petit dessin
répétant
tant et tant
tenir tenant
l'évanouit
Mémoire
à oubli
répétitive
en trie
de mains à main
sans land
de mains...
Voilà le visible
Visible
Offrande LÀ
maquis saut
élévaction
multicolore
en GRIS
de lignes
convaincue
Re TENIR
contre mort
m'art...
Et l'incertitude
proématique
résidu hérétique
brise coeur
du lâcher
pour conte
d'émerveillement
en pure perte
du début
à la dernière dérive
sur épave
de pavé sentier
pourtant ce VISIBLE
les souliers
de boues de misères
et pauvretés
La Beauté
c'est le terrible
quand tu es là
au fond
c'est de l'Amour
qui meurt
Qu'est-ce que l'Art
points et traits
tenants lieux
de quelque chose
à mains nues
d'humains
en sa vérité
pour RIEN

Quand on pense
à la mort...
'Nous sommes
dans l'erreur
quand nous croyons
être dans la vérité
et inversement
"l'absurdité
est le seul chemin
possible"*
Petits dessins
pour poursuivre
Pas de doute
pour suivre
un doute...
Du terrible
d'Amour tendre
ou qu'importe
paradoxe chérie
sachant...LA MORT
et son Paradis
sur Terre...
Mots impossibles
c'est sans fin
des maux
qui vont avec
pour passer
de trépas à trépas
et l'Art pour ne pas
trépasser les limites
de la lumière
Faire durer le doute
dans la question
du déchirement
d'Amour

Tout rebâtir
sur les os
blanchit
des jardins
rêvés
de tendres
mains
à crevasses
semant
en germe
d'éclosions
feux d'artifice
à géométries
enfouies
invisibles
cachées
au désir
qui conduit
les désirs
à la musique
du vol du canard
fléché
Saint-Sébastien
des tauromachies
etc. etc...
ICI
IL Y A
SILENCE

Massacre
d'innocents
des Gaspards
Gilles Nicolas
Vincent
prix des naïvetés
de l'Erreur conçue
comme
ce qui devait...
arrivé Karma
destin...
Tout se justifie
rêve cauchemars
mais OÙ???
d'OÙ vers OÙ?
Danse avec le cadavre
la Mort...
L'avenir...
Qu'est-ce que l'Art
après la Fin...
L'Image n'a jamais
eu lieu sans lieu
passé...présent futur
éphémère chose futile
inutile un rien de plus
avec RIEN
Histoire ou pas
milliards de uns ou UN?
Autour d'un cadre encadré
où prend forme
l'ossature sensibilisée
déblatérant
en chair de poule
sur le Réel
dansant avec son début
sa faim pour dire
et manger sa main
en dessin
l'espace-temps
de garder l'autre
pour de main...
Et voilà c'est repartie
nourrir la dévoreuse
ouvrir l'oeil-de-boeuf
dedans dehors
l'arène régnant
sur la production
sanguine de la mer Rouge
encor ça recommence
(il y en aura d'autres
après nous)
disent les camps
du Camp...
Faut que ça saigne Boris
Quelques sanguines
dès les premiers théorèmes
du point et ligne sur plan
élevant d'un cran l'icône
en Offrande
au plus Grand RIEN
de ce monde CECI


