24 sept. 2017

La Transdéfiguration


" La notion de réalité
est empreinte 
de complexité
et souvent même
d'une certaine
monstruosité" *


Que reste-t-il 
de nos amours?
En avançant 
l'univers déconcrisse
tout emportant
ce qui fait dire
quelque chose
Art et manière 
de crier Aline
faut pas 
en fait il aurait fallu
lui faire un petit
pour en finir
avec les sans 
dessins et fils
d'Arcimboldo
sa fanfare de pommes
poires et navets
poupées gonflables 
proposés à monsieur
le directeur intérim
au musée du tremblement
popcorns 
imposteurs des places
prises du cime taire
pour avoir du fun
à mourir pour un sous
sans dessus 
pour voir le bon Dieu

Cette sans tête
n'en a pas besoin
tripotant de la galette
un papier torchon
pour demeurer
dans le pictural
tirant à conséquence
l'ignorance qui tue
Sans amour
elle n'est jamais revenue
poussée à bout de tout
se mit à se sucer les doigts
et sans aucune retenue
(il ne s'agit pas ici
de Justine) on en est pas
à un marquis près
La transdéfiguration
du monde et sa disparition
sans trop savoir
plus précisément
sans jamais vraiment
l'avoir su
Vint le désert d'ennuis
posthumes et poussières
moléculaires

Arrière savants
communicateurs
(envoûteurs)
cannibales
de la glotte
pour le même
lui le JE suprême
du jeu des naissances
et nécrologies
après quoi le Paradis
génies folies
réconciliées
De là RIEN
le sommeillons
dans le trou
de la MORT
ici et ailleurs
et longtemps après
l'assassinat des idéologies
Tout est en place défigurée
paradoxalement
immense scories
Dieu étant partout
en tout et en party
festoyant car il en mettra
d'autres après les Disparus
ils le savent
ils sont avertis
invincibles
indestructibles
éternelles patentes
à testicules (valseuses
gosses bijoux)
Déjà promis canonisés
en justifiant le TOUT
plein de bonnes intentions
pavées de proliférations
de particules
et de menteurs

Des lieux de simples
petits dessins
sous de tranquilles
(post histoire de fous
devenue comédie
pour toute la famille
en en en en en
en fin enfin pour pour
pour de de de de de
à répétition des fins
dernières
FIN DU MONDE)
petites joies
choses pauvres
presque pas...
sous les tropiques
évidemment...
Le programme
est comment en finir
avec l'enfermement
dans la cage des mots à maux
du sens là quand
insensé sans dessein...
Mais mais quoi quoi
coït quoi! Coi mieux
pour pour qui pour
et et et et...
A je nous qui vient
invisibles n'importe quoi
Aujourd'hui bonnes odeurs
de fins d'étés
derniers grillons
ciel clair
infimes nuages
bruits de fondss
s'apaisant
de mémoires
s'éteignant
à jamais.




