7 juil. 2022

Limitrophe


Du malheur
au miel
et la cire
Rosso
et puis
Rilke
les abeilles
sur l'ange
amorphe
d'internet
qui ne vient pas
au doigts et à l'oeil
ni de la gestapo
nouvelle
Écopaux
d'union
où brûle
la multitude
embryonnaire
programmée
modelée
de la fabrique
Ici ceci là cela
autant que veux
le roi 
Ubu
Estragon
en fin
rien à y faire
Des faits madame
ils ne vous oublierons
points
et même
pas vous
au moulage
défait d'avance
en triste figure
Ce qui va 
perchoir
et s'envoler
en perdant 
la boule en roulant
des choses de ce monde
échappant
du scolarisé
au soleil
et asséchant
les pots
de chambres
pas surréalistes
pour 5 cents
mieux dépositaire
de l'enfance
à volonté
d'en bien voir
la mécanique
des douleurs
et des médecines
lobotomisées
et disponibles
à la recherche
sur être ou pas 
de Macbeth
sur la scène
de dissection
de la joie de vivre
de Clément Rosset
présentement
à l'affiche
du temps qui dort
au bras du double
dédoublement
de la réalité
perdu
au Triangle
quadruplés
au sortir
sans ponctuation
mais barbare
en miroir
et feuille de vigne
Le sens sans-dessus 
dessous
à la fin
dès le départ
les jeux pipés
avec la mer rouge
et la sagesse
infini
de la création
en vu d'un dessin
de la main mise
sur le nouveau 
leurre armé 
jusqu'aux dents
et Ève
Place à la création
eschatologique
instrumentalisée
par le Tri
dans la pomme
au pied du premier
venu
Ceci servant
de canevas
pour prière
d'insérer
l'imagination
in serviam
pour un gouvernement
de la théière
au banc d'essais
...Il ne faut rien
oublier,
pas même les bagatelles * 
Donc le point
d'appuis
pas un homme rose
c'est la vie
de Després
en kafkaïennes
emmanchures
de Gaston
mire rond
à  Sainte-Agricole
et quelques jésuites
tenant lieu
de zouaves papales
car l'heure est disparue
au gré du trait
prolongé
pour un dire
à dessin de dessein
obéissant 
à la main triturant
de la joie


Art en sol
majeur 
tenant 
la plénitude
au lieu
labyrinthique
d'essais
pour pas contre
le parcours
du tour pas d'écrous
du bloc
et quelques 
bonheur
d'aimer
en signe
restitué
de présence
en wits
sans ordonnance
car la 
Beauté
pour le maquis art
est entier
et sidérante
promesse
du noir les couleurs
 Margueritte 



Et de l'entendu
sans dire
sur le chapeau
de Vincent
en langues de feux
sous la voûte
des célestes
où ce n'est que du vent
camarades
qu'entre-et-y tenant
plus que
TOUT
proématiquement
'' Il n'y à que les pauvres
qui partage '' **
Quoi?
Le Passage 



Boulgakov *
Bloy **


Art


Le voyage 
et son ombre 
d'OÙ
vient tu...
qu'elle charge
Sisyphe
ou encor
LA VIE
VIVE
et du néant
néantisé
de l'autre 
UN
des uns
du tripot
en quadrature
du cercle
pensant à Bacon
et du pape
innocent 10
en déjeuner
pour Manet
et les guéguerres
entre la réclusion
sacré
et un paquet de dés
en ceci n'est pas
 une pipe
mais du verbe
créant de jouvence
en petits dessins
Pas pour mais 
main tendue
à Michel-Ange
au plafond
de l'univers
et contre
MORT



Des jours
ancestraux
d'enfants 
sans astres
d'appelés
au triage
des croyances
et rituels
Et la Beauté
d'un poème
étouffé
en cris
guerroyants
de fureurs et d'effrois
Poème en guerre
contre parallèles
barricades
menés
d'âmes perclus
et d'en vain
Traque 
l'arme à l'oeil
des voies
d'envoles
proématiques
suivant le vent
de la rumeur
et du cuit au cru
des rois
de la poutine
et du bidon
Qu'est-ce que l'Art
en ce temps
où disparaissent
d'imperceptibles
percepts
de 
RIEN
et d'offrande
qu'il s'agit
de fleurs
où elles peuvent
ces pas possibles
 contres atomes 
et dévastations
d'ingérences
technoscientotos
menant menés
maomonétarisés
d'injures
vengeresques
au ring
cadrer
de belliqueux
programmes
en possession
de faits pour ça
d'entre les morts
au fiel donné
du compte 
à rebours
 lumineux
de vérité
insécure
et indestructible



Pas que de cela
mais aussi et avec
en trait d'union
avec eux
Parle pour te faire
comprendre
Comment
et où se loge
se dire universel
et comment s'y prendre
du moins signe...
Alors
de mémoire
insaisissable
haut lieu
d'Amour
même galvaudé
insignifiant
et détruit
de mensonges
ou de bonté
Non un 
RIEN
un mot
ce grain de sable
dans la machine
à Klee
le sourire de la
Joconde
ou le Jardin des Délices
de Boch
encor
La Nef Des Fous
et tout autour
les mouches noires
de monde
où Walser
microgrammant
ses contes
pour 
RIEN
Comment dire