T. Bernhard*





La Pelle Proématique


Mains De Lignes
À Musées


Insensément
en vue de ce RIEN
infini où TOUT
coïncide
Un OUI faire
au précipice
la part d'un pont
tout en BEAUTÉ
menteuse en vérité
ICI MÊME
et même
si s'était Vrai
et si c'est VRAI?
ICI le délire
délivre de la meute
de raison résonnante
des us ustensiles usés
mangeant les doigts
avec les doigts qui restent
par bluff biodégradable
dans l'investissement
destructeur...du produit
mondial brut....
Intuition du seul
si do ré
Répliques idiotes
du poète aux Harar
pour un temps d'ennuis
ennuyeux pour faire
rire M'Agrippe
aux mille pipes
toujours les mêmes
couilles sur le même
petit bonhomme
des prés hystériques
Rigueur rugueuse
sur un quadrille
etc...
Arrêter la musique
la main figée
au-dessus de l'ivoire
clair sur la jungle
du festin de Balthazar
par le vide élevé
des poussières en
sous-roulement de tambour
pour disparues RIEN
Coure toujours
pendu la corde
bien attaché
ô s'eaux de la Chose
tend la tension
devenant connu
des tombes baroques
en mousses
sur la pirogue
faisant l'amour
à La Cage Aux Os
insensés mieux
élévation des cendres
en tant que faire se peut
Pour dire...l'idiome
idiot du verset
ça fornique
en dessous de zéro
le gel refroidi
de l'ange vain
à terme
en de beaux draps
Faux penser à tous
les James jams sans sort
écroués par le tour
du monde en train
né pour des railles
et par elle de la petite
à la grande Jatte
aux points donnés
de la fin du temps
après le Camp
du UN des uns
entre autres
marche funeste
du pourquoi des poètes
pour tant de seuls à SEUL
créant l'unis vers sel
de la salle hier
Homère déserté des solos
pour six reines
sur le dos d'oeufs à coqs
pas dada
pour cinq cents
de boules noires...
Bref c'est jamais fini
et dure longtemps
ce qui ne finit pas
Peut-on mourir
en SILENCE de rire?
l'Absolue ment...
et le froid sous le casque
fera boule de neige
menant à l'éclatement
du mur là où Vincent
se creva le ballon
demeurant dans le mur
Faut attendre Ensor
à la plage avec Lautrec
se transmettant
ce qu'il faut pour sortir
la consanguinité
picturale
du trou de peaux
et la fin du compostage
après dire
ce brutal et sang sûr
les mains sales
des mots de choses
et d'autres

Mais attention
les bouches molles
les roulés de la langue
de porc dans le vinaigre
l'esprit est entre RIRE
et RIEN en gris
chemin faisant fit
à la monnaie
de la pièce en période
de famine
un dessin soufi
à rayer enrayé
dada pata et tralala
la LÀ traviata en vert
ubu l'élixir du trapèze
devant Dieu sait quoi
la vie?
Qui m'aime me suive
qui ça me L'Il Y A
(aujourd'hui plus qu'hier
et bien moins que demain)
en Rose c'est lui
déguisé en bol
de Marcel
Ceci le brillant
de la brillantine
des Three Stooges
essayant de vendre
la Joconde à la Poune
ou l'ampoule qui pond
est celle qui allume
Allons-y pour une valse
de tristesse...en folie pure
d'intelligence
d'apprentis sorciers
subventionnés
par la masse placebo
beau tant la vie
est bebelle
dès le début
avec Colombs
découvrant les blés d'Inde
que mangeaient les poules
avec les Basques
depuis bien avant
les pastèques
et le poulet basquaise
d'Arcimboldo

Art-o de rivière
envoûtante
aux jungles
du cheval facteur
portant sa pierre
au sus des liesses
affreuses crucifiant
Rachmaninov
bourgeois nanti staliniens
aux mélodies diaphanes
Rien de plus beau....
Penser dépenser
sagesse idiote chérie
cultivant la poussière
des ruines...
Imaginant M. Laisse Faire
s'attend à encor plus
de ses poussières
en forme de cendre
Des histoires vous croyez?
des litanies?
Le beau de l'errance
vu sous le silence
du tendre et des larmes
disparus dans le festif
des feuilles au vent
ramassées à l'appel
proématique
qui à la FIN
ayant cultivé
la poussière A des astres
apprêt à peinture
cherché midi à 14 heures
sur le dos de la coque
de l'oeuf Pascal
trébucha comprenant
que les mots
n'étaient pas tout
Qu'ayoille tu fais mal
à mon coeur d'animal
sortait l'étrier l'enclume
et le marteau des soieilles
du ciel tombé sur le sex
des entrailles et bénis
soit qui mal y pense
Le divin Marquis
sous la marquise des anges
tirèrent du canonique
"les mots sont
des pistolets chargés"*
Risible mais vraisemblable
possible TOUT EST
POSSIBLE surtout
l'empire à maux
qui n'en finissent...
Enfin toute chose
à une fin...
Alors bon voilà ça fera
le déversement
du wawaron qui en à mort
de la commune ni action
des blancs chauds infinis
tricotant des mailles
à finir


