26 avr. 2017

Que Ça


Cent Mots
Sang sens
Sans Bruit
 Sent Voir
S'en entamer 
 le Silence


Et d'autres encor
haut revoir
de temps faire
échappant
créant quoi qui soit
tenant pieux
par flanc de vertige
répétant que cesse
l'odieux mirage
de dire des mots
qui transmettent
ce que bon
leur semble
Ici
pas surréelles
ni réalistes
ni post
qu'hyper lettriste
pipiste..
ni psy ni ça
mais un tour
aux maux
pour regarder
par la fente
du tombeau
des mères
les verts tiges
lianes entre galaxies
les pins parasol
encerclés
par la gueule
éruptive
des feux sacrés
Camp pareil
sauvant les agonies
frayeurs au fond
bref UN imbroglio
d'univers que seul
peut comprendre
un petit dessin
qui en l'univers
n'a pas à y croire
juste VOIR

Goya et puis
en puits des pluies
diluviennes
de l'insignifiance
Comprendre
et dessiner
tenter la lumière
hors l'impossible
petit pas d'avancer
qu'attente patience
pour RIEN
et que de LÀ
nulle-part
sans ailleurs
tant que Voir
tient le souffle
d'entre la MORT
Savoir que chaque
battement de coeur
est de la terre
lieu de la demeure
des aimés des élus
par les signes
de toutes les couleurs
formes informes
géométriques
organiques
en des contes
à déranger
le UN des Uns
en son désastre
Noir sur noir
blanc sur blanc
et le reste
des disparitions
certifiées par Dieu
lui le MÊME
Petite ligne filet
fil...
entre toutes les femmes
d'Ariane et punis
par Caracole
Où sera ce RIEN
d'hier de demain
et d'aujourd'hui
après l'horreur
où c'est honteux
d'y être un disparu
de plus...
Voyons voir
mieux deux fois
plutôt que pas
pour ne plus y être
en UN
qu'une seule fois
Arrachés ses petits
dessins en hors-d'oeuvre
d'enfance retrouvé
à volonté
au mur noir
de la vérité
de la MORT
Co-population
et du camp du tri
vers UN néant
sans fin du multiple
NÉANT de présent
vers la FIN
Enfin allons
passons!

Goya
Nature noir et blanc
et de la beauté effrayante
Ceux qui entrent ici
en cette terre
pas pour tous
non promise
Oasis d'illusions
de mirages
composteuse céleste
à couleurs formes
et lumière de créé
pour peintres sculpteurs
en sol solo
cassant le chaos
de la nature frankenstein
de LUI le MÊME UN
Marx Jésus Nietzsche
le capital le piton
et BOOM la Poune
Teresa et le UN des uns
Le tableau est noir
la vraie vie commence
...



16 avr. 2017

Compost-Art

'J'allais au puits
et dans mon sceau je rapportais-
la lune' *


À peu de chose près
ensablement
du fragile ténèbre
disparitions
par usure du sablier
Ciel et terre
poussières célestes
figées dans le plombage
sans d'yeux ni tête
et des solos
d'ensevelissements
ces restes de vivances
par bribes d'osmoses
et de ruptures
permanentes
avec la sortie
qui souvent mirages
facéties miroirs
d'un je perdu apeuré
fabriquant d'inutiles
de faux pas
tournant en rond
en banque
en réserve
de sang d'os
de poussières
fondant en bouche
mâchouiller
par d'atroces et douloureuses
transformations
capitalistes totalitaires
en UN le MÊME
LUI les UNS
au Camp
des disparus
par EUX les MÊMES
les UNS du UN
C'EST FAIT total

