5 nov. 2017

Disloquation Chiffrée


Dessin De Mémoires
(Fracture Du Conte
pour Art seulement)


Pétales
en pétarades
pétant le feu
changer en cristal
pas de statique
univers
de mémoire
en poche d'air
pillant le huard
de sa lumière
La mort
il faut le dire
poursuit ses ravages
en regardant bien
l'invitation
le magnifique admiré
éloignent le maléfique
enfoncement
dans la machination
du jour
Du plus Grand
Il est LÀ
par la tête
inégalement
en don...
Retenir en pain noirci
de tristes misères
le vieil oiseau
à l'égout d'abandon
et d'émotion
devenues lourdes
et à fleur de peaux
tombales
Des os propulsés
dans la moelle
atomique au fuseau
d'horreur
quand s'ouvrent
la gloire du matin
Des nuages peints
par Turner que tirent
de sales petits secrets
écomomiques pareils
à la monnaie-du-pape
en bouquet de croyances
vers no way
pour les bricoler
du ciel ou de l'enfer
Ou d'Où et Vers Où
verrous Camp
Vérité du diable
en Personne
du Art-O dans l'ère
de ce monsieur
d'envoûter
ayant déchiffré
les arcanes de l'existence
et fou de la folie
des sorties de cases
des cabales des foies
morbides grilles
griffant le mur
avec vingt mille autres
véritables passés outres
que des corps visqueux
en pluie de souffrances
cris de peintres de soi
fabriqués défaits des faits
jusqu'à disparus
éteints des tirants
déboulonnés de la splendeur
des musiques
de vérités sévères
pour des sphères
des appelés de l'Âme
de Vie...qui est ailleurs
ICI
Oui bon allons
fléau de mots
en la nuit d'infimes
chuchotements
de lumières
contrecarrant
les pillards de
"C'est dur c'est dur"*
et puis quoi encor
de LÀ exactement
construire
son Gouvernement
maître de céans
aux leurres
comme aux abris
par pas pour tous
sans portos
que sang chaud
contre les JES de lui
les uns du UN
Conte de l'AILE
De LÀ l'ennui
céleste se changeant
en capteur d'émotions
trouvées maquillées
de couleurs
portées à la clarté
de l'esprit où baigne
la joie de créer...
Mais où se situe
ce bonheur?
Dans une asperge
une pomme
de vieilles chaussures
hors la soupe
aux caméléons disparus
sur le carrelage
des mises à mort
Seul et l'urgence
du déguisement
en celui qui se déguise
à sa guise
en vue de la déprise
du vent de l'air
qu'il fait sur le peuple
masqué d'enfants
aux cheveux blancs
tenant son lieu
au passage de l'ICI
éphémère lignes
de passage
jouant un tour
à la cogitation
des chiffres
et de l'intelligence
bloquant le processus
de création
maintenant fixe
la joie la beauté
l'admirer la lutte
le tenir complice
avec le don
en son origine
fermant la porte
à la métamorphose
pour en sortir
de l'autre en trop
en JE sans vous
envoûtement
consenti en Disparu
du tombe haut
et dans la gueule
de l'ogre dedans dehors
invitant au repas
du Vivant
L'Impossible
et bribe de RIEN
petits dessins
du côté du pire
à survoler
tranquille sachant
bien que d'animal
l'Oeil scrute tout autour
le sidérant
des gueules ouvertes
à la bile d'un vert affamé
de petit pan créatif
en jaune Vincent
croyant les mains
des mangeurs
de peintures
empoisonnés de pigments
marquant le mur
de motifs uniques
par le sein d'esprit
le Saint-esprit
SEUL n'étant pas
de l'univers
dire le SILENCE
désaccordé des bruits
d'un corps détruit
de tant d'horreurs
Rire de tenir
aux petits rois
de diversions
par la Nature natures
morte écartelée
du cartel des viandes
alambiquées
de pierres dures
totalitaires de son échec
Seul...l'Art ce TOUT
petit point à la ligne
en l'histoire d'UN nombril
allumant son boom
au bunker du dernier Camp
tient lieu à la Captation
des cerveaux en natures
Nature pour le compte
écomomique du magma
universel

