30 oct. 2016

L'Oeil A La Bouche


Petite Tache 
De Tête Jaune
(pour mi-chaud mi-froid
et bien d'autres... .)

Qu'est-ce qu'il croit
le vent du doute
du lui le là supposé
a-t-il été étêté
et depuis le début
en compote
de tête de pommes
changé en pourvoyeur
de bébelles technos
à boom booms
de vent mauvais
au meilleur
de sa surpuissance
élu par le machin
micmac des pères
du regroupement
en peurs du jour
bunkerrisé
au miroir des coeurs
en gabardines
repus repos dormants
à l'ombre des actes
sur des faits de guerre
à tous les coins de rue
et pour des distances
galactiques et éternelles
Redite en mots
les mêmes
Poétiquement inutile
en jeu d'air...
de formes et de couleurs
dans la lumière
de l'impossible
pour les le lui en tous
les jes de l'Où
qu'ils viennent viendront
en Tris hors du cri
des crises
se crissant de Tout
Est-ce la fin du poaime...
la fin qui a déjà eu lieu
des milliards de fois
d'encor d'avenirs
qui ont déjà eu
leurs antérieurs
de postérieurs
bien célestes
et le prétendant encor...
Quel est ce lieu
à dire en moétique
pour RIEN qu'aussitôt dit
écrit s'envole virevolte
qu'un coeur s'entête
conjuguant air ère erre
semence en LÀ
demeure
autrement
tenant juste
à n'importe quoi
hors la cadence
à dix versions
du bon dieu
voyant bien
en si haut rang
le jenou flexion
faite en sourdine
à son Dieu absent
qu'en fin il n'y est
que lui tout Seul
en sa lumineuse
beauté de feu
quelque chose...
Pourrir un peu
rider le désert
avec un grain
par trilliards
d'oasis ....
en larmes données
(ne me touchez pas
je suis une outre)?
passé l'outrage
et plus encor
Infinito du Silence
à la lueur du cran de plus
que du côté de chez lui
Un un un ...est son nom
Bébert donnant
le chat de sa langue
crissant le camp de là
laissant chemise carottée
aux caméléons
dent-elle contre tout
et n'importe quoi
sortir prendre l'air
en mots vains
mieux que pot-de-vin
vingt mots de honte
fuck allons fanfants
de la menterie
il passe la grille
du même en faire
de la guéguerre
jouant trompe et rit
juste pour dire
le Verbe Céline
et le bon Dieu
le même créateur
du ciel et du laisse faire
Aujourd'hui lui le là
demain toujours
d'autres passent
la porte étroite
du verbiage
blablatage
déblatérage
délirage de la rage
ayant poli
si parfaitement bien
le tout que Narcisse
en un nom l'égal
devenu bon
pour amuser
les grammairiens
les l'in cuistres
et autres avocats
des langues pendues
éparpillant l'asphyxie
anglo saxonne
sur le taire
comme sur elle
enfantant des têtes
boulonnées d'usines
à anglicismes
tout semblable ICI
portant l'incompréhensible
foutoir des colonisés
jusqu'au coeur du volcan
d'où l'ange vint
fit son dernier refuge
et sortie par l'oeil
du Phénix
Bleu ton pays alors!

Des mafieux tirent
sur le sang fragile
des océans d'amour
par politiques
empoisonnées de
poudreries d'affraires
coupant court
aux nouveaux-nés
des embellies paniques
...Allons plus carré
au gel solitaire
d'un écrit tremblant
des beautés...Mieux
en 'l'instant où il n'y a
plus rien à dire' *
Redire renaître
répéter des choeurs
tenant haut lieu
d'assurance
se départir du trésor
allégé de douleurs
tenir tenant
que vent emporte
entre pavé et ciment
des bruits se taisent
à la fin des oiseaux
s'éveillent
au miel merveille
Marie t'a pas rêvée!