Et après?
RIEN!
Ou encor
de Lascaux
au Moulin-De-La-Galette
au Père-Lachaise etc.
Histoire
de milles et UN
cadavres de mots
d'hécatombes robotisés
par une folie divine
vers le Triage
de l'ivraie et dut blé
porte étroite
du peu d'élus
pour une montée
singulière au-dessus
de la suffocation
des affraires
et du fiel ainsi foi-t-il
et bien partons
contre Nature
nature
en concert de wawarons
ronrons patapons
Comment dire?
Mots a-blanc
de Beaux-Blancs
de beignets
de tatawineux
pauvrets d'égarés
laissez venir à moi
ce qui malgré tout
fait assise aussitôt dit
en mots cela fait l'UN
fondation du MÊME
UN genre...
Mais où est la porte
du peuple des pas tous
...en eux le UN
d'eux les MÊMES
élevés d'Amour
où sans fin
la joie tenant lieu
d'impossible
sauve de l'horreur
d'un quotidien
qui n'a de réel
que le mélange
d'un univers
de catastrophes
Échoué dans un cerveau
la conscience
effrayée d'en avoir
jaugé l'infini
désespoir...
Eh bien
penser
écrire
peindre
bien beau
tranquille
et amoureux
d'être MORT
de mourir

Au puits
îles lumières
le graal
l'Atlantide
les gnoses
le chat botté
le tour de la terre
M.Teste
la révolution???
Pour la peinture
un compost
et peindre pour encor et
d'avantage VOIR
que TOUT EST ÉGAL
aux yeux des extrémités
des doigts agrippés
au vertige du gouffre
du tombeau en peinture
sculpture
dans l'aveuglement
de Nature natures
'Proche et difficile
à saisir est le Dieu'**
ce quelque chose
qui monterait
dans l'âme
comme des amis
pour tous
quelque chose de vraie
hors ce foutu
bourbier de Morts
sortir....
sans points
de repère
danser jusqu'à
la claquette
avec les aster
rire (le roi est nu)
aimer d'amour
l'eau fraîche
Pleurer
scintillant de couleurs
en tombant de ruines
pour RIEN


Tsvetaeva *
Hölderlin **

Imbécile Et Nu


Du pareil au 
MÊME UN


Les nouvelles résurrections
de l'être où Dieu
entre par tout et tous
portant les contradictions
les doutes à cela qui EST
qui sera ou pas
Apocalypse ou la mort
de la communication
mystérieux
choix d'idiot d'hébété
devant le choix final
des fins dernières et dernier mot
d'à peu près tout
Dieu est le tableau
qu'il s'offre à LUI
le MÊME
la seule chose
qui tienne la conscience
en l'imaginaire suspendu
lévitant dans la MORT
point d'appuis de la lumière
art d'histoires
de ruses de guerres
de vives mémoires
jeu mortel à la fin
pour la vie et pour la Fin
des fins
...
'Mais l'heure vient...'*
Verticale et l'horizontal
qu'est-ce qu'il croix
ces cris ces doutes
ce méli-mélo
de prophètes
brassant la soupe
à Babelle
Art de cela qui dépasse
de toute manière
ce qui est égal
un ras des pâquerettes
le UN pour tous
le MÊME
en qui est qui
et quoi?
La beauté
c'est l'éternité
retrouvée LÀ
toujours pareille
éternelle...artart
très tard trop t'art
tartare de destruction
massive
les feuilles se ramassent
à la pelle
avec ou sans Dieu
la Nature nature
suit sa cueillette
de faux TOUT
vous doux
contemporain
encadré surveillé
en UN TABLEAU
imbécile et nu

Notant le vertige
du SEUL
et la libre folie
de l'Art en tête
avec ou sans
non de nom
cent muses amusées
sans histoires décapitées
pas après ni avant
que pendant
pas pour vous
lui le moi pour l'UN
et sa propriété
que proudhon
ni UN ni EUX
en lui le plus grand
des grands que soi
qu'un tableau
accompagne
ou encor
un poisson rouge
dans le canal
chaque oeuvre
porte en elle
son lot de pensées
anciennes
et énigmatiques
en des griffures
sur le coeur
du manque
Tantôt la fin
de la re-création
de ce qui a été
Ayant rendu visible
le visible...
dedans dehors
en son cercle
sans début
et sans fin
d'un tombeau miroir
mastiqué d'asticots
de rires jaunes
par un soleil bleu
comme un Hollande
avant son dernier
coucouche panier
Non Dieu n'existe pas
c'est LUI
SEUL et PARTOUT
éternellement
et son dernier mot
sera la FIN