Par la débauche
des ruines
à la jambe rimbaldienne
en gigue sur quadrille
bloquée d'écroués
harnachant coeurs
émotions en foutres
des squelettes
aux gallons des murs
du dieu jauni
des banqueroutes
affaires des îles lumières
bien connues
des automatistes
mort oiseau fragile
à Paris sans le secours
des choses assassines
passer de l'autre bord
en noir et blanc
bien sentie en offrande
pensant à l'Égypte
traversant la place
de l'étoile et s'éteindre
dans les bras
de Zizi Jeanmaire
de l'autre bord ICI
avec Néfertiti
à l'angle de quelque chose
du RIEN de demain
les dieux...en d'autres
ruines en un sens
insensé et sans verbe
que des qualificatifs
totalitaires

L'Invisible
petit dessin
LÀ reprenant
de mémoire
où c'est effondré
l'Aura de vanité
méprisant les lignes
imaginaires
ne gardant que
l'avancer
des arrières
de la peinture
effacée évanouie
dans les poussières
de l'Esprit ayant
capitulé fermant
la porte derrière
abandonnant
la quête du quelque chose
emportée par l'UN
le Même en uns
Génocide venue
de milles partout
de-ci delà
à l'idéologie Unique
et le noir
de Mémoire Vive
à la proue...
Allons...




Léger F *


Sortie De Tête


Vent De Là
Où Ce Fut
En Petit Dessin


Époque
société
disparue
par l'Art
en somme
d'argent
perdu
sans mystère
revenue
au pariétal
à la paroi
encor
à l'abysse
reprend
la quête
Perceval
d'avant Pascal
...où cela
en était avec le ciel
au-dessus
de la Nature
rugissante
à la tête pleine
d'Adam
et en plein de dents
rougissantes
aux bouches
de Bacon
après les fêtes
de la Suifs
des guerres
et du Camp
dernier
passé comme les autres
en valeurs économiques
ou de reconnaissances
entre les disparus
de l'éternel
pour un billet
à l'image de Dieu
qui est pareil
à l'homme
tralala là l'erre
et par l'oubli
la reine des insectes
en ces forêts de cosmos
portant l'être à son état
bien adapté de satori
d'éveiller d'extase
tête tranchée
de mante religieuse
au bonheur d'argent
sonnant tombant
dans la potion magique
du capital atomique
en fin de course
désuet exténué
minéralisé misérable
au vent de tortures
sécurisées aux libertés
fantomatiques
Canard fléché d'un conte
aux odeurs de captures
en vent de cendres
vaniteuses
C'est Seul que va
par tenue d'âme tranquille
le corps dilaté
de tenir par contrat
la vivance
Mais que peut un dessin
pour main tenir
à l'instant approprié
l'osmose épiphanique
ou conduit reconduit
sans savoir à la case
de d'autres départs
En wagon de troisième
classe de Daumier
pour ci taire
à coup de masse
dans les abattoirs
modernes de la conscience
bien lardée d'ignorances
et virtuellement
déguisée en courant d'air
entre nulle part
et l'UN parfait des uns
menant Menaud
maître draveur
à l'échéance de la fin
du conte la Mort
de l'auteur

