24 oct. 2017

Sans Savoir


À Rire Et À Danser


...en Seul
à seulement
un trait

amorphe
tombant
tu lèves
tu n'es plus

Il y a eu
en silhouettes
pleins de bruits
d'imbroglios
impossible
de savoir

Tous lui d'autres
ce je en ce qu'il devait
tracer chemin faisant
histoire de dire...

Résidus qui en échos
tout partout
Terre bleue

Comment dire?
Aucune importance
dire...ou pas...
Passoire de poussières

Tenir sans pourquoi
pour RIEN tenir

La Vérité
n'a jamais intéressé
que les fous du Savoir
et l'illusion a fait
de ce monde
un tas de disparus
triangulés en pommes
et puis en esprit
dans un tableau
prisonnier d'une église
changé en art

Mystère
de la conscience
ou l'esthétique
et l'éthique
forment la symbiose
pour devenir
quelque chose
après tout...

Moment critique
d'une ligne
au passage
de la lumière
à la composition
de l'image

Quête du Silence
celui après le vide
sidérant de la société
disparue exténuée
de prédation
Silence
de naître après TOUT

L'acte d'Art
de nulle part
inutile en sa raison
retournant
au pourquoi
de cette dépense
Penser agir
d'harmonie
avec la Chose

S'agripper après
la paroi effritée
dissoute avec le reste
Tenir l'impossible
du vaporeux
silhouettant
un monde en spectre
effroyable est peu dire
Lâcheté courage était
pour un monde ancien
ICI un indéterminé
regarde par l'univers
dans l'oeil esprit
le Rire Fou du RIEN





Tractation Du Ciel


Dessin De La Corniche

"Mais pas du tout...
c'est ma commode"*


Soleil revu et corrigé
dessous le gouffre
plus bas que le sous-sol
du pays des mots
du loin le corbeau 
en Poe de Mallarmé
Gauguin Manet
des plaines lumineuses
en jours d'amis
sans se dire
du moins
s'imaginant
De cet ordre.
Étant de désir
et de RIEN c'est mieux
Dostoïevski en des fumiers
d'abjectes rataplans
en pleine beauté
d'univers...sans gènes
disparue par levées
quand marcheurs
danseurs baigneurs
triangulant les champs
des forêts en Rois
de silence sur des trônes
d'enfances éblouies
après les atomes
d'hommes pas d'ici
lueurs et joies nouvelles
de l'autre côté d'eux
en sorties de cages
cases grilles
des grottes aux cieux
quadrillés des violents
aux ficelles coupées
du pur abri de mains
d'air et de vents
libérés des contables
d'orgueils chiffrés
des camps du Camp
des milliards de disparus
...On pourrait bien passer
à un autre mode
imaginaire ou illusoire
encor partie de quotidien
mélangé à un peu
ce qu'on voudra
à la manière d'Ensor
si peu de Delacroix
moins de Bonnard
peu de Bacon
Pas d'Ingres
ni de Matisse
un peu de Vincent
Degas par Valéry
Lamarche Lestié
etc. etc. etc.
Ce qui ce grave
martèle l'esprit inculte
évidé de milliards
de mémoires
ancestrales et cosmiques
parées à préparer
à réparer et prêt à innover
surtout à jouer sérieux
métamorphosant 
l'Enfer en  joie
monde hors ici
pas là sobre beau
comme un prince
de couleurs
lâchant la paroi
dans les musiques
aux rythmes
cassant les deux quatre
en UN les uns
lui le même
bricolant du compost
pour le peintre
de Staël dernier
classique de la Mort
et des suites sans fins
de Redon danse
à bébelles moqueuses
de poupées gonflables
à musées pour idiots
Disparition de la MORT
disparut dans le sidérant
vertige des tortures
abyssales pour un orchestre
sans musiciens
qu'un peintre de lumière
en vérité
que de  la VÉRITÉ

Voilà tu voies quoi?
À creuser
mordre la pierre
se dévorer
les doigts les mains
et le reste
la tête en fin
s'évapore...
Pour une ligne de lumière
pure et belle
à s'offrir en diversions
le temps de graver
grilles de misères
griffures d'ongles
désespérés
torsions d'agonies
de balles dans la tête
de saut dans le vide
d'internés mort-vivant
de gangrenés de pendus
de pilulés dopés
dans la cadavérisation
des corps encagés
mal pris organisés
de l'organe du parti pris
produisant le tombeau
tombant à la vitesse
de l'immonde
en métamorphose
et fosses communes
sceptiques faussant
distrayant de la Vérité
de l'Art persistant
dans l'équilibre
dansant sur le fil
LÀ ICI MÊME
de telle façon
qu'il n'a qu'à prier
disparaître ou dessiner
l'attente d'en finir
avec la joie de créer
nourrissant l'énergie
à VOIR bien VOIR
osant en pleine figure
échanger...avec ce qui EST
en mode pairs
perdus perdants
et retrouvant
le JE de la faim...