Jean 4:23 *

Dialogue Avec LUI


Aération De L'Air
Passant Sous Le Nez


Rire
qu'est-ce qu'ils croient?
Cela aurait pu être ceci
derrière LÀ où voyant
pas âme qui vive
ces mots pour ne RIEN
dire...
Ce qui tient
par quelques poudres
d'escampettes
devant ces prisonniers
de la forme
du style
du je celui
qui s'est trouvé coincé
par le moine en habit
de monsieur
vit d'édition
du temps mort
plate et ennuyant
par la société soupière
du UN de la création
filant le crime parfait
de l'élevage des têtes
à corps du je
tu il je tu vous
sur la grande table
à disséquer le steak
dans l'assiette
et épluché l'oignon
...C'est sans esprit
pour dire en vérité
inutilement
après la mort
de la MORT
post-mortem
qu'UN a eu lieu
atomes d'angoisses
tremblantes
Art de toutes les fins
miettes restes...
souvenances
échos vagues flous
souvent inaudible
mourant
distrait du mot
par les maux
L'effrayant surfant
sur l'instant de lumière
en vain
que du Silence
pas de doute
le bout de la création
est atteint
une faille
dans la pensée
rend ridicule
la prétention de dire
quoi que ce soit
faisant tenir encor
l'Amour de Voir
dans les tortures
d'entre eux lui l'UN
TOUS hécatombes
d'anthropophages
le mystère du Saint-esprit
du sain d'esprit
de Vincent
pas utile pour cinq cents
Voici venue
le Tyran des morts
bon pour la peinture
pas LÀ sortie
hors l'emprise
des bibittes
Extase lévitation
d'élite du jeu
au jeûne quotidien
tenant LÀ en plein
LUI le UN TOUS
à la grande table
des sacrifices monde
pour insensément
repeindre le ciel
en sa nuit de lumière
joyeuse aux extrêmes
du RIEN
À l'air
asphyxier
en petits dessins
sans dessein
de pastiches
en babioles
grumeaux
de chefs-d'oeuvre
amulettes
de pacotilles
de parfaites inutilités
bon qu'à la perte
sachant ayant VU
le ressuscité
d'aurore verticale
cette fois sans fin
outrage sans vouloir
le vide éteint
des consumassions
obscurcies par
LUI le UN des UNS
mort tétanisé
atomiquement
suicidaire
Enfin à la tour abolie
de l'étoile morte
poète et mots
sous la dalle de la vie
gisant venus de l'horrible
y étant davantage lourds
criant du feu
fugace éphémère
ni passé sans futur...
poésie de damnés
savants de la fin
en miettes
que le vent emporte
que l'eau noie
que le soleil achève
d'assécher
molécules comptées
gérées administrées
joués par LUI
le même EUX
le UN
du sperme à l'énergie
à l'élevage
à la mort et
à la poussière
Qu'est-ce que l'Art
pour ce peuple
qui manque?
Et qui écrit LÀ?
D'où ça parle?
Du OUI
A contre tous...
par des mots
résidus
de jugement dernier
d'art inutilement social
rendant visible le visible
par embellie du VOIR
de la lumière
où il n'y en a pas
entre les lèvres
à la noirceur
de la grotte sans fond
du monde à questions
de mains à dessins
plantés LÀ en chaman
Serré de courage
osant porter loin
de la dévoreuse
le temps
d'un rendez-vous
d'extase magique
au-delà de l'horreur
la transcendance
affective et amoureuse
ronronnements
pour homme seul
avec l'UNivers