Sartre*





4 avr. 2019

Cendres En Tête


Croquis
Pour Ex-Traits


Voici
descendent
tisons
des cartes
entend
de jambes
à maintes
reprises
du bout
des doigts
pieds
orphiques
Tac tac tic tac
tic sauvage
carnavalesque
virtuose
Échappé
du linceul
assilaire
pour un autre
Nijinski
pour suite
en rond
de cages
Gauche droite
milite à taire
coincé
ou Gleen en K.O
pilulés
de maladies
terrestres
Marionnettes
sur fil de fer
ENFER Vérité
toute nietzschéenne
sacré d'amouir
Phoenix
des dieux
en milliards
de passés dates
sous le soleil
d'où s'étendent 
ces métamorphoses
de verbes
en verbiages
qui finiront
en glossaire
au fond insensible
hérité des froids
enfers de terre
envers l'envolé
des cendres
au vent choisit
des morts anciens
Ceux qui ne le croyaient pas
l'Oubli les a changé...
en chairs de poules
outragées...au bureau
scrutant les mord aux dents
Valse Shostakovich
compromise sur le fil
du rat du bol
filant musique
pour d'immatures
notes de jeunesse
dilapidées
par paternités
de fils en filles
au Cercueil
des contes à rebours
au retour à Ithaque
peinés loupant sa maille
l'étincelle où monte
Marx de la terre
en vert le ciel
d'outils et fourches
libérés
du labeur de dépérir
des devenir violons
hydres d'associations
au mode d'emploi
pots et tiques 
des chaussures
devenant bottes
made in modo
Ici dire pour dire
est pratique usant
tout ce qu'elle peut
branler du manche
aux sales petits secrets
du cigare cul bain
en main éjectant
la révolution
à la médecine
éructé par Montaigne
Placebo sur l'erreur
comme réussite
ça sert d'os
à la branlette
du né pour
nourrir la folie
de ne pas l'être
Kant on est philosophe
con s'appelle
manche de pelle
et con s'appelle plus
quand le manche
est cassé rossé
roussit cloner
pour fin dépôt
de cendres en tête
Art oui mais
qu'est-ce que cette chose?
Idiotie mots arts
en douanier
marchand de fruits
facteur assassin
alcoolos partout
en chevaux de trois
quatre...cinq déviants
jouant baque
en poubelle
marges pages
causant du d'hommage
pour amuser
moqueurs critiques
perroquets coincés
pognés dans la toile
dans le pas aime
dans la part p'tit sillon
du dedans dedans
Art quelle importance
après le vide sanitaire
de destruction massive
des synapses ..
Art d'allumer la lumière
dans l'Enfer de la horde
surveillée dirigée
contrôlée par lui
le UN des uns
débranchant la plug
de madame prise
Là il fait noir
dans le monde à soir
Art tenir s'en tenir
sang cent sans...
Beaucoup d'épeler
peu de lus
des syllabes qu'on sonne
appelant les mots mis
aux bourgeons de Marelle
de Cocagne Graal
en Paradis de Chimères
et Merveilles
en un ciel TOUT 9
pour les zéros du temps
de Disparition
tenir en Vie la Mort
devenant un petit dessin
à digérer l'Art
en rots et gaz
préparent l'indéfectible
croyance en la Mort
qui vient...
Ayant retrouvé
le lin seul
quelques pigments
feront l'affraire
en rouge cadmium
pur sang séché
de Kasimir
changé en zéro
des formes
et sortit du trou
de la caca démie
par Offenbach
au galop avec soeur
Marie Aucoin
de Duramettre
attendant Dieu sait quoi
un suicide collectif
mettant en crisse
à peu de chose près
tous les seins contaminés
à la mélanine
Aujourd'hui fonce
à la diable...au vert
quoi au juste diantre
Rossinante à cheval
sur un mouton de mer
bergère d'A sure
pour noway...
Et si on si mettait
la casserole...
de en avançant
c'est l'empire
du proématique
Bord de néant d'air
sale et d'homosapeines
...
Jouer aux cieux
fermer les yeux
jouer à la marelle
ou aux billes...
Étincelles...
on n'y est plus là
une défection
d'un devenir masse
quand on pense
si fort l'avion tombe
dans la culture
de l'état du Monde
UN parfait dr Mabuse
ou Einstein on beach
Le monde dentier
a certainement un sens
bas blanc bas noir
puisque les premiers mots
furent prononcés
dans l'étang quoique
quoi que couacs
L qu'elle merde...
t'avais raison
chaque jour...
Échec a toute élévation
même sur un clavier
bien tempéré
Tristesse...sans bonjour
"Qu'importe la tristesse
s'il y a eu dans le temps
quelqu'un qui s'est
dit heureux"*
à moins de déjouer
le je joue Je du do
dit vain décapotable
capote pas Trou man
là des capotes table
UN le cirque parfait
rond rond la pataphyfon
fonfon...TOUT au fond
c'est ça jamais fini
Tout a repris depuis
le début du de la fin
des finfinos
sous forme d'humain
...Du noir
les douleurs
d'avant lumière
ce poudroiement
d'amour léger le lourd
attrait de la tombe
rêvent rêvées
pour de vrai!
Être suifs ces cendres
noircies de feu
à bout d'os
d'offres à la demande
Tout ça fini
va finir s'éteint
folie du jour de la nuit
nuit et jour...
Tenir de boue séchée
par vent de sursaut
cendre en tête
amoncellement
d'éternels instants mortels
C'est LÀ cela semble
angoissé...
"Je suis de mon coeur
le vampire"**
Qu'est-ce que tu crois?
Combien de coup
en corps?
Échec à main levé
...un trait dix traits
attraits
tu danses
tu voles
tu t'envoles
enfumée...
et cendres de l'acte lié
du sens...
distrait ces morts
qui composent
fracassent
le lie des choses
Écoeurement
des grottes à mains
tenant le flambeau
des libres vivances
Où tenir et quoi
pourquoi ce repas
des chairs compostées
bouillons de cul
inachevable culte
cultivé des tremblements
de feuilles en jambes
de Bellmer...