Mallarmé *


D'ICI


Le Réel Vrai


Déblayer jeter
le déconstruis
aveugles
les morts pions
des pigments
du chaos
peatmost
en néant tard
d'ennuis
en mal de bien
à tant y braire
en lit pleine beauté
des matières
d'excréments
passés d'étoiles
asséchées
en bruines
d'éternuements
Infectes particules
de revenants
avec la force
de la Mort insistante
de lâcher
ce mur...Cela
ou encore ceci
tantôt c'est contredit
là c'est mieux
c'est ça...
Mais quoi?
Voir et le reste
est sans nécessité
 c'Est la Mort
sous ses milliards
de visages
allant à la mouvance
de la scorie
ICI bien au contraire
en labours de culture
le sans espoir
l'inutile la pauvreté
la perte et en fin
la perdition
de l'outil en main
des lignes traçant
retraçant en vain
mais insistant
en plein centre
d'avoir compris
le terrible abandon
qu'avale la dévoreuse
étoile trop près du coeur
comme quelque chose
de pur...
qui en tombant
prend son envol
en criant des cris
de Où et Où ce ICI
vers Où
Juste en retournement
d'un donné là
en guise de ce que doit
piper du grappin
du sans mémoire
du flou floué flouant
des guides imbéciles
et suicidaires
naturellement
pleins de bon sens
d'apprentis sorciers
comme de raison
des doubles de copies
collés en trois fois
pour UN tyran
le diable en mal infini
où le bien rassurant
devenu fou de Dieu
doit l'emporter...
Art du labour
labeur des chants
d'oasis de parapet
d'histoires à raconter
à rayer trier
gazouiller babiller
miroir à démentir
nettoyer repolir
Brancusi
malaxer la grappe
en vain de Bartok Malher
en Cage à vins
pour la fête du Roi
des Hautes sphères
accessibles par le grand
détachement
en chemin laissant
se racrapoter toutes choses
comme il se doit
À trop étreindre
la peinture
elle se refait Nature
Distance bien
comprendre
qu'elle n'est pas
raisonnable
n'y est pas sommée
de se battre contre
la mortelle
est de coeur morte
elle va...schismes
scories au hasard
des destructions
constructions
imprévisibles
apprécient les masses
les agglomérations
proliférations
des cellules
un goût prononcé
pour les drogues
"...nous ennuie
avec leurs paradis
qu'elles nous donnent
plutôt un peu de savoir..."*
et allant vers
ce qui se Présente
pas celui des textes ici
non de dessins
peintures sculptures
gravures...
qui mettent en doute
dedans dehors
pour en finir
avec cette infernale
mouvance fixée d'éternel
et mettre à contribution
l'Art (du tout autour)
servant d'encadrement
pour y suspendre
arrêter l'esprit de joie
ayant transcendé
la Nature natures
et libéré ce qui se donne
à VOIR
hors de sa condition
culturelle d'artefacts
nomenclaturés

Part de de liberté
de créer en saut
hors l'enchaînement
du temps d'en faire
...
Créer d'écarts
de doutes
en questions
de problèmes
sans problème
fermant le cercueil
monde à bébelles
de guerre lasse
Lumière du noir abyssal
tenir la quincaillerie
céleste des disparus
du UN uns
éloigné par
petits dessins fidèles
en souffles chéris
dansants sachant
que voir et être vu
sont l'UN
de la chose à éviter
par la Beauté
éloignant l'ensorcellement
du conte en compte-tours
pour la fin des temps
monnayée en miroirs
UN à uns
la MÊME
MORT





Michaux *




18 oct. 2017

Sornettes Nihilistes


Phoenix En Habit
De Chaos


Tout semblait 
sans espoir 
quand le vent 
c'est subitement levé
et changea la fin
pour le commencement
D'un univers fou insensé
passa à celui de luxe 
calme et volupté
à petits poissons 
rouges dans un bocal
aux bols de chéviks
puis décora la chapelle
pour Rothko que
Matisse avait de travers
et corrigea la ligne
pour un métro
pris en vitesse
mais tomba
la main usée
qui lâcha la paroi
détachant le monde
de l'Art ayant perdu
le fondement
de l'homme bon
comme un sauvage...
La raison la science
et Dieu...
ou la noirceur
totalitaire...
Ici se joue l'écho
lointain des retours
de Nature natures
Là l'Art 
doit prendre en main
le quelque chose
qui restera...
de ses émotions
de dures réalités
ayant distrait la création
mais voici que pointe
le doigt de dictature
un code régissant
la manière le comment
et le pourquoi
des signes en rythmes
et couleurs et le
s'en tenir à cela 
Mais l'Art est fourré partout
dans l'histoire et ses créations
imaginaires mais plus Réelles
que le réel qui vol
de nos propres ailes
esprit libre à émotions
affûtées du temps qu'il fait
notant les nuances
épongeant par ce que Voir
veut dire et rejoindre
au plus sacrant
le petit dessin du jour
vers des embellies
d'Amour et d'eau fraîche
Mais en vérité
qu'est-ce que l'Art?
Tenir voyez-vous!
Créer se donner à Voir
faire que soit ce qui Est
tienne encor
et malgré Tout
Ceci en signe
de dessein depuis
le début du monde
en ce Grand Peuple
que manquera
le désir de réalisation
tenant de combustible
dans la machine
à création