Durrenmatt *


Gris Brouillages


Scribouillage 
pour Un Scribe


...chats chiens 
et les bêtes des forêts
...Et tous les autres
déracinés du sens...
Petits dessins
pour une arche
invisiblement LÀ
d'Apparus en seul
tenant lieu
d'éternelles mourances
ayant a répéter autant
que bien le veuille
L'Infini quoi!
Si près...
Mais enfin
qu'est-ce que cette scorie
veut dire?
Et tenir à quoi?
Là c'est ceci cela
ou cela ceci
qui sera cela
qui a été ne sera plus
etc.
Enfin oui
et dès le début
tu seras lavé
lessivé formé
décimé...perdu
etc.
C'est UN réalisé
Dieu tyran
aux commandes
du néant des faits
du chaos
des ténèbres
Ceci pour le conte
d'une histoire
rocambolesque
kafkaïenne
De LÀ seuil
Art d'allée
gribouillant
de petits chefs-d'oeuvre
pour cela comprendre
que la liberté de créer
était de franchir
ceci qui n'était pas cela
et qu'erreurs à coups
de marteau enfonçant
de douleurs
l'enfermement
en des mots à maux
enchaînant la capacité
du oui ou du non
faisant d'un appelé
un de uns en UN
gribouillage du calice
Oui art de tenir
pour Voir
Art par la liberté
de créer ce RIEN
du TOUT
une fois pour TOUT
Un peuple manque
ou SEUL un peuple
Mais lequel?
Enfin ceci cela
ou à prendre ou à laisser
pas créer créer
aimer ne pas
ne pas pas
Être LÀ
ou pas...
se refaire le portrait
ou pas libre ou pas...
Dieu est un impensable
en soi et c'est Tout.
Et puis quoi l'éternité?
La mer allée avec...dit le poète
tout tout...SEUL
avec la MORT
Art main tenant
l'air le vent l'espace
quelques lignes
en corps quelques pigments
de couleurs d'embellie
de ciel ou enfer
ou gris des limbes
simplifié d'enfances
à volonté
jouant d'amour
et d'eau rabattue
délavée de tant de disparues
dans la brume
Là où nous étions Morts
d'être nés par tant de dieux
avalés par le plus grand
mort aussi rapetissé
par ces assassins
même morts eux aussi
dans le Camp des Disparus
sachant sans savoir
avec l'orgueil à l'appui
qui tombe goutte à goutte
en mots codes du livre
mi-chemin du chaos
technique ayant frotté
deux silex d'orgueil
et croire illuminer
le monde...
Mais il faut même ceci
en trop et pour RIEN
sur n'en jeter plus
la cour est pleine...
Sachant et bien
mieux en forme de sténo
ou sténose du cerveau
dû à l'usure
de quelque chose
plutôt que de s'en tenir
à ce qui est de la ronde
quotidienne au noir
des tombes haut...
Art de ne pas trop
comprendre
précisément
de si mort fondre
en tête de cire
perdue de Rosso
retrouvée par Rodin
et appliquée
en géométrie
pour une Sainte-Victoire
des baigneurs triangulés
de Paradis du père à tous
et pommes d'amour
et pommes d'Adam
naître...après...
Mais mourir
mourir pour de vrai
quand elle te prend
étouffé mordu
descendant au noir
quand les yeux
n'ont plus de regard
rompue la PEUR
LÀ pour de vrai...
Quand elle te tient
cette part toujours là
laissée pour compte
elle vient...se présente
et comment à ce moment
sans mots au dernier
soubresaut oui LÀ?
Tout cet enfer des jours
pour ça...où la mort
est cachée en festivités
monnayées en cendres
pas vues pas là
tralalala...passons
La Mort est morte!!!
Petit dessin
de tristesse et de pleure
pour voir pour RIRE
oui enfin...
Gris brouillage
Quel est cet endroit
où l'on meurt???
Quelle idée???
Petit dessin à panser
la mort
là où la vie...la vie?
Oui (y a-t-il de la vie
avant la mort...)
et des politiques
et des religions
et du pouvoir
frankenstein
du UN en uns
milliards d'identiques
consommateurs
militaires
socialement UN
Tout tout pour UN
histoire à raconter
en un éclair de fraction
de seconde
La beauté effrayante
chez Homère Vincent
et les autres...
Ceci et l'Enfer
en lesquels se faire
le petit dessin
qui s'envole
par dessous-dessus
pour une grâce
une aube bruine
rosée...
l'Art cet os pour chiens
chat à la souris
de montagne
scarabée
pour métamorphose
Frenhofer en maître
cela cherche
même s'il avait tout
trouvé et encor
D'Où Ou Vers Où?
Chouette de Minerve
en choux hibou
verrous...
Enfin enfin...
pour crever
il y a Rilke
ou Hégel
ou bien ou bien
changer de bord
en oeuvre d'art
ou Dieu en n'importe quoi
disons un tableau
de Varlin
car tout finira
par un petit dessin