Saut de lignes
alignées
dehors 
le visible
rendu visible
art des champs
de pierres
en bâti
de folie
calculée
Calcutta
en compte
Dieu est mort
le reste
est pas fort
Un cheval
cravaché
au sang
un monde
de même
et du cul
au coup
pour coup
drame
en UN acte
des uns
aux autres
à l'os
en jeu
poupée
d'Alma
malheur
à la 10 ième
tu meurs
BEAUTÉ
et puis après
tu verras
on se rencontrera
Libre de quoi
en Somme?
"Le langage
est un ensemble
de citations!"*
Il était une fois
qui sait peut-être
qu'en un instant
de lumière lueur
clarté...
Où la pensée
magique pris feu
s'enflamma 
pour quelque chose
sur TOUT aveugle
Rendre visible
le visible
le feu rouge
les vertes prairies
quand la neige
blanchie
les cimetières
là où les oiseaux
picossent la Vie
chakra sacra
avec la pêche
aux chiens à laqua
des vies d'anges
oui hors cons postes
marteaux cent maîtres
des autoroutes
imposables
en cris d'hommes
sans hommages
à la couleur
du Grand N'importe
On n'y est
voilà un chat ronronne
beau très très froid
sans bruits feuilles
tombent du ciel
qu'elles veulent
indécisions
infinies
contradictions
et Célesta
Servitude
du salut au UN
des uns tyrans
tirant tirés à bout
darwinien TERMINER
Visible le visible

Ceci n'est vraiment pas
une pipe...Mais
ceci pourrait faire penser
à une bouche pipant
la pipe en bulles
de savon faisant
plaisir à J. Koons
sur la scène absente
d'elle-même...
tentative caduque
coup d'épée
dans la balloune
de l'air idiot
tentant de dire le néant
Au vent le mot art
peu beaucoup
rendre visible
le visible
visiblement
LÀ ICI MÊME
15 pour quartet
sourd au bord
de l'abîme
en voltige bleu Yves
Gaston le réprimandant
l'enclume changée
en clochette
proématique
sonnant le glas
"ne parle pas
c'est par la parole
qu'on devient
indigne de tout"***
Très près tout près
s'en faire exprès
prêt une purge
un vide sanitaire
Heureux de RIEN

