24 sept. 2018

Au Vent Va La Nuit




encor
encore
en corps
sur ce conte
à RIEN
trié
en dent-elle
dix rats
de dotes
aux formes
informant
la ronde
évanouie
Rire
de crier
aux vents
des cellules
à larme
de marbre
Éclair
s'ennuage
Amour
acidifié
de jadis
Jeu fou
coeur
darwinien
pétroglyphé
Finir
terminant
le seuil
des MORTS
Ignoble
histoire
Des pierres
en vains bleus
du ciel outragé
sédiments
résidus
Informe
déforme
Tenir
mieux retenir
évanouissant
sang cent
s'en garde
chiourme
Oh vif!
Écrapoutie
de gauche
droite
simili terre
la récolte
sera bonne
Pourtant...
l'oeil devant
tant de frayeurs
garde à l'esprit
le sacré
des choses naïves
et simples
hors la langue
du UN des uns
alors par la mort
tenant solide
ce qu'elle sait
mais ne dérange pas
le petit bateau
de papier plié
voguant
avec ce qui reste
de la terre
du ciel
et de l'enfer
LÀ aussi la PEUR
sera de naissance
l'attente longue
et mortelle
contre la peine de mot
de la langue
d'autres meurtres
contre la sainteté
d'aimer...
Parthénogenèse
barbarismes
baroques...
visant le blanc
de noir à la cache
en fin visant le LÀ
et vaincu mais de quoi?
Allons partons sans bruit
la terre en orange bleu
des mois ici au compte
en sursis gratis
et passes filets
esprit de bottines
changés en guimbarde
passant sous le bouche
du met trop
qui lu cru trop cuit
à part le l'oiseau
qui fait cuicuicui
En fin les vies se tassent
ça continue ça meurt
Aujourd'hui dit Bonnard
c'est gris ciel incertain
été fané...
Alors Wals Dmitri
wals Encor
Encore
En corps
Sonne au tombeau
après le glas
le mal con poste
en peuplade
des mises en croix
robotisées à pythons
vite rapides presse
décolle Ça veut mourir
défaille recloue
colmottes la faille
bombes biblottes
qu'on pote...la pomme
Qui seul revoit regarde
voilà là ailleurs ICI

La nuit porte noire
le sans sang RIEN
l'étouffement
des pierres
plumes sans oiseaux
têtes arasées
enclumes à capitaux
un conte à banquiers
des souffrances
sans maux dires
Disparus éteint
abattus dépecés
de science vers le UN
des uns en douce
agonie des déserts
des montagnes à l'envers
basculent du terrible
en fermetures éclairs
Chants minés
plein miroir en fin
à chacun le sien
flottement du peu
"Si dans la vie
nous sommes environnés
par la mort, pareillement,
dans la santé de l'entendement,
nous sommes environnés
par la folie"*
Mais encor des corps
à terre au parterre
des latrines
s'élevant des odeurs
de renaissances
d'Art O le doigt au but
par tous les bouts
Tenir Re Tenir
songes et mensonges
nuit et brouillard
adieu aux mots
la pluie le jour
rythmes fossiles
des squelettes
d'autoroutes volatilisés
de surveillances
La nuit en plein jour
LÀ à l'Effleure
du Présent donné
à bout de RIEN
du OUI de toujours
tombant lestant
des tous donnés
ces oasis devant
le certain le pire
en avançant poussant
bisons taureaux Jonestown
au bonheur du pâté d'oie
des disparues
de mort solide
assujettis de tout
porte à croire
Alors et bien tant pis
il y avait un jadis
de la substance poétique
du plausible devenue
de la plus value
jusqu'aux ports
de tous les pores
d'abattoirs départs
gaie part du Douanier
même ce chemin
Chemin...?
On me pense
je pense
que je suis...
Quoi du RIRE
Descartes à touristes
plages chair à pâtées
Et puis...
Tralala LÀ l'errance
inobjective joie
au-delà de l'abîme
des bébelles chiffrées
de l'oeil normatif
et bétonné
de sa couleur de cendre
d'oubli en bibelots
des pas LÀ pas ICI
des Disparus
ficelés de pilules
de bouffes chimiquées
d'agonie aux heures
de pointe funèbres
à la porte des fins de vies

