29 avr. 2018

En Jeu


Jardin De nulle Part


...d'en joue
de mort
à la porte
des...?
D'un insensé
quelque chose
qu'en échos
des voix appellent
le réel
Spectres
en dévastation
de la sensible
errance baba
gaga tralala...
Errance

Art le beau de l'Air
tenant d'une main
l'usure de l'allouer
voir Voir en face
l'irregardable
anévrisme
au désir des corps
terre céleste
feu la conscience
lumière d'étincelle
deux nuages
apprivoisent l'éclair
zigzaguant le trait
de l'oeil au soleil
alpha d'éveil
LÀ dessin
à prince à Dieu de tous
les mots à maux
aux rois des histoires
d'Ubu crucifié
au peuple de tétête
au Chant de Mémoire
filant sachant RIRE
sous larmes
en fines retenues
colorées mal venues
brisant désordre
du parfait monde
de lui le Même
Un des uns et de TOUT
de l'ART aussi
et de bien d'autres choses
Chimères vents
devant la porte
Tranquille Manet
en Blanc de Chine
linceul peint en Gloire
du signe sapience
d'éternel début
tempérant l'attente
où le suivant
bouffera du suivant
et Brel avec tous
et toutes émotions
Bref c'est pas sérieux
mon amour...
Nous avons l'Art
pour ne pas mourir
de la vérité
dit le clown de Röcken
allègement et jeu n's
éternelle en vieillard
empalé depuis
la masse salariale
cultivant le loisir
a muser des festins
funéraires dantesques
N'importe quoi
en fin qu'est-ce que
croit quelque chose?
Rendu à RIEN
tenir LÀ voir
avoir à l'oeil
le seuil le SEUL
"La littérature
n'est pas mon souci
cardinal"*
en chaînes ce JE
d'assassins éphémères
piqûre de mouche
aux dents de terreurs
aussitôt éteinte
que mordant dans ce RIEN
qui tombe en trombe
sans trompette
à peine un boom
de coeur gros
de tristesses infinies
pour ce que ça veut dire
et pour ce qui vient
sans mesure
Art de crever
à mourir avec les ptits
les grands les ptits
ptits grands la MORT
l'ART avec l'art de finir
Il était une fois
un non-sens de lumière
retenant en SILENCE
l'éternité...
Art du TOUT et de RIEN
sans récupération
pas là mais encor moins là
vert billes vers sans dire
et que dire de plus
que verbiages
chérie en fuite payante
de l'esprit sain et saint
en conte comptant
le faire avoir
de chaux en shoah
show ivre de froid
festins sous le soleil
éclatant des ruines...
"La couleur et moi
sommes un
je suis peintre"**
Jouant en TOUT
l'Étant du après RIEN
sortie du Nous d'errance
reprendre sans savoir
l'Habiter de ce reste
de Jardin de Nulle part
et tenir tête debout
pas né attendre
pas Godot des chiffres
qu'ils rendent l'âme
non pas à l'époque
mais à son mode
de merveille retenue
à l'Autre le pas connu
en conte de fée
dit Novalis ou le toujours
comme premier regard
n'importe Où en pleine
confiance en l'origine
et fin du monde
L'Inconnue sans bornes
aux aguets du coeur multiple
semblable et secret
Mais mort
qu'est-ce que cela vaut?
Petit dessin quoi
l'éternité?




Valéry*
Klee**


22 avr. 2018

Tête Par Coeur


Impouvoir


Enfoncé
de Silence
dire l'ordre
vert piastré
d'en finir
avec la faille
de lumière
posant de l'oeil
en tant
de matières
innombrables
fécules corps
dedans partout
démesuré...JE
en RIRE
Même pas!
Ligne césure
entre cases
signes osant
des crissements
de mains
pour voir
Thomas en chair
le Tri
par évanouissement
du quelque chose
...Chérie
De LÀ franchir
ces savantes
pensées en fuite
interminablement
figuier accroché
tenant de rappel
à la falaise
des murmures
mains menant
vive mémoire
Mais qu'est-ce encor
...Jardin en contes
d'Égypte
Alexandrie...
ici maintes fois
aussi du midi
les corbeaux
d'Élie de l'Arche
des autres...
qu'ils frappent
pour tenir plus fort
en têtes d'animaux
lâchant prise
exténués de vie
qu'à prise
le transfuge
offrande interminable
au k.o de silex
d'hydrogène
k.o technique
de ta peau ton coeur
...Aller Où?
Exactement
l'appel l'élection
attendre les directions
imminentes
aux intonations
d'un verbe hors
de Babil
En fait c'est cela
neiges folles
de printemps
Invisible l'invisible
rendu visible
Musique attrapant
les sons par l'Oui
des bas bois tristes
et des outardes
aux V dans tous les sens
Ravel tourbillonnant
vagabondant
avec les nuits
du mont Chauve
en des tableaux
regardant la vérité
en face à face
endormant
l'ogre à misère
par des mises
à dessein répétitif
pour qu'il en laisse
un peu qui sait
du monde... tranquille
métamorphosé
en RIEN VRAI
qui fait signe





