Si Mi L'Air
d'Os Ré
encord'Os Ré
À tent
accroche
tiens
biens
Ça passe
Et né
néant
fugue
âge
futile
chaleur
de l'astre
feu de paille
éternuement
morgue
saisons
un jeu
comédie
tragédie
spectraque
après
tu vires
de bord
en vers
et contre
tu reviens
Nature natures
Sang séché
des mémoires
anciennes
de l'autre
bord
à l'envers
des chimères
tournesols
vingt cents
milliards
de soleils
Avant
dès le a
et après z
avant en avant
bourdonnement
de cellules
uni-vers
Allons
nulle part
ICI
seul à danser
pour les étoiles
du bal masqué
du grand ART
Élévation
d'un cran
en dessous
des souterrains
là où les os
marbres noirs
ont la légèreté
des plumes
Attendre
entendre
voir
revoir
encor
requiem
Chie mère
chie père
frère soeur
chipie
compost
montée
des chaleurs
préhistoriques
et goulags
au Camp
Vol quand
volcan
des fumées
des abattoirs
de la prédation
et du pillage
garder hors la vue
l'avortement
du Paradis
en Enfer
...Faire mentir
le dessin en vérité
par entêtement
Les choses
qui vont demeurer
ICI MAINTENANT
et toujours
RIRE RIEN
un souffle
Du tragique
sur croûton
de pain ranci
des plastifiés
des seins
de la foule
matriarcale
90 ans
se casse la dent
en mâchant
sa gomme
et les souliers
du philosophe
vernis de justifications
pendu pour avoir
dévoré sa femme
qui avait avalé
la ciguë...
C'est si peut dire
que je t'aime
Attendre ta mort
la mort à toi
dessines-toi des morts
Éparpillement
de la pensée
s'évanouit
ne veut ne plus...
disponible
aux UN des uns
sous vers où...
il soufflait
tellement
de monde
qu'il n'y avait plus
de choix à faire
scellé pipé
Abattoir
d'endormies
rouges aux cris
des astres
C'est sans suite
de dents
pas pour chanter
frère Jacques
Distance
des mortifères
pour la peinture
la mort et la vie
Stèle
vieux fou
tête d'art
cirques et tapages
la liberté
quelle misère!
Il y a et puis
l'Ode à l'Amour
des mots à maux
Saint-Germain-des-Prés
de la couleur
de la couleur batailleuse
présence
de vraie Vie
dans la marmite
à Mourir d'Oubli
Aujourd'hui
le soleil brille
de tous ses feux
de cendres
Sous peu de retour
à l'île chez nous
après l'horreur
du passage
Au fond tout au fond
comme au plus haut
des cieux
LÀ où le JE
retrouve le créant
du ne pas savoir
pas besoin c'EST ÇA!
Pas d'Enfer ICI
MAIN TENANT
LA PART du RIEN
"Me voici devant toi
pour t'adorer.
Ô mon dieu qui n'est
que moi-même..."*
Et Saïs le voile
et forme de prière
..."Alors, l'Empereur
Inflexible condamna
le Grand Peintre
à être pendu. Il ne serait
soutenu que par
ses deux gros orteils.
Lorsqu'il serait fatigué
...
Il se soutint d'un seul.
De l'autre, il dessina des souris
sur le sable.
Les souris étaient si bien
dessinées qu'elles montèrent
le long de son corps,
rongèrent la corde.
Et comme l'Empereur
Inflexible avait dit
qu'il reviendrait
quand le Grand Peintre
fléchirait, celui-ci
partit à petits pas.
Il emmena les souris."*
Alors
(un étang
une grenouille
et plops...
ou bien ou bien
laissez-moi vivre
ce qui m'aide à vivre
et chante moué
alouette sans fausses
notes...)
Tenir de l'autre bord
de tous les bords
tout autour L'L
en gris and blue
la nuit sur le mont-Chauve
au son de Turangulîlâ
sur deux chevaux
de Music
hors du CAMP
et par suite
de plusieurs morts
le Paradis tu sais...
on l'a vu...