Art? De Voir
le reste...file
la joie brode
mieux fait dans
la dentelle du jour
en pleine nuit
Là ceci tenant lieu
voyant venir
à la proue
Hiroshige la vague
de Vincent
dans l'âme ses soleils
où c'est foutu
à creuser lentement
le trou tombeau
tombé tombant encor
dans le gouffre
de son volcan
brûlant plus que jamais
d'en finir avec Van Gogh
les Christs en croix de lui
ou celui-là
ou lui le même
En Fin Où Comment
vers Où...
Art tenant là
secret ses réponses
à ne dire que l'outil
de l'esprit à la main





Retour Né


Stèle
Posthume


Froidures
des lugubres
par milliards
en uns
SEUL sur sots
par étincelles
jaillissant
des cauchemars
de Bosch
du rêve de Dürer
de Goya Saturne
duperies de songes
et mensonges
sans lumière
pour dire en code
A à dent par mal
broute en guerre
pareil aux voyelles
du marchand d'armes
et le conte de l'autre
bord de pas ici
S'agripper cela vient
trouver la faille
et bien se tenir
de partout les présages
la mer passe à la verticale
et le service militaire
n'est plus obligatoire
quelques moisissures
par des espaces
désertiques
et de la condamnation
par la mante religieuse
Ils comprendront
ils (lui le même Un des uns)
justifiant l'infinie répétition
du Même enfer ciel limbe
métamorphosé
selon la règle
menée menant
à n'y pas comprendre
du début et de la fin
de l'Histoire
de la dévoration
de Lui le Même
en UN les uns
jusqu'au gros orteil
avalant son crachat
survivant accroché
à sa tétête tombante
sans problème
parce qu'il n'y en a pas
pour ceux qui n'en ont pas
en désuétude
et virtuellement
disparue par la Nature
en beaux fusils
d'éclairs entre deux nuages
passés outres
au coeur des anges
de cette chose
pas pour tous
rythmant l'envolé
d'un dessin tenant lieu
retourné par l'effrayant
qu'est la joie
du tableau de beauté
ou de la sculpture
qui n'est qu'elle-même
Fusains frottés de Degas
silhouettes de disparues
deadlines de ce côté
même plus de parois
et la critique
qu'une opinion
parmi d'autres
La banque de chômeurs
ayant été la ruine
de la peuplade
et sans Dieu et bien...
Ici ces résidus du reste
des ruines pour le dernier
des mots du Camp
Qu'est-ce qu'il croit
l'écriveux là
ça va pas làlal'erre
l'alerte à quoi?
Prophètes de malheur
et déporté du quotidien
Dit c'est quoi l'éthique
et l'esthétique?
Quelque chose entre la Poune
et le fleuve Alphée
de là le vert sang
goutte à goutte
du bleu jaune rougit
des feuillages
où tout est permis
à l'intérieur d'une politique
de mise à néant
du dernier souffle
suivi d'une destruction
comptable et composté
par Nature natures
vers le UN des uns
décédé abandonné
par sa création l'uni-vers
le Lui-Même en Personne
dans le corps étranger
de quelque chose
de L'Effroi
malaxant le TOUT
changeant le conte
à volonté

Main tenant
TOUT est permis
Au début était la falaise
des agrippés des tombants
tombés des gesticulants
en signes de piastres
de tyrans pendus
de leurs mains crottées
visqueuses rougies
tentant de s'agripper
en fin et des cailloux
choux hiboux
de croix d'André
et des seins et des bittes
sous les bras
Inutile d'insister
ce fut le commencement
de quelque chose
qui tomba à plat
assez rapidement
Ce récit court le risque
de ne pas plaire
à Joyce voyageant
toujours sans frais
en compagnie
des mers à boire
n'ayant plus la latitude
qu'un tout petit jardin
dans Paris ici
à se geler les fesses
sur le bord du vertige
...En fin par ... et etc.
etc.

Dessiner peindre sculpter
graver main menant
à la joie insaisissable
de voir et VOIR encor
au gré d'un héritage
heureux en quête
d'aller vers d'autres
désirs sans savoir
scriptant à vue d'oeil
au pif saisissant au vol
métamorphosant
le tout en mémoire
éclairant le venir
par l'éclair du don
laissant de-ci de-là
quelques traînés
dans l'air le vent l'eau
le feu et les songes
et mensonges
des Franco and Co
En fait de l'illusion
pour illusions et passer
outre aux brigandages
déficitaires
des philosophes
Bien sûr le quotidien
de ce qui verrouille
un tant soit peu
vend des maîtres
ayant lâché prise
par l'aile du RIEN
du Nul Part de l'éternel
absolu des masses
à bouillabaisse
congestionnant le ciel
de lapidations
de croix de camps
de soleil noircis
d'allumes BBQ
des dépotoirs
d'applaudissements
de pipis cacas
coucouches paniers
Trêve d'histoire
passées d'avance
en blanc blanc
noir noir
gris gris
des grisous
grisons revampés
rebrassés
en milliards
de trilliards
billiards
etcetcetcetc etc
d'etc.