5 juil. 2022

A L'Aile


Un vide
imaginez
évidé
du sens 
 des aiguilles
sur leurre
du nord
Y a toujours
Texier
sur le bord
d'en fin
la palette
le manteau
les yeux
de Miro
bolant
bolé 
du garnement
d'allusion
 d'en fin 
SEUL
et sans baleines
à la résurrections
des mammouths
car c'est d'un 
métissage
cosmique
dedans dehors
que grandiose
l'espace
splendide
d'un moment 
de détente
échocomique
de l'incontrôlable
 progrès
technique
de la grandeur
 des particules
sans besoin 
de où est le bec
au goulot
de la grenades 
et du temps
des cerises
ou dans 
l'ouvre boite
de Lanoux
et puis
sans maudire
et au début
l'histoire
avait sa fin



Il était
des animaux
d'oublis
disparus
des parois
du monde
Préparés
par un
 thanatopracteur
sans plus
et porté
au feu de
 Mars
avril mai
juin juillet
août
septembre 
octobre novembre
décembre
365... .
etc tec cet 
scripté
d'eschatologie
et de voyages
sans départs
qu'arrivés
vers
la levée des yeux
...'' Quelque chose 
se passe,
fût-ce
la nuit
et le silence
du néant '' *
Un singulier pluriel
sans nom
sous l'orage
et en pleine guerritée
des morts
de la perte
aussi du tenir
le corps tremblant
aux dernières
lueurs
pour l'Art
s'entend
de la longue nuit
infinie
entre-nous
qui sait?



De LÀ
d'ICI
t'entend
les amours
de misères
et les porteurs
de souffles
ses passeurs
dantesques
 posthumes
toujours
De la naïveté
absolue
et de la bonté
avant toute chose
et la couleur
des rêves
à la proue
de la Vivance
par temps d'effroi
d'abandon
 honnies
du monde
Appelés
au front
d'ignorance
darwinienne
froide chiffrée
des gains
de pauvretés
 et banque-routes
d'ennuis
jusqu'à l'éteignoir
d'atomes
 exaucés
d'innocences
en formes d'offrandes
à la Beauté
paisible
de tes yeux
lumineux
aveuglés 
d'Amour




Levinas * (?)

 


Pour Tout


En fait
des âges
traversés
d'effrois
retenus
désencombrés
des morts
rendues
à la pompe
à essence
bagués
sertis d'or
et de facéties
dans une tasse
de thé
en poche plastifié
signé
du Comte
Isidore
du Marquis
assis dans l'escalier
spiralé
démontant
une à deux
trois
le UN
du
QUATRE
ART
et ce n'
EST
et c'
EST
TOUT



'' La vrai douleur
est incompatible
avec l'espoir '' *

Mirages
aux alouettes
et du champ 
 sillon
d'Amour
et de lumière
quand vient
l'enclume
de vrai vie
au peuple manquant
des vives mémoires
d'où la Nuit
d'offrande
univers
 jouvence aussi
 chemin
d'indicibles
venues
impossibles
Dès lors
tu passe
de
 LÀ
c'EST
de
exactement
pas ailleurs
ICI
MÊME



Des feuilles
en joies
funèbres
sachant bien
la cohorte
des mouches
des cigales
au désert
et des oasis
chéries
des îles
à Deleuze
enfin
le Seul un Dieu
en fuite
vers vert qu'importe
le ciel
l'Art étant
l'arc
au vent
défait 
de l'incontestable
Beauté
 d'ART
éternel
rose devant
c'est l'avis
des chants
célestes
en perditions
du nommé
qui vient
encor
autrement qu'être
incarcéré
de libre arbitre
et d'ignorance
Quelque chose
ne se dit pas
ne peut se dire
Alors oui le taire
entre-nous




Passe
attente
au regard
reconnaissant
du couloir
de la
MORT
Signe signes
a song
for a bird
au de-delà
du désir
bien vu
de Vinci
des cages 
matissiennes
d'albatros
au beau de l'air
et des ailes
d'Arles
et ses jaunes
rayés de la main
brisée 
pour tout
dire