Ruines


Sur L'Air


Tant temps
tôt point
A sans lieu
partout
le voici
si fou
dansant
sifflant
sol fa la do
élevage
moutonnant
les mers

Ciel assis
en bas
des places
Chirico
par UN
clac claque
Ré l'île encré
des bords
achevant
à la bruine
des notes
sans portée
d'orages
horloge
des Pauls
à touches
Ouvre
s'accueille
l'écueil
vol

Berne
de terre
si clair
o la voie
entonnant
en V oies
seul en sol
surligne
cat quatre
tierces
verticales
sa monte
coupée
invisible
entre sons

Moujik
au chaux
des RIEN
pas d's
désert
bruissant
de cinq balles
au vent
des moyens
tout est mort
main tenant
cela là là
la...

Le JE des spermes
des porcs criant
à la renverse
avant l'abattoir
pour tous
rire ou pas
Requiem d'OÙ?
et LÀ saint sens
en carnaval
le cheval de Nietzsche
en ruine sur les dalles
saignantes de Matisse
s'ayant coupé la langue
pour la mettre en cage
sur l'autel de l'atelier
d'une sale affraire
de fleurs de bonbons
d'insignifiances
d'en faire UN bouquet
ne professer
que chat au hasard
des yeux perchés
du vertige d'amour
en correspondance
avec la poésie
à la fin des soldes
et c'est peu dire

Enfants en gommes
balounes
popo paslie tique
et cocos momies
Goya des viandes
à Bacon articles
de l'Art que pour l'Art
créant la part réelle
de vivance permettant
au conditionné
d'applaudir
avec une main
tambour battant
sortant au besoin
des faits à rires
faire parler ce qu'on
de cocon con
ne peut dire penser

...accroché
sans savoir
peuplant
critique
Webern...
partant
chérie autour
dans la rédemption
suite aux clés
de son chant
fumées suifs
font monter
le bel ordre des coeurs
l'au-dessus
du mort de lumière
par ruines babines
éditant des échos
raisonnables
alors que...
Entendez-vous
venir le Tyran
coupant le soupir
le silence et la pause





Hymnoui


Lignes Points 
S'Oeil


...en saute-moutons
d'arc de mains
d'autres soleils
pas de suite
en pluies
d'angoisses
murmurant
l'esprit fort
d'entête au sol
S'aime anse
tableautin
libérée
d'imposables
surtemps
des funambules
fiduciaires
du monde
à imprimer
d'agents du conte
de Dracula
Ceci de l'au-delà
du  principe
des vérités
tronquées
Bref l'élixir
d'avant pendant
et a prêt sur cage
de Magritte
Finir en peinture
oiseau d'augure
percevant
libre comme l'air
la montée
du Tyran UN
le bouchon avec le bb
(...forcé la mère
à tirer sur le père
la violant et la tirant
à bout portant...)
fait d'hiver...
Les enfants
après les camps
le Camp Nature
natures mangés
boire déféqué...
L'Envol des colombes
fêtant sur la mer
en furie l'ignorance
des uns des lui(s)
le même...
S'engouffrer
dans le vertige
l'impasse tenant
l'Oiseau Phoenix
en braises rougissantes
de plus en plus
Desserte rouge
14-18 39-45
Nature morte
aux grenades
(en forme de prières)
Petits dessins faits....
pour tenir le coup
de grâce génocidaire
en son SILENCE

Immensité
en UN noyé
évaporé...
Imprévisible
entre tenu
pour RIEN
parmi
des mots
comme des bulles
au fond des os
noircis du feu
de la Vie vivante
partie au-delà
du plus près
de TOUT

Du grand petit
petit grand
du grain de riz
au grain du papier
des forêts
qui pour un louis
un nom dès lors
la mémoire des feuilles
volantes aux mains
des nomenclaturés
bavardant pour se taire
sur la terre comme au ciel
de l'effrayante
condition de condamnés
que signait
Samuel Wood