Pigments
autochtones
des mains
pigmentées
du sang
ongles
et doigts
imprévisibles
signes
mis à l'arrêt
d'autobus
graffitis
dans le métro
crématorium
d'L d'os
en pleure
vers l'île
des Pinnipèdes
des Atlantes
Allons partons
sans bruits
à Paris ou par ici
après avoir passé
le palier




Borges*
Baudelaire**
V.L. Beaulieu***





31 mars 2019

Nulle part


Si Mi L'Air
d'Os Ré


À tent
encor
accroche
tiens
biens
Ça passe
Et né
néant
fugue
âge
futile
chaleur
de l'astre
feu de paille
éternuement
morgue
saisons
un jeu
comédie
tragédie
spectraque
après
tu vires
de bord
en vers
et contre
tu reviens
Nature natures
Sang séché
des mémoires
anciennes
de l'autre
bord
à l'envers
des chimères
tournesols
vingt cents
milliards
de soleils
Avant
dès le a
et après z
avant en avant
bourdonnement
de cellules
uni-vers
Allons
nulle part
ICI
seul à danser
pour les étoiles
du bal masqué
du grand ART
Élévation
d'un cran
en dessous
des souterrains
là où les os
marbres noirs
ont la légèreté
des plumes
Attendre
entendre
voir
revoir
encor
requiem
Chie mère
chie père
frère soeur
chipie
compost
montée
des chaleurs
préhistoriques
et goulags
au Camp
Vol quand
volcan
des fumées
des abattoirs
de la prédation
et du pillage
garder hors la vue
l'avortement
du Paradis
en Enfer
...Faire mentir
le dessin en vérité
par entêtement
Les choses
qui vont demeurer
ICI MAINTENANT
et toujours
RIRE RIEN
un souffle
Du tragique
sur croûton
de pain ranci
des plastifiés
des seins
de la foule
matriarcale
90 ans
se casse la dent
en mâchant
sa gomme
et les souliers
du philosophe
vernis de justifications
pendu pour avoir
dévoré sa femme
qui avait avalé
la ciguë...
C'est si peut dire
que je t'aime
Attendre ta mort
la mort à toi
dessines-toi des morts
Éparpillement
de la pensée
s'évanouit
ne veut ne plus...
disponible
aux UN des uns
sous vers où...
il soufflait
tellement
de monde
qu'il n'y avait plus
de choix à faire
scellé pipé
Abattoir
d'endormies
rouges aux cris
des astres
C'est sans suite
de dents
pas pour chanter
frère Jacques
Distance
des mortifères
pour la peinture
la mort et la vie
Stèle
vieux fou
tête d'art
cirques et tapages
la liberté
quelle misère!
Il y a et puis
l'Ode à l'Amour
des mots à maux
Saint-Germain-des-Prés
de la couleur
de la couleur batailleuse
présence
de vraie Vie
dans la marmite
à Mourir d'Oubli
Aujourd'hui
le soleil brille
de tous ses feux
de cendres
Sous peu de retour
à l'île chez nous
après l'horreur
du passage
Au fond tout au fond
comme au plus haut
des cieux
LÀ où le JE
retrouve le créant
du ne pas savoir
pas besoin c'EST ÇA!
Pas d'Enfer ICI
MAIN TENANT
LA PART du RIEN
"Me voici devant toi
pour t'adorer.
Ô mon dieu qui n'est
que moi-même..."*
Et Saïs le voile
et forme de prière
..."Alors, l'Empereur
Inflexible condamna
le Grand Peintre
à être pendu. Il ne serait
soutenu que par
ses deux gros orteils.
Lorsqu'il serait fatigué
...
Il se soutint d'un seul.
De l'autre, il dessina des souris
sur le sable.
Les souris étaient si bien
dessinées qu'elles montèrent
le long de son corps,
rongèrent la corde.
Et comme l'Empereur
Inflexible avait dit
qu'il reviendrait
quand le Grand Peintre
fléchirait, celui-ci
partit à petits pas.
Il emmena les souris."*
Alors
(un étang
une grenouille
et plops...
ou bien ou bien
laissez-moi vivre
ce qui m'aide à vivre
et chante moué
alouette sans fausses
notes...)
Tenir de l'autre bord
de tous les bords
tout autour L'L
en gris and blue
la nuit sur le mont-Chauve
au son de Turangulîlâ
sur deux chevaux
de Music
hors du CAMP
et par suite
de plusieurs morts
le Paradis tu sais...
on l'a vu...
ICI MÊME
réveillé par des oiseaux
pépiant dans la neige
la Chose
encor engloutie
dans les rapides
au fond tu crèves
et toujours
Paradis
le couteau sur la gorge
Paradis
encor en corps signe
en chemin de Sortie
vers d'autres
mensonges
sans importance
créant du souffle
respirant des images
à la lumière
de ce RIEN
en écrire A-BLANC
Une purge
Allons Nulle part
dessine-moi
juste pour dire
un bruit
un son
une musique
sur de l'air frais
du Paradis
part a dit
Des sons en mots
rythmant sur le feu
ancestral et micro-ondes
le sang des viandes
assaisonnées
de fleurs arrachées
biotechniquement
changé en babounes
au nez du riz
à la face
arasée
désertée
des lèvres
se sauvant
en pieds d'athlète
et habillés
en peau de vaches
déguisés
en pleurs...
Devront se ressaisir
au chant des champs
du champ Villon
c'est 14-18, 39-45
au Camp de toujours
Comment sortir
de ce merdier?
Éphémère
le marbre
les dix millions
de galaxies
les pétales d'êtres
RIEN c'est certain
c'est pas RIEN
c'est mieux c'est
EST