Ducasse *

2 juil. 2022

Socle


Enfin quoi
un jeu sérieux
8 milliards
de belligérants
monde
et prier pour nous
pauvres...
Et que peut 
l'Art
après
Il était
est
 et avait été
seras
Et qu'est-ce que la main
portée
aux parois
pensées
d'offrandes
entre antre
ce qui se passe
et ce qui 
EST
pensé
Qu'est-ce qui meurt
contre volonté
se défait
d'Amour
de lumière
Art
sur la surface
de la face
lévinassienne
des faits
défaits
 rugissants
dantesque
nef des fous
 radeau
chiffré
marteau sans maître
et Music
de la grande soupe
darwinienne
au socle
des poussières
en tyrans
d'inquisiteurs
contrôlant
les coeurs endormis
de fatigues
...Mais Art
qu'en est-il
de l'audace
de la main
à l'autre...
Autre...
et quelque chose
de 
RIEN
perpétué
à l'Axe d'Abraham
et histoire
en conte
de
TOUT
Et l'effacement
la disparition
de quoi 
après l'assouvissement
du désir
des chairs 
matières
à esprit
illuminé
d'atomes
Est-ce homo
ou la conclusion
d'une technicalité
de vent mauvais
arrangé avec le gars
des vues
 Debord
réalisant
le jet du calmar
s'ancrant 
aux os
des haleines
cacosmiques 
cher à Breton
lors de son passage
dans la vallée
de Ducharme
où l'on cultive
les oignons
et les suites
d'opérations
instrumentées
prenant 
soin de faire l'école
dans son village
pour y débusquer
l'élan créateur
et ses reliefs
Ceci pourrait continuer
sans fin
sans savoir qu'il y a
eu 
FIN




De l'essentiel 
laisse en ciel
et de ce qui 
EST
'' Nous sommes
ce que nous aimons
Or nous aimons
ce qui n'est rien '' *
mais pour là
et pas pour 
ce que la tête
veux...
et laquelle
aujourd'hui
et moins ou plus
demain
en des moments donnés
ou pas du
TOUT
Empirisme
subjectivité
et les pièges
du déraisonnable
de la raison
d'État
et des chiffres
monstrueux
d'arrangements
avec le pire
en Somme
La lumière
au prix
du reste
le seul
car tout autour
c'est la 
MORT
et Dieu
et bien on à pas fini
d'en verbiller
à dessein
d'après 
TOUT



'' Je piétine
parmi
les images
tant de tableaux
tourbillonnent '' **

Pourtant 
ses délices
de pensées
fleurs bleus
d'anthropologue
de bien avant
ou encor
la vague d'Hokusai
et les décorums
de Delacroix
après
le Paradis
des couleurs
en suite... 
du vent 
camarade
aux parois
des morts non retenus
des abysses
( les dieux
sévères...)
C'EST
sans nom
insaisissable
le seuil
de l'approche
du s'Oeil



Veille
silhouettée
d'agonie
pour une frasque
prétentieuse
au feu
descendant
l'Art
jusqu'au
rupestre
et la première
roche
dans la machine
céleste
Et des chants
en musique
rythmés
d'oliviers
à l'oasis
du peuple manquant
ou encor
après le désert
et la fermeture
des lumières
jugée 
inapte
au corps
et à l'esprit
en fuite
depuis un moment
déjà



Feuilles en signes
au-delà
de l'ensablement
nietzschéen
et d'antithèse
de la contradiction
du paradoxe
doxa
au coeur
de la tourmente
Marguerite
du poète
de l'écrivaine
et des chants
du côté
gauche
droite en rond
de la mise
en Vie
du tableau
et qui n'échappe pas
au prix 
de la Beauté
du Monde



Jean de la Croix *
Ouellette **


...Sans Trop....


Et la peur
est venue
l'exil
de ce qui 
EST
aurait été
hors mais dans 
avec aussi
c'est l'invitation
trop belle
avec l'illusion
de la fente
de lumière
Ce n'était que
piège
ce qui ne peut
qu'arriver
pendant l'éternuité
avec 
Saïs




'' Socles Et Poussières'' *
( Acier soudé laqué) 
2008

Un arrêt du temps
 de la création
tranquille
mais par delà
à peu près 
TOUT
instants
pour une autre fois
ligaturé
en 
TOUT
ou pour 
RIEN
du
TOUT
perd 6 tant 
jusqu'au sept
un dimanche
après la lumière
d'éclat
après
même s'il
n'y en à plus




La persistance
de la Chose
et le danger
qui va avec
La stragédie
Pas un jour
sans elle
sachant bien
en rire
aussi
quand 
TOUT
repartiras
en
RIEN
des milliards
de 
TOUT
malgré 
et 
AVEC
quoi?
Spinoza
en guise
de pli
Papiers
feuillages
déforestations
engourdies
Évanouissement
au nombre
imposables
pépiant 
dessous les pieds
en peaux bottes 
et spermes de guerres
du plus que lui
insistant 
enfonçant le clou
de la soirée
 à roder ses zzzz
en fin de maux
 attachent 
son lacet
avant de sortir
voir ailleurs
 s'il y est




Présent
du passé
qui n'oubli pas
de vous manger
dans le futur
composté
quand il n'y auras
plus de plus 
que quoi quo qu u
de l'arme
du crime
de l'art en larmes
de vos ruses
estropiées
de la peau aussi
que la poésie
en proématique
( ce pourrait aussi
être criématique)
et cri
à dessein
sans motif
et sans mot va sans
dire...
en cette blancheur
chaotique
monde
de l'autre après
sans fin
anonyme
et indicible



Lavoie *