ICI MÊME
réveillé par des oiseaux
pépiant dans la neige
la Chose
encor engloutie
dans les rapides
au fond tu crèves
et toujours
Paradis
le couteau sur la gorge
Paradis
encor en corps signe
en chemin de Sortie
vers d'autres
mensonges
sans importance
créant du souffle
respirant des images
à la lumière
de ce RIEN
en écrire A-BLANC
Une purge
Allons Nulle part
dessine-moi
juste pour dire
un bruit
un son
une musique
sur de l'air frais
du Paradis
part a dit
Des sons en mots
rythmant sur le feu
ancestral et micro-ondes
le sang des viandes
assaisonnées
de fleurs arrachées
biotechniquement
changé en babounes
au nez du riz
à la face
arasée
désertée
des lèvres
se sauvant
en pieds d'athlète
et habillés
en peau de vaches
déguisés
en pleurs...
Devront se ressaisir
au chant des champs
du champ Villon
c'est 14-18, 39-45
au Camp de toujours
Comment sortir
de ce merdier?
Éphémère
le marbre
les dix millions
de galaxies
les pétales d'êtres
RIEN c'est certain
c'est pas RIEN
c'est mieux c'est
EST
Vénus de corps
a sonne
en chat de terre
arrive
et des débuts
9 au feu
qui crie
au bord de la scène
13 A tous les cadavres
par travers
Enlève ses collants
où on voit un tableau
jaillir de la roue
du ciel
des désirs
frauduleux
de la vente
aux ans chair
grisailles infantiles
d'attrapes
chaperon rouge
Tournures
freudiennes
en ratatouilles
parachutés
d'idiots changés
en grands hommes
pour la Milos
du sculpteur
téléporté par un conte
sans dormir debout
sans bras itout
Ruines au dépotoir
de l'insensé
et mystère infini
de cela qui insiste
sur ces choses
et d'autres...
L'ensemble des faits
des évènements
qu'un tohu-bohu
orchestré ou pas
dans un avalement
de maelström
en une conscience
variable perdue
en d'infinis
phénomènes étranges
et histoire d'en rajouter
des tas de bibittes
d'espèces en instincts
mimant au plus près
la molécule à côté
se croyant
à la bonne affaire
au bon moment
et à la bonne place
Ici un Roi
là un gueux
un fou
en plusieurs
l'inverse
cherchant ou pas
là kôan là l'extase
là le LÀ là lalala...
Encor un poète
un voyant
un génie
un idiot
un personnage
un chat
un tyran
un tirant le diable
dans l'eau bénite
enfin à quoi sert
ce branle au bas érigé
en pouvoir jouir
d'un petit coup
volcanique freudiens
sans dessein autre
que la répétition
de tout ce qu'on veut
désir en qu'importe quoi
un besoin de croire
ou pas en lui le MÊME
UN des uns pensant
sans penser
dépenser
ses pensées
pour lui SEUL
ayant dépassé
son temps limite
alloué par le RIEN
pour en finir
avec TOUT
et RIEN
en rien du tout
supposé donner
la réponse
au pourquoi
de la merde
changée en or diamant
du faux des vrais
disparut dans l'action
de l'Action universel
des us usés jusqu'à
la corde pour se pendre
Sans fin le tourbillon
philoentropeauxbestiaux
ononoriscausetoujours
suissid'airtuvoustous
murmurantledernier
desmotducamp
diratonlavérité
etccteeet etc
La Beauté
sauvera le monde
d'Idiosky amère assise
sur les genoux nihilistes
du mauvais génie
a musée d'amuser
le vent
l'orage
les pluies
bref la météo
des semblables
changés en amateur
filant l'érection érigée
en attrait pour girouettes
caca où êtes-vous
pour en finir
et des goûts
des dégoûts
des égouts
à ciel fermé
des becs à Miamiou
la chatte de la voisine
qui ne regarde qu'elle
et quelques distraits
des pompes à jouir
et funeste
Louis de Funèbre
ramassant au passage
la mise à feu et à sang
de la poussière
sur le socle de l'Art
Malraux*