24 sept. 2018

Vérité


Tache Bleue
In Memoriam


D'or d'insomnie
songes aux vols
oiseaux sifflants
ô haut des fausses
s'enfonçant
mère erre taire
perdurant
signant des faux
en vrai
L'Aile où est la vérité
en fin quoi?
"La carpe de la vérité
se prend à l'hameçon
de vos mensonges"*
Concordat
avec l'injustifiable
et le monde de crystal
un devenir mensonge
en un silence
économiquement
festif et rire du bon Dieu
quelle affaire...
Trop tard et après TOUT
allons viens mon coeur
déguerpissons
ICI même
un dénouement
d'enfer au Paradis
pour en découdre
avec les vérités
vérifiées...
Blablablart
donnant du jeu
Rien n'est vrai
pour dire vrai
que le mur murmurant
des choses inaudibles
en s'art scellé
et comme toute vérité
n'est pas bonne à dire
et bien en vérité
un dernier
ptit coup de barre
à la lévitation
rendant le transport
des molécules aptes
à la canonisation
des disparus
au ciel des prédicats
pour une place
dans le train où va
l'esprit conscient
de la vérité de la faim
de la fin du mange
ta main garde l'autre
à la charrue à la plume
ignoble cochonnerie
flatte le dévoré
pour demain
Toutes contradictions
se contredits
pour s'en dire un mot
de peur du SILENCE
style sans forme
ni trompe pète
pour un flirt de vertige
avec la déforestation
poétique du duvet
(sans idée préconçue)
du Saint-esprit
pour terminer
sa ronde de boeuf
sur le gril de l'humanité
pensant penché la tête
de Sisyphe entre Lascaux
la Grande Muraille
le Père Gédéon
et Dieu sait quoi
de lui des autres
par les en faires
des vérités de la MORT
en bébelles babilles
babel bagel hegel
et gel le suicide
du UN des uns en tout
seul forme de cancer
Pour en finir avec
les attrapes asectomies
de constructions
vents pires du besoin
de croire découlant
du leurre qui fait
au dernier acte
s'occident
à la sécheresse
si sèche
de l'art séchant
préférant ne pas
se souvenir du lègue
"Calme bloc
ici-bas chu d'un désastre
obscur"**
à l'angle du vertige
là où le poème
ferme les paravents
pour en déchirer
l'issue morbide
des vents mauvais
arrachant les cerises
à l'appelle de la MORT
Il s'agit d'un conte
une histoire...pas ça
Il y en a d'autres
silencieux anonymes
au cimetière
des PAS LÀ
plus faux que vrais
mais plus vrai que vrai
en poudres d'os
au jardin de l'Amour
et tenir compte de la vérité
en faux des défauts
faux tableaux
ce quelque chose
arrêtant ce fait
ce LÀ ICI CELA