Après La Poésie


Pastiche no-8-0
du UN
sans histoire
Niet et yes
en OUI
juste avenant
qu'on comprenne
bien les grands vents
qui tourbillonnent
portant les feuilles
aux hauteurs
d'où tout était
à partir du voyage
osant croire
quelque chose
restant ami
dansant aux pointes
d'amours
en savoir sans dire
soudé de fatigue
accrochée aux signes
d'élections
infimes advenir
sur les parois
du cœur errant
des pairs faisant
mains et pieds
corps liés
ces restes de toujours
tenant lieu
pour voyant
au souffle initié
des morts
ressuscités
Affiliations
d'admirer
d'affolants paradoxes
Nomenclature
du visible
des restes
poussiéreux
de macabres
tombes haut LÀ
par désertification
de l'esprit
en grains de sablier
pour papiers d'émeris
à poncer le quotidien
totalitaire éternel
par petits tableaux
de futur antérieur
Du souffle expirant
l'air de RIEN
hors l'enfer
fossilisé du temps
feu les chairs encrés
des viandes bleuies
à rabais juste pour UN
Qui tenant entêté
les yeux carbonisés
des pairs au voire
et à jamais
Dehors bien d'ici
quelque part
après la retombée
des atomes
et la liquéfaction
des marbres
la disparition en masse
des formes poétiques
de la vivance
La beauté effrayante
et des têtes étêtées
opinent du chaudron
à l'explosion du presto
oubliant la tendre
Miamiou égarée
sans griffes
ni âme qui veille...
Et alors les fraises
des framboises
le bon vin?
Métisse pas métisse
qui LÀ...
Ou qu'est-ce qui va là?
Fouillis scories
débris résidus
...Agencement d'Amour
vers les îles
reconnaissantes
en somme...

De combat
tenant tenir
oiseaux air
de vive mémoire
un mot le même
sans noms
innombrables
ce que t'es belle
Miamiou...
sonne la ronronne
cure rieuse
aérant l'errance
déprise du je du nous
assassin du UN
lui le même
À du signe
au départ
où tout se termine
en recommençant
interminablement
jusqu'à comprendre
que c'est la Sortie
LÀ pas ailleurs
En fait au fond
de profundis
et crier mais qui quoi
qui crie de Voir
l'impossible
des perditions
d'aboutir nulle-part
en toutes directions
pour s'éteindre
dans la Grande Nuit
des Ténèbres
Ceci hors et dedans
sans justification
LÀ donnant à Voir
le LUI LÀ en UN
PLUS et sans auréole
en des façons
innombrables
de se taire...
dans la guerre
comme au ciel
parmi le bruit
des mots à maux
de la courte paille
de l'épingle
de cette histoire
plutôt que l'autre
en mal de vivance
tourbillons
de bouffonneries
lieu DISPARUS
depuis le début
du monde
Jeu seul
des rupestres
à Delacroix
(Turner Constable)
aux RIEN dit
des nébuleuses
impressionnantes
flous vagues
disparaissant
en tableaux muets
pour maîtres
à petites oreilles
...Pur VOIR
en LÀ...
Main tenant
à distance
les formes multiples
de la Mort
Tenir encor
à corps Seul

Parois de vertige
des images à couper
l'air du temps
envahit des eaux
des ancêtres
aux signes
de cœurs immenses
qu'éros voie le jour
fécondant l'uni-vers
immense anonyme
et bien LÀ
passé présent futur
avec le membre
au-dessus du groupe
au cas où la Nature
nature par besoin
de contrôle
et par les liens
du contrat de
de la répétition
conservant
le UN parfait de la fin
de l'Histoire
passant à l'échelle
à la verticale
ailleurs et autrement
au-delà des lois
de servitudes
et sévices vices
et vers ça
des so what?
Un petit dessin
à l'os sang séché
suif du donner suite
contre LUI le UN
du même TOUS
de la mort à MORT