Brouill'Art


Balbutiements 
de sylite pour Poussin


...de se racrapoter
libre avachie
au chant désarmé
en spermes d'ennui
créature brouillée
limbique
saupoudrée de rosés
atomiques
salines des mères
en vagues détritus
par monde passé
au jaune de Vincent
tenant tête évaporée
des ruines aux tristes
présences informes
galères bouées
d'égarements
insensés captages
de sens en mots
donnés retirés
reconduisent au vertige
des natures
se ramassant à la pelle
de Personne tout contre
pareil le même lui
dans les uns du UN
à jamais inconnus
des dieux tyrans
des morts en mal de vivre
Mais qu'est-ce que l'Art ?
Et dès l'abordage
en maux donnés
lourd tribun
des couleurs
aux goûts d'enfances
du ciel des marelles
au bord des gouffres
échappant à la mort
cent fois sans raison
par l'aile de l'ange
de Klee vers le pire
rythmant des vents
d'effrois bien en place
cela vient...
Art tenir à la paroi
de tous les vertiges
dévorés mordus
taureaux d'arène
ou mieux créer
en tombant
Surplomber
cette laideur
tout au fond
des naissances
en disparus
d'essais repris depuis
quelque temps déjà

Aujourd'hui
aux premières loges
d'un nouveau théâtre
tout au bout
d'un SILENCE
de mille milliards d'années
au Noir de toutes les vérités
de bien et de mal
rêves rêvés et réels
présence de paix aussi
en d'interminables attentes
désirs éternels de lumière
sur cela qui Est
sans début sans fins
passant LÀ où il faut
en toutes pensées
bonnes ou mauvaises
en tri vers lévitation
par grands vents brises légères
ici en tableaux
mais là parlant avec les dieux
encor remémorant
des chants d'Amour
en des îles nouvelles
libres osant le demeuré
outrageant la force
la rudesse les lamentations
le désespoir l'envoûtement
des damnés
l'émotion au pasoir
à l'arrêt ou en passant
De TOUT à RIEN
tranquille ou nerveux
de qui sait Être
Où et Pourquoi
le bonheur malheur
En plein dedans cela
qui EST
Et puis c'EST le petit dessin
balbutiant mieux
que mots dires
ces dieuseries
qui du verbe agit à sa guise
de la main qui est conduit
etc.
Silence de l'espace
faite pour la lumière
recevant la vérité
plein les yeux
Solitude du seul
à Seul
Tout ceci ou cela
pas d'indifférences
en des lignes
que des lignes
pour entre elles
cartographiant
enfin un début de...
je ne sais quoi ?
Quelque chose qui fait plaisir
au milieu d'égarements
sans fins
un tomber sans fond
Épave appauvrie
par un univers riche
paradisiaque
inaccessible joie
perdue...
Qu'étais-ce ?
Où et quand ?
Pas celui dans l'oeuf
pas celui du Paradis perdu
des voyages des rêves...
ICI celui qui a eu lieu
ICI même une fois
où quelques fois
en ce passage
mais qui s'est perdu
en milles attraits
misères ou fantaisies
qui autrement par lignes
petits dessins...
faisant pensant
désirant imaginant
recréant...
l'y ramenant sans cesse
le désir
sans le fruit de la mort
de Rilke ou l'horreur
du fruit pourrit d'Hégel
encor la folie d'effroi
là nous deux du croyant
le Rire ou le Rien
mais l'ICI aux Portes
de quelque chose
de dantesque
épicurien
nietzschéen
pataphysicien
de tous les iens
en osmose
symbiose morose
contre et tralala
au quotidien
avec le fécal de l'être
à l'acropole de la prétention
des poissons rouges
dans le bocal
l'atelier rouge
de M. Henri
ou encor la main
agrippé à l'endroit exact
où parfaire
son petit dessin
Chose énorme en points
sur lignes d'appuis
et palpitation colorées
se jouant de tout
du TOUT de RIEN
passant se sachant
de naissance
l'Appât des appâts
et fils de l'oubli mortel
l'indifférencié monnayé
en matières
dès le début
en rebut de la fin
des Disparus
mondiales