Uguay *

16 oct. 2016

Copie Con Forme


Le Né de L'Oeil
(Ou Le Gros Nez
Pour Les Intimes)

Tout le tour
des mains à chat
et de ci delà
en la matière
des amours
au four
du feu
la mort
petite et grande
en compagnie
d'histoires marquées
des marbres
de sacrifices
à profusions
au carré
à la géométrie
des organes à cellules
crevant de payer
l'au-delà de l'insensé
sens à trappes
les peaux chair et os
Clous par milliards
pas à manger
à entrer en esprit
des dispatchés
des lieux-dits
du d'où verrous
histoire pas rire
pas pleurer
pas stoïque
existentialiste
maoiquecapital
oboudhique
encor zenitalo
papottant...
chiffonnant
les lumières
ou bien ou RIEN
en proue de No Way
pour Luigi nono
et Guernica
en des vents mauvais
des ne tirez pas
misérables
Quand même
en petits pans pans pans
de mémoires
formant un tralalalà
tableau résistant
aux yeux des barbaques
en vain ces mots
la fin d'un livre
ayant livré la marchandise
au début comme à la fin
le verbe goûte chair
'Le plus coupable,
c'est très simple
c'est que je me branle
en vous parlant' *
et d'éjaculation précoce
en vertes prairies
C'est sans fin...le dernier

Petit tout petit dessin
toujours pareil
jamais pareil
rien ne se perd
rien rien RIEN
TOUT...
cela en cri
dans le désert
en mirage
aux alouettes
en jeu de scène
en prix Nobel
de guitare
en dynamites bonbons
de pourquoi pas
de pourquoi
d'en de....en de
Qu'est-ce qu'ils croient
ficelés mordus avalés
disparus dedans ma rue
pour finalement
le Grand abandon
saut dans le vide
porte étroite
peu d'élues
LÀ jusqu'au
dernier mot
bien connu
d'une couche
à l'autre...
marde ou oignon
Artlors
et bien sublimer
artlors
métamorphoser
artlors
et des maux en mots
des formes couleurs
dans la lumière en jeu
artlors?
Et bien ah là va vite
au petit panpanpan
de mort jaune

En Fin
nom de dieu
lâche pas
le notre père
en copie conforme
une guédille
sua Maine
pour le dé compte
du dernier cancer
des fils de Poune
au théâtre des rabougris
en céline louis dion
ferdinand
des touches-pas
à ma dent t-elle
mangeant mangée
avec une fritte
bombe atomique
en fricassée et poutine
servie de mort aux rats
et du vertige aux miroirs
des disparus
pour un crisse
de bout de temps
Si on le veut ainsi
ou N.Y. ou Paris Venise
ou Saint-Pie
ouvrir la sortie
en fermant la porte
en sortant...sort en
deuil pour oeil
et vive l'esprit
de la fin du monde
spatial pictural
et de bien autres choses...
En sommes fragiles
épais dans le plus mince
du plume-art de Justine
de M.Le Marquis
en chinois...
de bondieuseries
le même Un
par milliards
de biles et arts
de tinos rôties
de mots les mêmes
pour la même affraire
de vos entrailles
et péris reput contents
heureux les creux
car le royaume
des cieux est à eux
Oh lalala
c'est magnifique
Cent dessins desseins
sur le conte des ors visuels
ÉNOOOOOOOORME!