Dans le marbre noir
s'inscrit ce qui indique
le signe se joue
les joues brûlent
le sang s'évapore
et le nerf vert vallon
(image) retrouve le germe
de l'autre côté ICI
ce ciel de RIEN
où figé de bien-être
pas une seconde
juste un temps juste
éternel d'infime désir
de RIEN du TOUT
du TOUT de RIEN
du TOUT de cela
en fait...ici Dieu n'existe pas
la question lui a été posé
se dit vide vidé
fatigué mort...
Trop de chaos en lui
il s'est fait autre
laissant ce qui est
pour ce que ça aurait
dû être...
Il s'est fait repos
le dernier
Tout doit finir




Wittgenstein




Vérité


Tache Bleue
In Memoriam


D'or d'insomnie
songes aux vols
oiseaux sifflants
ô haut des fausses
s'enfonçant
mère erre taire
perdurant
signant des faux
en vrai
L'Aile où est la vérité
en fin quoi?
"La carpe de la vérité
se prend à l'hameçon
de vos mensonges"*
Concordat
avec l'injustifiable
et le monde de crystal
un devenir mensonge
en un silence
économiquement
festif et rire du bon Dieu
quelle affaire...
Trop tard et après TOUT
allons viens mon coeur
déguerpissons
ICI même
un dénouement
d'enfer au Paradis
pour en découdre
avec les vérités
vérifiées...
Blablablart
donnant du jeu
Rien n'est vrai
pour dire vrai
que le mur murmurant
des choses inaudibles
en s'art scellé
et comme toute vérité
n'est pas bonne à dire
et bien en vérité
un dernier
ptit coup de barre
à la lévitation
rendant le transport
des molécules aptes
à la canonisation
des disparus
au ciel des prédicats
pour une place
dans le train où va
l'esprit conscient
de la vérité de la faim
de la fin du mange
ta main garde l'autre
à la charrue à la plume
ignoble cochonnerie
flatte le dévoré
pour demain
Toutes contradictions
se contredits
pour s'en dire un mot
de peur du SILENCE
style sans forme
ni trompe pète
pour un flirt de vertige
avec la déforestation
poétique du duvet
(sans idée préconçue)
du Saint-esprit
pour terminer
sa ronde de boeuf
sur le gril de l'humanité
pensant penché la tête
de Sisyphe entre Lascaux
la Grande Muraille
le Père Gédéon
et Dieu sait quoi
de lui des autres
par les en faires
des vérités de la MORT
en bébelles babilles
babel bagel hegel
et gel le suicide
du UN des uns en tout
seul forme de cancer
Pour en finir avec
les attrapes asectomies
de constructions
vents pires du besoin
de croire découlant
du leurre qui fait
au dernier acte
s'occident
à la sécheresse
si sèche
de l'art séchant
préférant ne pas
se souvenir du lègue
"Calme bloc
ici-bas chu d'un désastre
obscur"**
à l'angle du vertige
là où le poème
ferme les paravents
pour en déchirer
l'issue morbide
des vents mauvais
arrachant les cerises
à l'appelle de la MORT
Il s'agit d'un conte
une histoire...pas ça
Il y en a d'autres
silencieux anonymes
au cimetière
des PAS LÀ
plus faux que vrais
mais plus vrai que vrai
en poudres d'os
au jardin de l'Amour
et tenir compte de la vérité
en faux des défauts
faux tableaux
ce quelque chose
arrêtant ce fait
ce LÀ ICI CELA