Qu'est-ce que l'Art ?
Une croyance brutale
sévère erronée
mais certaine de l'être
Partance vers
en chemin de contes à fables
à mythes pour nommer
jusqu'à répétition
quelque chose
qui n'existait qu'à l'état
fixe du mystère
Là ceci là cela etc.
Rendre visible le Visible
Fleur avec une pipe
une pipe faite par une fleur
des pipes en bulles d'histoires
en jouir de joie
en grappe de ma vigne
en beau de l'air
et la couleur du temps
tant que le désir s'y tient
et à la fenaison
l'offrande élue
en battement d'ailes
élève emporte ce que doit
à son désir d'éternel
début de terre promise

Bouts en courtes
tout de chaleurs
insistant tenaces
malgré et sans cesse
la putréfaction
du mot à maux
du grand cercueil
technique
de la mort
de la mort
s'évanouissant
emportant l'idée
résiduelle terminale
du dernier mot Dieu
Revenue à lui
reprend son doigt
qui traçait dans le sable
le vent le désert
et des signes...
aux multiplications
redondantes
enfermées insolubles
de grottes aux cieux
terreux pour sévices
servi sang
et molécules
chaudes encor
grouillantes
en services
servant servies
revenant repris
recomposté
pour RIRE et DANSER
puis perdition
TOUT FIN SEUL


Pour ne plus y être
éternel

16 sept. 2017

Monde Peint Sculpté


Dessin Pour Partir


Faire défaire
des affaires...
Du vandalisme
(Île des Soeurs
2009 ?
de la destruction
de beaucoup de plâtres)
reconstruire
en détruisant encor
comme c'est de goût
de re-refaire toujours
autrement
par la même vision
d'Amour
Reprendre retenir
revenir par d'infimes
poussières de mémoires...
Créant par un gros coup
de marteau dans la tête
responsable
de ce qui se doit
d'être LÀ
et pas ailleurs
bien cacher d'éternel
en la quête toute infime
qu'elle soit la joie qui se sait
prendre de l'amplitude
et monter avec l'esprit fort
pas certain du tout
mais c'est plus fort
que tout...
Avec pas contre
tout contre
éblouie émerveillée ravis
quand cela rassemble
En larmes...
Allons un peu de tenues
tenantes ténues tenir
à quoi ?
Des bribes soudées
pétries crayonnées
de la juste valeur de la chose
absoute posée
infailliblement
(non sans rire)
de voir à penser
contre peur et marée
vents tempêtes
Allons vers ce qui sera
bien attaché aux pieux
dans le coeur pensant
Que de beauté solide
et bien retenue
musique pour l'oeil
du dieu caché
dans le souffle sanglant
de la création prête
pour toutes les mères
des sarcasmes
Et qu'est-ce que l'Art
sinon perpétuer
ce qui a été est et sera
dans la lumière
Et revenir reprendre
sans fin...
Du peu du cri possible
instant fugace
tu voies tente de FAIRE
voir...
À qui vers qui pour qui
et pourquoi ?
Un capharnaüm
une déflagration
d'univers...
Et surtout des jes jeux
de miroirs doublant
dédoublant se multipliant
à l'infini créant décréant
recréant Esprit Enfant
disparaissant
dans le trou noir
de l'Attente atroce
de la cervelle
dévorant de la conscience
en mots à maux
pour suivre le sans fin
depuis la fin

Posthume de Lui
le UN va p'tit Camp
des uns "...et plus ma joie
jaillie de ce qui me dévore" *
à quoi es-tu mort
de cela les farceurs
de la vieille lutte
portant les décombres
au diable au vert
de Nature natures
et du cul tout se figea
en gelée de pommes
la femme fut
dessinée en couche
avant de l'être
comme les étoiles
et les guerres
et la tarte aux fraises
et puis le dessin
menant au dessein
d'un tableau
d'une sculpture
Quelle merveille
d'addition du monde
l'ouvrant à satiété
ensuite entre pairs
qui sont parmi nous
depuis la nomination
du bonheur dans l'effroi
du Grand TOUT

