8 avr. 2022

Le Radeau


Toujours à côté
dans le mensonge
du mot des maux
le vrai ne se peut
parce qu'il y a
Il y a la Mort
et elle ne peut
que tuer le vrai
étant
le temps
de l'en faire
à bas pris
des tremblements
 conscients
et actif pour ne pas
ce qui va être
( le travail guérie
de tout)
Et ( l'Art
pour ne pas mourir
de la vérité...)
(Mains à charrue...)
à la pâte
des mots
aux appâts
de ce qui 
EST
le monde en soi
dedans dehors
exactement
Là c'est eux
et là c'est vous
chaise à musique
militaire
Disparition
apparition
et...
Fait moi un dessin
éternel
qui va mourir
au musée
des amuses
au bal masqué
des pensées
réfléchissant
à il faut croire
à la Beauté
qui sauveras le monde
tranquille
en son abîme
Après quoi?
Naïveté
des évidences
inattendus
cortèges
d'imprévisibles
enchaînements
désordonnés
L'Ordre 
et le pouvoir
du désordre
partant d'attendre
là où tu...
Pas n'importe comment
après tout
Un dessein
dieu nom de non
Voilà



Le fumier
d'étoiles
d'en corps
encor
d'Où sur le seuil
de la grotte
en vertige
de ce qui 
EST
assuré
de la métamorphose
des créations
décréations
sur le socle
de ce qui
EST
mais quoi?
Qu'est-ce qui
 ne va pas?
Mental 
la peinture
tête 
et là
et toujours
le miroir
d'imaginaire
imaginant
le
Réel
pour de vrai
au futur
et à mesure
de tous les moments
Un bonheur
dans l'effroi
d'Amour
en cris
de Silence
un étouffement
tragique
la MORT
et un petit dessin
enfin
chutttt...



Petite chose
ou encore
bon oui quoi
après tout
Ça tombe de partout
en regardant devant
c'est derrière
ou à gauche
c'est à droite
au goût de désirs
fondus 
à la désertification
climatique
du cerveau
Le relais demande
sa part d'air
d'eau 
de songes
mais où?
Comment crever
le regard
fixé sur la
Joconde?
Ou encor
respirant de l'arsenic
en compost d'OGM
 suivant le guide
de l'organisation
mondiale
de la faim sans fin
des faims dernières
Géricault
la mésuse
des têtes
en sursis 
des plages
d'Ensor
et Einstein
 on the beach
Après...
le style la forme
la terre promise
et des souffrances
dans l'enfermement
en cube
en blanc de mal
et vice infini
histoire
conte
tombola
des corps 
bombardés
de passés
d'éternel retour
Alors
la main
soufflé
les pieds 
dans l'au-delà
du jardin des délices
au Paradis
ciel et enfer
avec Blake
en la folie
du quotidien
sur la scène
Spinoza
et l'oeil de guerre
sur un rouge
de Soutine
à croire
Vincent
Rembrandt
de la peinture
des couleurs
des lignes
tranquilles
arabesques
et la lumière
noircie
de la France
par antithèse
la fille
du soleil
et de la guillotine
des taureaux
d'Arles
des poulets basquaises
de Sainte-Hélène
du 18 brumaire
et...
Et d'autres
violons d'Ingres
de la croix
au jus orange
de Bacon
et la fin
et la race 
Céline
qu'est-ce que l'Art
de dire
de faire voir
le Silence
des fins sans fins
la nuit
triangulée
des baigneuses
des cerisiers en fleurs
de la vision
dantesque 
de la sortie
du désir
vers la longue
ATTENTE