                   Foutre À fruits
                   Des Entrailles    


En UN pour UN
d'univers
nombré pour élues
Des vents neufs
hors et loin du spectraque
disparu sous la rubrique
cul-de-sac et pétard mouillés
"Un jeu, un conflit, un voyage"***
alors l'aimé d'amour...
en n'armes main tenant
les coeurs éternels
en constellations
de guerroyant (tes)
contrepèteries
aux échos très lointains
d'un requiem
pour chaînon déchaîné
Maux de Paradis
voyant sur la ligne
solide de l'invisible
chemin incertain douteux
Autre ou pas...
Chose se nommant
par disposition
à l'essoufflement
des paroles en l'air
marchant au gré
des choix qui font signes
attrapés aux vols
Oui du SILENCE
terré caché dans le bruit
de la peur en bombes
guerres violences
de la part totalitaire
démoncratique
...Et du courage
qui sera ou pas
accompagné le passage
au ciel de l'esprit
oasis part échappant
aux ruses calculs
aux demandes
à la commande
à l'ordre de prière
d'insérer le suicide
dans l'obligation
religieuse
échomomique
à l'apprivoisement
à la flatterie...
à la mise aux pas
pas à pas
néantisée annihilant
par Nature natures
toutes visées critiques
esthétiques...
Alors?
LÀ l'inépuisable germe
à vie d'aurore lumière
LÀ dans l'inattendu
de RIEN
Tranquille
au ciel crevé d'attente
tenant solide
certain fragile
vulnérable
éphémère
souvent évanescent
Vérité tu souffles
sur l'agent caméléon
VÉRITÉ???
Proématique
désordre univers
du Grand TOUT
vu de Tolède du grec
venu des ruines babines
spoèmes évanouies
d'indécents
tas de chairs
aux Camps d'idées
de polichinelles
déploguant l'alliance
d'imagination enciellée
de désirs florilèges d'oasis
en vieilles peaux
pendues de merveilles
Tenir de RIRE
C'est n'importe quoi
Pas tout à fait
Allons partons
sans bruit...
l'encre levé
s'envolant l'air à poing
nommé de sommeille
civilisé d'oubli
de la compote de pommes
d'Adam en gouttes de sang
pour l'entrée du Christ
en luge sur l'éclipse
de la suite du monde
AlZHEIMER
d'Où Où vers Où?
Encor des étoiles
d'effrois à aimer
de pétillements
apprivoisant le passage
SOUS silence
l'Avant l'Après et l'Entre
le tout s'effaçant
au même moment
FIN en attendant le pire
avec Sam pique
chicotte...Soulages
le noir blanc des Chinois
de manet en citron
en fifre tombeau
des terres nuitées
Samedi
s'amender de dire
la direction
de l'infime conscience
allouée aux abysses
spirales redites
et dédites amouir
d'AMOUR

Du vrai que ça
chérie...
aux feuilles
mourantes
de soleil
à vue d'oeil
lui aussi
pas d'erreur
à rire tout autour
des larmes
à la gorge
tu vois...
moi aussi
Et TOUT
à RIEN
des départs
en des joies
enlevant le coeur
le remettant
à son désir
de bien VOIR
le Paradis en Face
sortant du gouffre
des sollicitations
meurtrières
le ressuscité
des sept vies
à pas peur est mort
Un tri des appelés
en ptits vains yens
de crucifix jaunes
de canapés d'enfin
et le grand transformateur
ramassant la croyance
pour des en des en faire
de multiplications
maoéchomomiques
vrai ou pas...
Conatus tristesse chérie
passage au coeur du coeur
de la dix visions
du SILENCE
de ceux qui jamais plus
la mort qui se sait
du terrible oubli
des musiques en vérité
sur la piste des vents
atomiques




Danse sur le pépier
inattendu conte à souhait
maintenant
hors la vérité
de la passion simple
ou composée ou
recomposée à volonté
en ce LÀ de RIEN
à voir le fleuve péricliter
d'erreurs d'errances
et perdu au crono
limitant l'illimité
comme art de quoi???
Dieu mort l'art mort
Woody plus très fort
mais for-da mage
pour la suite
capitonnée du monde
en tombe tombante
aux fentes risibles
du marché du texte
secte d'office
qui n'entend plus
le silence
Faux dire la mort
n'intéresse plus l'éternité
ayant retrouvé
la vérité de derrière
la montagne est belle
goulag recyclé
par l'en vous te ment
et de hors aussi
des bouches appâtées
aux mots du UN des uns
parlant l'ordre
le commandement
maux déconcrissés
écrits des vents de ruines
anciennes
rappellent l'écroulement
insaisissable
de feu quelque chose
Personne et RIEN






