Bataille *

Pas Alors


Suite Cerveau
Pour Homme Seul
Entre Eux

Où en lignes
sans faire la queue
la file l'aiguille
à tirelire
vers où attendre
pour fuir
ne plus penser
sur le porche
d'où tout doit venir
Cela n'aurait pas dû
commencer
Et bien toute
folle quincaillerie
de borgnes
de sacrifiés
en milliards d'unités
disquettes
pour rendre invisible
le visible
des après posthumes
et du cul seul
au mur des murmures
de Sodome en cris
d'horreur gommant
la mort insensée
de la suite des mondes
rêvés par Dürer suivant
géométriquement
la pomme en chiffon
prenant part
tirant le cidre
au bloc des opérés
de la faim de la fin
Absolument
pas un mot
sur l'histoire des silences
échappant aux brouhahas
hollywoodien
Non allons enfants
de la fratrie
le vent qui vient
de travers rend fou
la montagne d'Ozias
et les bords du bois
offrant l'éternuement
de l'avenir à ceux
qui prennent
la balle au fond
où la grosse grise
sommeille d'ennuis
surveillés par
ses ronflements
mêmes sans l'apnée
freudienne de l'écorce
de bouleau noir
à guérir son scorbut
du drame d'avoir tété
'le temps est
la mesure du créé
l'éternité est
Dieu lui-même' *
Cela n'a pas de fin
est sans fin...
un temps arrêté
Tout en tableau
là où tout est Un
pas pour tous
pas à pas en mots
ce sera le lui là
celui-là
pas les leurres
...etc etc.

Mais en fin
pour en finir
de ce don
on ne dit jamais
donner au hasard
et pourquoi lui le là
et pas le là lui
exactement pareil
à dieu sait quoi
d'être là plutôt
qu'ailleurs
hors de l'héritage
bioécomomique
de quelque chose
de sartriens ou des mots
entre toutes les misères
des auras du miroir
de capitalisation
hypothéqué d'avenir
par papier-cul soluble
dans le marxisme
maomonétaire
en désarroi de l'élève
recalé de fausse couche
tout ça ne vaut pas
un beau voyage
à Saint-Tite à pied
de grosses têtes
roulant pour
l'envers réactif
de poupas moumans
prêts pour l'infante
suite...etc etc.

Si tu savais chanter
par coco rit co
le chapeau faisant
de l'air entre
les deux oreilles
tu comprendrais
le vertige au vent
des prétendues
libérations conditionnelles
pour un mot juste
un maux pour
le dire encor
enfants morts t'y faire
du jamais né pour ici
en compte
contre coffre-fort
pour l'au-delà
transhumé
légères plumes
brûlées de soleil
en justes sereines
contemplations
du Tintoret
du haut du Paradis
où se diffuse la joie
que cadrent des mains
d'uni-vers


Messiaen *

Cri De Brume


En Avançant
Tes cris tu vois
les maux d'en faire

Et de là
des douleurs
des larmes
par dessins
petits contes
histoire
de vertige
de perdition
tenant entêté
mordicus
à l'embellie 
au-delà
des contradictions
Aura oasis
auras l'aura pas
Laura ce chant
du mort du bord
du trottoir
esprit de jouvence
de paix 
rendant possible
cela d'Amour
battant les moments
d'un OUI 
à ce qui sauve
l'épave artefact
qui sait
qui peut savoir
les îles sertis de
passagers clandestins
énigmes
LÀ des pairs vers
l'ultime noyade
de lumière
Sortir du ciel et de l'enfer
de la mort de Dieu
des arts de l'homme
et de l'esprit du Un final
pénis ego utérus
des chinés Russes
d'Amérique
ruches et dépotoirs
bordels de merde
où ça sent l'être
les poudres d'os de l'oubli...
nature Nature et des mots
sous formes prétendantes
à grappins
le cri des cris
demeurant Nature
à devoir se nucléer
d'obéir aux pépins
des fruits du compotier
des morts sans renaissances
pour dire uniformément
UNUNUNUNUNUNu
en tout et partout
et les vieilles dichotomies
des puces sur le dos
du cheval du cocher
parti voter
religieusement
pour du nul
et du non advenu
Inutile d'écrire
autrement que
sur le dos
d'un canard fléché
et des marquis
comte prince...
Deux mots.