Fin de l'Art
ou encor
sa soumission
au principe
désespérance
de l'esprit
éteint en sa nuit
éternelle
ni vu ni connu
corpuscules
cendres et poussières
des dieux Dieu
tyrans le diable
par la queue
retours retors reprises
à la vitesse maximale
vénale mangeant
manger dégustant Ti-gus
et Ti-jean à la table
des morts de Vinci
en fast food
quant à la dernière
bouchée prise en vitesse
pâle transe lucide
et crucifier par Grunwald
des mises en tutelle
des signes par l'interdit
cela pour le bien
du veau d'Art
dans l'assiette au beurre
au même rendez-vous
des Disparus
la main de maître
au cul des misères
pour en sortir
du JE compris en NOUS
TOUS assassins
suicidaires payants
d'ensevelies
sans dessins dessous
le cercle oeil
du total global
et définitif point final
d'où tout s'écroule
en technique
eschatologiquement
en sourdine
tranquillement
imperceptiblement
à VOIR ou encor
"...Plutôt
des pensées fumeuses
et chaotiques que des données
d'ordinateurs..."*
pour mieux VOIR
deux trois mille fois
la création d'Amour
et d'eau fraîche
dépendamment des codes
qui en reçoivent
les signes ou pas
Ne pas fuir la tartinade
échosmomique
vidant le UN des uns
par lui-même
au temple virtuel
du dénommé Contrôl
Dieu quelque chose
de dissous vidé
épuisés traqués de créations
frankensteins
rebuts pas corrigés
faisant dire
les magiciens
les mêmes illusions
..."Il semble que nous soyons
assignés à la rétrospective
infinie de ce qui nous a
précédés"**
À reprendre après
comme avant pendant
que le temps presse
Évanouissement
disparition de l'idée
du LÀ ICI pour beaucoup
d'appelés peu d'élus
de la conscience au terme
de son agonie de lucidité
vers la Naïveté
de l'Aurore créant du réel
créé des récupérations
de justifications
flottant tombant tombeau
croyant voler
au-dessus du volcan
cette bouche chaude
et corrompue
depuis le début du monde
monologué par le grand
manie LE TOUT
de l'Air Esprit ayant vu
voyant la splendeur
de l'Univers
et pour toujours
redevenant désir
Éternel




Vadeboncoeur*
Baudrillard**

En Fin D'Image





Vers où vont
toutes ces idées
ces mots
théories
idéologies
ces actes
gestes
ces us
habitudes
ces arts
religions
cette quincaillerie
d'ennuis
au quotidien
parmi de milliards
de semblables
créés infimes
ou énormes
n'importe quoi
patentes à gosses
du bon Dieu
au besoin
du Tsar au besoin
Roi Sauveur ou tyran
femmes enfants
au besoin du conte
se terminant
quand le raconteur
vieillissant radote
s'emmêle
ne se mêlant plus
de rien
disparus en finale
dévoré par tout
ce magma
dedans dehors 
ébranlant les ficelles
du château de cartes
aux allures infantiles
débiles tremblantes
les yeux fous
et c'est cela
cela qui Est TOUT
qui appelle l'univers

Une croix
de religion
entre lui
et tous les luis
larrons
en trois fois
politique
pour finir
arrimé au sol
au nid refuge
à la corniche
sur la ligne
de Vérité
limbique
naïfs et sacrés
Kandinsky
Mondrian
rotation verticale
de Kupka
des montées
parfumées
aux pigments
de la mort de Dieu

C'est passé
terminé
bloqué
ramené à l'état
fixé de granite
feu la mort
pour UN
disparus
cerné du TOUT
par lui le Même
caméléon
d'Univers
dedans dehors
retournant
au gaz létal
écho lointain
informe dissout
Davantage
l'éphémère
métamorphose
transition
de situations
(Paroi survol
cauchemar
apprivoisé
par petits dessins
vertige...)
et la gamme triée
d'émotions
après l'antithèse
le doute... 
La joie innocente
naïve nageant
dans l'esprit
fragile résiduel
des maîtres passés
de Lascault
des Anonymes
des connues reconnues
triées par la tétète
de vivance (de vraie vie)
AILLEURS ICI
main tenant
le PARADIS
et des restes
im-monde
que Dieu et Diable
les emportent
loin du petit
tout petit dessin
tenant lieu
du Silence
Espérance






24 oct. 2017

Sans Savoir


À Rire Et À Danser


...en Seul
à seulement
un trait

amorphe
tombant
tu lèves
tu n'es plus

Il y a eu
en silhouettes
pleins de bruits
d'imbroglios
impossible
de savoir

Tous lui d'autres
ce je en ce qu'il devait
tracer chemin faisant
histoire de dire...

Résidus qui en échos
tout partout
Terre bleue

Comment dire?
Aucune importance
dire...ou pas...
Passoire de poussières

Tenir sans pourquoi
pour RIEN tenir

La Vérité
n'a jamais intéressé
que les fous du Savoir
et l'illusion a fait
de ce monde
un tas de disparus
triangulés en pommes
et puis en esprit
dans un tableau
prisonnier d'une église
changé en art

Mystère
de la conscience
ou l'esthétique
et l'éthique
forment la symbiose
pour devenir
quelque chose
après tout...