De LÀ chérie
d'entre Dante
les Îles Féroé
rougies du UN des uns
natures Nature
campée d'infimes
peut pas dire
soldats poissons
de terre mer
sang mauvais
celui des mois
rougis sang honte
du crime d'être
ce mal infini
sadique en prince
de ce monde
La vérité s'aveugle
amène la chaleur
le sens dans les veines
vers le bûcher
du boucher aux mains
blanchi de boniments
en bonne niche
anthropophage
aux arêtes gutturales
dernier cri du dauphin
dans le gosier de la faim
Faux demande à la MORT




Shakespeare*
Mallarmé**
Debord***


En Porte Ciel


Ce Qu'il
Faut Dire
Il Faut 
Le Taire


Voir
chose
sauvage
devoir
en finir
avec la fin
qu'à l'épuisement
des stocks
entre autres
l'économie
de la mort
Le jour
de la résurrection
Kafka
fit un bruit
d'insecte
sur la mer gelée
On m'a bien eu
c'était donc
le même UN
cela dit
c'est sans réponse
et ce n'était RIEN
furent ses dernières
paroles...
Là oiseaux
de glaces
où de terribles
choses altèrent
la rétine
cédant aux maux
des uns
Enfin
c'est sans fin
cela A l'or taux
gaffant
des dômes
en complot
au con pelotant
des pipes
pipées
de magrippe
ma grippe
aux faits mains
en bruines
d'éternuement
spermatomiques
art de tout faire
avec RIEN
Trois 2 1 o
vêla là-bas
dans les foins
d'alchimies
et vlà le bon
réarrangement
surnuméraire
d'atomes 1
aux éditions
des cendres
pour quelques
poussières
Sous peu
l'Art fatigué
d'attendre
les nouvelles
de l'Aura
l'aurore ou pas
gai va là fidèle
bas coup
de basse-cour
et de SILENCE
lentement
ce peuple qui manque
qu'une fine pellicule
encor...
Cette forme
de l'Art qui a la proue
rend visible le visible 
le RIEN à NIER
tenant à ranimer
le vertigineux LÀ
ICI en mots
de patiences
entre Amour
Sa sait se si chaussure
à sa moustache
l'autre des uns sommeille
engourdie somnolent
des ananart ananas
à la rose aux vents
"L'usure tue l'enfant
dans les entrailles
de sa mère"*
et de bien d'autres
embaumements
par sociétaires fiduciaires
gains d'estomacs
des fins dernières
Que vienne
cela arrive
désemparées
sauterelles
agglomérées
de cyclones
bancaires
ICI ça répète
et pète l'univers
de chinoiseries
Tout justifié
juste à dire
Là on pète une guerre
là des moutons
d'à je nous vous tu
et répète après moi
l'écho qui croule
dantesque
ce quelque chose
du tri LÀ
en conte
poussières
du RIEN
où les yeux expirent
entre gouffre
et ciel infini
voir de naître
que de la Mort
Pas de 9
sous le bonheur
qu'est-ce qu'il croit
lui les eux uns
du UN

Un SILENCE
de pétales
s'offre à qui de droit
en passe devant
devenir l'inchiffrable
joie de fermer
le rideau de scène
du dernier acte
et Joie du héros
applaudissant
d'une main
ce qui n'a besoin
que d'air
d'espace et de vent
du RIEN créé
ICI rien ne se mange
ni ne se boit
La trappe image
des grottes
demain d'univers
tu vois...
En porte ciel
tout est en passe
de devenir
C'est comique
sang être drôle
pour au temps
que le vent se ru
dans les branches arts
de cela des restes
à dire malgré
le TOUT
sous les yeux
d'un tout petit dessin
d'appuis impuissant
sur fond d'un siècle nihil
et après la mort
pour des morts des morts
des MORTS
La bécosse
est flushée
tirée par son fond
en des bruns
réminiscent
tableau de Miro
en dessous
du comité des comptes
et des merdes a taires
art de faire manger
dlà marde au monde
enfance retrouvée
à volonté dit le beau
de l'air offre le vrai
des présents un bordel
d'en faire me ment
aux cheveux blancs gris
chauve...
Il est très très tard
trop pas assez
pas du TOUT
peut-on dire
et que dit-on
dans cette vérité
aux mensonges?
Fermer la nuit
Danser avec les fous
Et l'enfer
des affraires
en passe passe
devant l'emporte ciel


Pound*