Pas De Titre



Y être
et ne pas
et ce qui va
rester
EST
la demeure
Temps
de la Chose
en 
Sommes
La fabrique
du Jeu
du monde
La poésie
en indique
le meneur
la littérature
les arts en général
et pour l'Art
bien ou mal
c'est toujours
de la lumière
qu'il s'agit
La Mort
étant
cette inconscience
savante d'elle-même
et n'en bouge pas
Et l'Histoire
sans cesse
essais tente
de tenir éveillé
le Temps
par des ruses
convenues
entre les vivants
d'en maintenir
la faille
ouverte
le pieux
ouvrant le bleu
du ciel
et les couleurs
se positionnent
en émotions
convenues
toutes prêtes
à obéir
à la forme
des étants
donnés
pour le rythme
fragmenté
de mouvances
et d'autant
 en emporte le vent
 ou les métamorphoses
au besoin 
du bien ou du mal
Paradis
ou Enfer
Des morts
des vivants
vieillards
enfants
peu importe
(Aussitôt né...)
Histoire
et
Conte
(Conte moué pas
des histoires)
Écrire
scripter
graver
peindre
sculpter
faire voir
quoi?
Mangeur
de pommes de terre
de terre
ou de peinture
en terre
éternisant l'instant
de la Joie
de Beauté
en partance
vers Sait Taire
Retenant
la leçon
de se couper
la langue
et ne pas dire
ce qu'on
ne peux
tout dire
cette matière
dedans dehors
hors du commun
bonne à créer
le désir
d'Aimer



Et la Mort
d'être éternel
le saut
dantesque
et à jamais
l'Attente
en l'éternel retour
pour un attrait
en trait traitant
sans un traître mot
coulé dans le roc
d'une Histoire
mais la main
tenant
l'il était une fois
quelque chose
de 
RIEN
du
 TOUT
La Quête
attrapant le diable
par la queue
du bon dieu
et bâtissant
le tableau
l'image
portant la mémoire
à la souffrance
la déchirure
assassine
de l'Innocence
tyran eu poupon
dans le 
Grand Jeu
du LÀ
ou pas
Du spirituel 
ou de l'infernal
Baigneuse
triangulées
ou carré
noir
et l'Art
comme le A
du r 
hantée
de toutes
les croix
d'battoirs
en guerres
et les exaucés
de la foi
Art
d'effleurement
 Solitude
et
Silence
quoi qu'en disent
les mots
pour le dire
Un chant miné



Embellir
l'autre côté
ici
MÊME
après
longtemps
après
leurre qu'il est
et des bombardements
de misères
conflits
d'idées
sur la poussière
du temps
entre deux
éternuitées
de jamais plus
et pourtant
la montagne
alors comment
peut-on
imaginer
art à gonds
ouvert à tous vents
et de la bavure
giclant
sur l'étant
de ( la vérité
qui est le tout )
Hegel
ou l'ensemble
des fleurs
d'un cerisier
aux vingt cent 
milles soleils
Tournesol
dans les sillons
de la joie




Ne maintenir
que le
 SILENCE
en son bruit
de labeur
et ne tenir
qu'Attendre
la vérité
de l'agie
en suite
confuse
ordonnant
la rigueur
du motif
à naître
à l'oeil
obéissant
d'Absolu
Art de tous
les indices
d'instances
vitales
près des
 (vallées verdoyantes
de la bêtise)
Witz
pour les intimes
d'ardeurs
infinis
à contre guerre
pas besoin
la vie est là
cette maladie
mortelle
en somme




4 avr. 2022

Après Temps


...en quelque part
il y a
d'autres vers où
d'autres états
et beaucoup d'autres
enfermements
La création
libre
totalement
assuré
d'absolue
incertain
ou encor
une crotte de Dieu
et le vent au milieu
est artistique
ne peut-être
que cela
et la vérité
cette girouette
décrochée de sa tige
et qui flèche devant
L'Art est la tentative
audacieuse
d'en sortir
de la gangue
du noeud
en tête
toute faite
de passer outre
à l'outrage
d'être né
pour par l'obéir
enchaîné
de vivre
Survivre
est déjà
une vindicte
et pour en sortir
du nul n'à jamais
quoi...
Et bien
Qu'est-ce que l'Art!
Et que veux dire
la mise en plie
deleuzienne
de madame
Caraco
ou encor
le déjeuner sur l'herbe
les baigneuses
et chez Goya
et le Paradis
les pommes
Et des chansons
et des autobus
bombardés
d'enfants
des morts
Et qu'est-ce que vivre
veux dire?
Quoi?
Nul n'à jamais
quoi?
De la proématique
 folies bergères
des petits petons
de Valère
encor
des semaisons
temps perdus
retrouvé
tant d'interférences
programmées
du programme
Alors
oui l'Art
lui il marche
encagé
mouche à feu
taureau
David
d'arènes
et des mots
capitonnés
du parti
Des ailes
au plomb
des clous d'élévations
de cercueils
de la soirée
Mots maux
Alors l'Art
se passage
à la joie
toute terrestre
et c'est en fait
UN
FAIT