Chacun uns en UN
part comme aucun
en autant qu'un
soient un en d'autres uns
ou UN est TOUT
en tout...UN et pourquoi
UN pas deux etc. etc.
Où pas du TOUT
Alors qu'est ce que
FAIRE VOIR
Instant éternel
instant sans fin
dans la fin du temps
de la conscience
"Premier degré du terrible" **
à moins que...Enfin
cela se voit à l'effleurement
d'Amour fugace floue
vague emportant
l'avenir éternel
en son Lieu d'au-delà
de cette farce lumineuse
qu'est la lumière du jour
décomposant flétrissant
brûlant la pauvre chair
séchée jusqu'à la poussière
et son infime petit cerveau
que trop tard
il dût commencer
par finir en...Rire
Le mieux est CELÀ
qui Est terminé
ce contrat
La Fin d'avance
étant LÀ signé
entre la Beauté pipée
la famille le père le sein
t'es pris
Les musées ont assez
amusé ces foules aveugles
et la sculpture pour aveugles
demeurées dans sa coquille
de marbre poli
en spermes blanchis
des sépulcres...
D'où émane le désir
de rendre grâce
à la vie que donne
l'Art seul vrai
Vie donnant toutes les autres
et sa fin (une de ses fins)
celle-ci n'est qu'un changement
de perceptions par cellules
en excroissances
prolifère l'indifférence
à l'égard de la vivance
(lumière) de quelque chose
portant un regard de silence
voir pensé dire vivre
en un grand OUI
à porter d'image
vers le verbe


Michel-Ange *
Rilke **

Un Blanc


Agrégat Pour La Base
Et Le Sommet


Ici aussi simplement
qu'un vent emportant
une paire d'ailes
Sitôt trouvé comprit
quel ennui
et plein d'embarras
sèment la culpabilité
du pas LÀ
hors la foirade
parasitaire
destructrice 
de quelque chose
qui ne finit pas
qui va finir 
comme tous les uns
du UN compris
Mais pour l'instant
il s'agit d'en sortir
de la vie commune
et à tout moment
et par tous les moyens
autres que ceux édictés
par la Nature
et ses entourloupes
naturelles
Créé en jouant un tour
à la police des éléments
de la jungle darwinienne
de l'immense insensibilité
céleste jeu de mégalomane
épinglant la MORT
à l'avance sur tout
ce qui va mourir
Pas abandon
cul-de-sac
en consolation
dévoré tout cru tout cuit
par les uns du UN
et dopé de société du crime
Doser les couleurs
adoucir les blancs
en petites nuances
aux lignes du oui faire
refaire reprendre
jusqu'à la dernière
reprise d'extase
par la vive mémoire des noirs
où retournent les couleurs
La lumière poursuivant son tri
en son don de joie
perpétuant invisiblement
le lien d'Amour
entre les perceptions
À la main des mains
des signes signant
ce qu'il faut
pour tenir debout
Apprivoiser
le plus Grand
par la pulsion (Rebelle)
de créer lentement
mûrissant fanant
sortir en fin
de l'enfer pour un autre
en faire quelque part
ou pas...Dieu ou pas
et quelle prétention
de le nommer
Étrange ce il y a
et il y a pas...
Alors petits dessins
pour trouver
C'est à VOIR

Agonies enfer
une petite extase
de création
pour une vie
chiasmatique
De redites
sur un lieu
impropre à l'élévation
où tout tombent
donne à tomber
s'estropie
sans s'exaucer
sous le couvert des viandes
frémissantes fumantes
d'hommes lapins
sur le vert gazon
à passant au civet
de monsieur et madame
en repas de son éminence
la Mort éternelle
Né pour ça
ou pour une liberté
acquise apprise
par l'Art de s'user
pour le désir de débarquer
pour se Taire
ici ou ailleurs ou pas
par petits dessins
faisant découvrir
l'unique vrai bonheur
fugace léger inutile
mais...en clé de voûte
Graal pour percussion
et Célesta...
ou bien ou bien
En Fin
que de choses et d'autres
art de RIEN