Vénus de corps
a sonne
en chat de terre
arrive
et des débuts
9 au feu
qui crie
au bord de la scène
13 A tous les cadavres
par travers
Enlève ses collants
où on voit un tableau
jaillir de la roue
du ciel
des désirs
frauduleux
de la vente
aux ans chair
grisailles infantiles
d'attrapes
chaperon rouge
Tournures
freudiennes
en ratatouilles
parachutés
d'idiots changés
en grands hommes
pour la Milos
du sculpteur
téléporté par un conte
sans dormir debout
sans bras itout
Ruines au dépotoir
de l'insensé
et mystère infini
de cela qui insiste
sur ces choses
et d'autres...
L'ensemble des faits
des évènements
qu'un tohu-bohu
orchestré ou pas
dans un avalement
de maelström
en une conscience
variable perdue
en d'infinis
phénomènes étranges
et histoire d'en rajouter
des tas de bibittes
d'espèces en instincts
mimant au plus près
la molécule à côté
se croyant
à la bonne affaire
au bon moment
et à la bonne place
Ici un Roi
là un gueux
un fou
en plusieurs
l'inverse
cherchant ou pas
là kôan là l'extase
là le LÀ là lalala...
Encor un poète
un voyant
un génie
un idiot
un personnage
un chat
un tyran
un tirant le diable
dans l'eau bénite
enfin à quoi sert
ce branle au bas érigé
en pouvoir jouir
d'un petit coup
volcanique freudiens
sans dessein autre
que la répétition
de tout ce qu'on veut
désir en qu'importe quoi
un besoin de croire
ou pas en lui le MÊME
UN des uns pensant
sans penser
dépenser
ses pensées
pour lui SEUL
ayant dépassé
son temps limite
alloué par le RIEN
pour en finir
avec TOUT
et RIEN
en rien du tout
supposé donner
la réponse
au pourquoi
de la merde
changée en or diamant
du faux des vrais
disparut dans l'action
de l'Action universel
des us usés jusqu'à
la corde pour se pendre
Sans fin le tourbillon
philoentropeauxbestiaux
ononoriscausetoujours
suissid'airtuvoustous
murmurantledernier
desmotducamp
diratonlavérité
etccteeet etc
La Beauté
sauvera le monde
d'Idiosky amère assise
sur les genoux nihilistes
du mauvais génie
a musée d'amuser
le vent
l'orage
les pluies
bref la météo
des semblables
changés en amateur
filant l'érection érigée
en attrait pour girouettes
caca où êtes-vous
pour en finir
et des goûts
des dégoûts
des égouts
à ciel fermé
des becs à Miamiou
la chatte de la voisine
qui ne regarde qu'elle
et quelques distraits
des pompes à jouir
et funeste
Louis de Funèbre
ramassant au passage
la mise à feu et à sang
de la poussière
sur le socle de l'Art



Malraux*