Moment critique
d'une ligne
au passage
de la lumière
à la composition
de l'image

Quête du Silence
celui après le vide
sidérant de la société
disparue exténuée
de prédation
Silence
de naître après TOUT

L'acte d'Art
de nulle part
inutile en sa raison
retournant
au pourquoi
de cette dépense
Penser agir
d'harmonie
avec la Chose

S'agripper après
la paroi effritée
dissoute avec le reste
Tenir l'impossible
du vaporeux
silhouettant
un monde en spectre
effroyable est peu dire
Lâcheté courage était
pour un monde ancien
ICI un indéterminé
regarde par l'univers
dans l'oeil esprit
le Rire Fou du RIEN





Tractation Du Ciel


Dessin De La Corniche

"Mais pas du tout...
c'est ma commode"*


Soleil revu et corrigé
dessous le gouffre
plus bas que le sous-sol
du pays des mots
du loin le corbeau 
en Poe de Mallarmé
Gauguin Manet
des plaines lumineuses
en jours d'amis
sans se dire
du moins
s'imaginant
De cet ordre.
Étant de désir
et de RIEN c'est mieux
Dostoïevski en des fumiers
d'abjectes rataplans
en pleine beauté
d'univers...sans gènes
disparue par levées
quand marcheurs
danseurs baigneurs
triangulant les champs
des forêts en Rois
de silence sur des trônes
d'enfances éblouies
après les atomes
d'hommes pas d'ici
lueurs et joies nouvelles
de l'autre côté d'eux
en sorties de cages
cases grilles
des grottes aux cieux
quadrillés des violents
aux ficelles coupées
du pur abri de mains
d'air et de vents
libérés des contables
d'orgueils chiffrés
des camps du Camp
des milliards de disparus
...On pourrait bien passer
à un autre mode
imaginaire ou illusoire
encor partie de quotidien
mélangé à un peu
ce qu'on voudra
à la manière d'Ensor
si peu de Delacroix
moins de Bonnard
peu de Bacon
Pas d'Ingres
ni de Matisse
un peu de Vincent
Degas par Valéry
Lamarche Lestié
etc. etc. etc.
Ce qui ce grave
martèle l'esprit inculte
évidé de milliards
de mémoires
ancestrales et cosmiques
parées à préparer
à réparer et prêt à innover
surtout à jouer sérieux
métamorphosant 
l'Enfer en  joie
monde hors ici
pas là sobre beau
comme un prince
de couleurs
lâchant la paroi
dans les musiques
aux rythmes
cassant les deux quatre
en UN les uns
lui le même
bricolant du compost
pour le peintre
de Staël dernier
classique de la Mort
et des suites sans fins
de Redon danse
à bébelles moqueuses
de poupées gonflables
à musées pour idiots
Disparition de la MORT
disparut dans le sidérant
vertige des tortures
abyssales pour un orchestre
sans musiciens
qu'un peintre de lumière
en vérité
que de  la VÉRITÉ

Voilà tu voies quoi?
À creuser
mordre la pierre
se dévorer
les doigts les mains
et le reste
la tête en fin
s'évapore...
Pour une ligne de lumière
pure et belle
à s'offrir en diversions
le temps de graver
grilles de misères
griffures d'ongles
désespérés
torsions d'agonies
de balles dans la tête
de saut dans le vide
d'internés mort-vivant
de gangrenés de pendus
de pilulés dopés
dans la cadavérisation
des corps encagés
mal pris organisés
de l'organe du parti pris
produisant le tombeau
tombant à la vitesse
de l'immonde
en métamorphose
et fosses communes
sceptiques faussant
distrayant de la Vérité
de l'Art persistant
dans l'équilibre
dansant sur le fil
LÀ ICI MÊME
de telle façon
qu'il n'a qu'à prier
disparaître ou dessiner
l'attente d'en finir
avec la joie de créer
nourrissant l'énergie
à VOIR bien VOIR
osant en pleine figure
échanger...avec ce qui EST
en mode pairs
perdus perdants
et retrouvant
le JE de la faim...




Mallarmé *