Tousse pète sourit
donne un coup de pied
à l'espace immonde
porte la parole
à la libre beauté
des mots hors
l'assujettissement
de des du dodu
comptant
lors du passage
atomique d'effroi
juste en dessous
des décorations
applaudies des morts
éteint des maux
sorties par la raideur
des peurs froides
caduques répétitives
deux temps monétaires
monnaies terre
de Personne Ulysse
à Paul et Pasolini
et encor le corps
à toutes les guettes
ta peau morte
en ces temps de tout
tout toutous
en nounous
rat des goûts de la nuit
en plein jour
Qu'importe la raideur
des quand dira-t-on
quelque chose
sur les bouts de cela Est
plutôt que le métier
d'anesthésiant
de la salive en salves
d'amour fraîchant
l'érosion des coeurs
le plagiat quand on peut
en comte de l'autre
et a mont de montagnes
volcans c'est mieux
de mieux en mieux
quand on est vieux
et pour tout dire
d'un ciel visqueux
d'autres encor
moins comptabilisés
viendront après tout
qui sait tu vois
cela qui patauge
dans la silhouette
du vivant
S'agissant ici
du mot-à-mot
couronnant l'air
en dedans

Dire pour de vrai?
Mais quoi?
Peut-on dire?
Allons de réel
en réellement
disant et finissant
par dire du ratatiné
du vieux d'us
et poétique
habitudes acceptés
(ensorcelé) du dur
émerveillement
des choses
pour oui dire
sonnant à l'oreille
en sons formés
d'ententes célestes
entre le Là et les Grands
par pur assentiment
de l'Esprit heureux
de cela...
Ce qui ce dit sans dire
Tout ce qui dit Oui
tant qu'on (qui ça on?)
dira dire!




6 oct. 2016

À ÊTRE


À Voir De main

Aussitôt
et que faire encor
de ses dix fois
que vit un chat
passant par tralàlà
sur le sentier des guerres
autres...ne concernant
enfin qu'une peau sèche
se décollant du dos
de l'infini
qui aujourd'hui
est morte et devenue
inconnu des dieux
et qui demain
en Phénix ou bien
Néant en dieu sait quoi
ou encor
TOUT EST PERMIS
par-delà toutes
justifications de blablatages
et de n'importe quoi
de l'écho des frayeurs
souffrances d'attendre
éternellement
ce qui jamais ne viendra
la suite des choses
et en vain la fin
Tu vas crever ma chérie
comme moi mon amour
entrelardé de terre et de ciel
éteint de lumière
en des mots seuls
usés vides là à prendre
aux maux les tenir à l'oeil
passé présent avenir
en grammes mères
cassés en roman
du temps perdu
histoire de le passer
insensément
pour RIEN

Quel est le lien
à tout cela?
Qu'elle en a été
l'obligation
Cette force a ceci
plutôt que cela
Force? Lâcheté
jugement culpabilité
enfer...
Déguisement déjà
du Paradis en liberté
et en tout
ce que l'esprit veut
poésie musique
petit tableau
de l'air et des songes
encor cauchemar
sentence sans danse
s'enterrer ou bien
ou bien...
Le fil des choses
inutilement LÀ
au silence
du sang tous
sans y être
offre et demande
et pour lui le là
par la peau des dents
l'Amour...en filature
des petits oiseaux
d'Olivier virant de bord
en signes des faims
les mêmes fins dernières
de terre aux remplis
de diplômes
sous les arcs-boutant
de Notre-Dame d'ici
voyant venue
allant bringuebalant
aux portes du palais
histoire de dire
pour disparaître
d'avoir été

Quand même
vu...de la lumière
la légèreté
sur les terreurs
dans les tranchées
des comptes tours
des souffles courts
des rumeurs
des mirages
larmes tristesses
de la désolation
en d'éphémères
apparitions
tout de même
et de même manière
la mort de Géricault
(carie aux vertèbres)
qu'est-ce que ça peut
bien faire...?
Pensée de moins
de plus pour un regard
porté au-delà
de sa décrépitude
C'est sans extase
et la chose semble
plus qu'effrayante
insidieusement rusée
indolore ou cruelle...
elle obéit aux fins
de toutes les fins
jusqu'à la fin d'en finir
avec l'amère beauté
sur les genoux
du poète d'élévation
hâté d'écoeurement
et autres fariboles
des saints écrits
de ceux qui ont passé
au brasier du soleil
du mépris ce n'était
que passage flasch
flammèche...
de dieu sait quoi
d'enfin disparus
de l'oubli de l'OUBLI