Dedans dehors
la horde conduite
d'insignifiances
Art
de la glaise
fatal
et bienheureuse
élue du chemin
vers
Nulpart
Tenir
sans Dieu
nomenclaturé
saisi du concept
et de la marchandise
des chairs bousillées
de naissances
Enfin
si peu de
RIEN
infini
et la prolifération
sacré
des faits
à contre vie



5 juil. 2022

Où Il Se Doit



Ces petits
cachotiers
de guerres
Bombes
et pourtant
je vous tue
ils nous tuent
et des sourires
sérieux
 déguisés
d'évidences
en proématiques
 craches
en l'air les mots
car c'est le 
SILENCE
qui atteste
Et la terre
sacré
tranquille
sans l'orgueil
de la raison
endormie
d'irraisonnables
stragédiens
du déshonneur
devant la
 BEAUTÉ
infaillible
du
EST
caché 
au même endroit
de l'envers
du bon sens
comme de raison
inattendu
quelque part
ICI
intangible
pas là
ou il se doit
(...que le luxe
ne console
que les pauvres...)
Pouchkine
(Résistez beaucoup,
obéissez peu)
Whitman
et puis après
sous les semelles
devant
le bel hirondelle
y rond aile
d'elle
et du printemps
 Martinet
enfin
là où les lumières
se fermeront
de temps
 en temps
d'ATTENTE



Le frisson
des pierres
colonne
verticale
d'échelle
sans fin
la main
pour voir
dedans
le coeur
du Grand
Axe-D 'Abraham
Mais le Dieu
sévère
l'oeil à la guerre
au ci-haut rang
 la couenne
dure
Et de quoi tu parle 
VERBE



Danse au-dessus
de l'abysse
et les mots
évanouies
au fond du trou
tout en idéologies
avec la  logie
pour vraiment
habiter en poète
en tant 
de Disparition
posthume
Autant de 
TOUT
mais vide
insipide
Une nébuleuse
limbique
Et puis quoi so watt?
Déraisonnable
mais arbitraire
Allons dessine moi
un troupeau
sans abri...
'' Quand tout
le monde ment...'' *
Non c'est posthume
même 
en cette drôle
de tuerie
de Malbroute
Remplir
le silence
de
SILENCE



ICI
Et l'enfer
quand vous y êtes
c'est quoi l'enfer
et du 
Paradis
et du degré
de température
ou tu gèles ou tu bous
en temps réel
retrouvé
perdus
en simulacres
et du goûts dans 
la Nature
natures
dont on discute
(anglicisme)
moléculaires
en plissements
d'un vague
à une vague à l'autre 
Comment
pourquoi
Tout
est sans question
au moment
de la perception
Où 
l'ICI
les oiseaux
vont au chant
et sans secte
que d'insectes
en steak
au bbq
entrelardé
des hauts fourneaux
 lumineux
de l'en faire
quelque chose
ou pas
et peu
importe



Arendt *

A L'Aile


Un vide
imaginez
évidé
du sens 
 des aiguilles
sur leurre
du nord
Y a toujours
Texier
sur le bord
d'en fin
la palette
le manteau
les yeux
de Miro
bolant
bolé 
du garnement
d'allusion
 d'en fin 
SEUL
et sans baleines
à la résurrections
des mammouths
car c'est d'un 
métissage
cosmique
dedans dehors
que grandiose
l'espace
splendide
d'un moment 
de détente
échocomique
de l'incontrôlable
 progrès
technique
de la grandeur
 des particules
sans besoin 
de où est le bec
au goulot
de la grenades 
et du temps
des cerises
ou dans 
l'ouvre boite
de Lanoux
et puis
sans maudire
et au début
l'histoire
avait sa fin



Il était
des animaux
d'oublis
disparus
des parois
du monde
Préparés
par un
 thanatopracteur
sans plus
et porté
au feu de
 Mars
avril mai
juin juillet
août
septembre 
octobre novembre
décembre
365... .
etc tec cet 
scripté
d'eschatologie
et de voyages
sans départs
qu'arrivés
vers
la levée des yeux
...'' Quelque chose 
se passe,
fût-ce
la nuit
et le silence
du néant '' *
Un singulier pluriel
sans nom
sous l'orage
et en pleine guerritée
des morts
de la perte
aussi du tenir
le corps tremblant
aux dernières
lueurs
pour l'Art
s'entend
de la longue nuit
infinie
entre-nous
qui sait?



De LÀ
d'ICI
t'entend
les amours
de misères
et les porteurs
de souffles
ses passeurs
dantesques
 posthumes
toujours
De la naïveté
absolue
et de la bonté
avant toute chose
et la couleur
des rêves
à la proue
de la Vivance
par temps d'effroi
d'abandon
 honnies
du monde
Appelés
au front
d'ignorance
darwinienne
froide chiffrée
des gains
de pauvretés
 et banque-routes
d'ennuis
jusqu'à l'éteignoir
d'atomes
 exaucés
d'innocences
en formes d'offrandes
à la Beauté
paisible
de tes yeux
lumineux
aveuglés 
d'Amour




Levinas * (?)