                   Foutre À fruits
                   Des Entrailles    


En UN pour UN
d'univers
nombré pour élues
Des vents neufs
hors et loin du spectraque
disparu sous la rubrique
cul-de-sac et pétard mouillés
"Un jeu, un conflit, un voyage"***
alors l'aimé d'amour...
en n'armes main tenant
les coeurs éternels
en constellations
de guerroyant (tes)
contrepèteries
aux échos très lointains
d'un requiem
pour chaînon déchaîné
Maux de Paradis
voyant sur la ligne
solide de l'invisible
chemin incertain douteux
Autre ou pas...
Chose se nommant
par disposition
à l'essoufflement
des paroles en l'air
marchant au gré
des choix qui font signes
attrapés aux vols
Oui du SILENCE
terré caché dans le bruit
de la peur en bombes
guerres violences
de la part totalitaire
démoncratique
...Et du courage
qui sera ou pas
accompagné le passage
au ciel de l'esprit
oasis part échappant
aux ruses calculs
aux demandes
à la commande
à l'ordre de prière
d'insérer le suicide
dans l'obligation
religieuse
échomomique
à l'apprivoisement
à la flatterie...
à la mise aux pas
pas à pas
néantisée annihilant
par Nature natures
toutes visées critiques
esthétiques...
Alors?
LÀ l'inépuisable germe
à vie d'aurore lumière
LÀ dans l'inattendu
de RIEN
Tranquille
au ciel crevé d'attente
tenant solide
certain fragile
vulnérable
éphémère
souvent évanescent
Vérité tu souffles
sur l'agent caméléon
VÉRITÉ???
Proématique
désordre univers
du Grand TOUT
vu de Tolède du grec
venu des ruines babines
spoèmes évanouies
d'indécents
tas de chairs
aux Camps d'idées
de polichinelles
déploguant l'alliance
d'imagination enciellée
de désirs florilèges d'oasis
en vieilles peaux
pendues de merveilles
Tenir de RIRE
C'est n'importe quoi
Pas tout à fait
Allons partons
sans bruit...
l'encre levé
s'envolant l'air à poing
nommé de sommeille
civilisé d'oubli
de la compote de pommes
d'Adam en gouttes de sang
pour l'entrée du Christ
en luge sur l'éclipse
de la suite du monde
AlZHEIMER
d'Où Où vers Où?
Encor des étoiles
d'effrois à aimer
de pétillements
apprivoisant le passage
SOUS silence
l'Avant l'Après et l'Entre
le tout s'effaçant
au même moment
FIN en attendant le pire
avec Sam pique
chicotte...Soulages
le noir blanc des Chinois
de manet en citron
en fifre tombeau
des terres nuitées
Samedi
s'amender de dire
la direction
de l'infime conscience
allouée aux abysses
spirales redites
et dédites amouir
d'AMOUR

Du vrai que ça
chérie...
aux feuilles
mourantes
de soleil
à vue d'oeil
lui aussi
pas d'erreur
à rire tout autour
des larmes
à la gorge
tu vois...
moi aussi
Et TOUT
à RIEN
des départs
en des joies
enlevant le coeur
le remettant
à son désir
de bien VOIR
le Paradis en Face
sortant du gouffre
des sollicitations
meurtrières
le ressuscité
des sept vies
à pas peur est mort
Un tri des appelés
en ptits vains yens
de crucifix jaunes
de canapés d'enfin
et le grand transformateur
ramassant la croyance
pour des en des en faire
de multiplications
maoéchomomiques
vrai ou pas...
Conatus tristesse chérie
passage au coeur du coeur
de la dix visions
du SILENCE
de ceux qui jamais plus
la mort qui se sait
du terrible oubli
des musiques en vérité
sur la piste des vents
atomiques




Danse sur le pépier
inattendu conte à souhait
maintenant
hors la vérité
de la passion simple
ou composée ou
recomposée à volonté
en ce LÀ de RIEN
à voir le fleuve péricliter
d'erreurs d'errances
et perdu au crono
limitant l'illimité
comme art de quoi???
Dieu mort l'art mort
Woody plus très fort
mais for-da mage
pour la suite
capitonnée du monde
en tombe tombante
aux fentes risibles
du marché du texte
secte d'office
qui n'entend plus
le silence
Faux dire la mort
n'intéresse plus l'éternité
ayant retrouvé
la vérité de derrière
la montagne est belle
goulag recyclé
par l'en vous te ment
et de hors aussi
des bouches appâtées
aux mots du UN des uns
parlant l'ordre
le commandement
maux déconcrissés
écrits des vents de ruines
anciennes
rappellent l'écroulement
insaisissable
de feu quelque chose
Personne et RIEN






















De LÀ chérie
d'entre Dante
les Îles Féroé
rougies du UN des uns
natures Nature
campée d'infimes
peut pas dire
soldats poissons
de terre mer
sang mauvais
celui des mois
rougis sang honte
du crime d'être
ce mal infini
sadique en prince
de ce monde
La vérité s'aveugle
amène la chaleur
le sens dans les veines
vers le bûcher
du boucher aux mains
blanchi de boniments
en bonne niche
anthropophage
aux arêtes gutturales
dernier cri du dauphin
dans le gosier de la faim
Faux demande à la MORT




Shakespeare*
Mallarmé**
Debord***