Et du Silence
Art de ce qui
EST
Voici des branches
des fruits
des feuilles
et le coeur
en passant
capter
les vivances
disponibles
Tout doucement
laisser venir
les petits
oiseaux
de Saint-François
de la langue 
aux mots
des sons parler
comme jamais
rassasier
d'énergies
juste entre nous
les éconduits
apostrophés
enfourchés
du délit de dire
Et du bruits
que de la bruissances
en français anglais
espagnol
occitan
joual
reniant le mord
aux dents
des cavaliers 
du tyran
des maux enfoncés
dans le gorgotton
devenus fourchus
charognards
d'insignifiances
alors
que la route
chemin partant
qu'avec ce qui 
EST
l'Art
d'aimer
coûte que coûte
'' Un beau désordre
est un effet de l'art '' *
qui en somme
ordonne
ce qui pousse 
aux abysses
de ce que vie et mort
de partout là 
guerre mieux
dedans dehors
où 
apaisé
par une musique
de Monteverdi
Offenbach
Bach et Bottine
et du 
Silence
de l'Art
déjà passé
posthume
du temps





Boileau *


 

Tournant



...Joyce
Artaud
et Walser
il faudra bien
retrouver
le chemin
de l'oeil
tout en vérité
blotti 
entre les feuilles
la main
le corps
sans diversions
vers ce temps
de l'enfant
hors et en tout
guidé
par la radicellaire 
allant au lieu
d'abandon
trié d'instinct
de vivance
par la fissure
comme avec une flamme
en suif des morts
Goya
éclairant
la savoir
de sa génial ignorance
au bord des seuils
célestes
égaré 
mais tenant
l'oeuvre
à son 
Silence
en quête d'amour
infini
Chez l'Ange en vain
aussi
pas de château
des nids
des fleurs 
un printemps
blakien
en éclectique
plaisir d'aurore
de passage
en la lumière
d'effroi 
abyssale 
et désastreuse
pas de ce monde
Passe morts
sidérant appel
hôlderlinien
rythmes 
matières
reconnaissante 
posture
d'utopie
et naïveté céleste
Embellie
des coeurs
d'offrandes
pas hallucinés
emplies
des parfums
élixirs
 de vie
solide éphémère
TOUT
à fois
pas de gigue
de rill
et de danse
avec le trépas
que des pas 
dans la glaise
séchée
du LÀ
C'est sans pogrom
mais appelé
le Vivant
l'en-dessous
des oeuvres
cassant l'écorce
de renaissance
Déjà le d'Oeil
même si
même si...
la limite
n'y est plus
l'éveil et il bouge
le fidèle
le Chaos scintille
des joies
retrouvées
toutes prêtes
Requiem 
d'heures funestes
d'innocences
élections
du sang de la terre
Et peu
 RIEN
c'est mieux
et encor
dessin
pour signe
pain et vain
cendres
des mémoires
au pli du
Conte
gravé
naissant
d'attendre



Des naïves
trépassant
posthume
et autres postulats
Temps sévère
et enfoui
Gerbes
d'iris
et respectueuses
offrandes
à l'heure qu'il 
EST
des gens d'outragés
et des appelés
de monnaies vivantes
d'insensés
portes fruits
des guerres
mieux
que larves
aux éclosions
d'enfermement
sur la parois
des parades
de mouches noires
Ghetto 
de ruines
d'esprits en fuites
d'horreurs
à fixation
de pierres
pourries
d'Alibaba
à la douzaines
Pas à pas
sur les rives
des lèvres
recueillies
d'eau fraîche
et de pour
l'exil de
RIEN
à ce compte
pauvre tête
pour une bagatelle
d'Amour
sang sans sens
enfin...



Du mot 
sur de la chairs
sans dire un maux
des morts
évités
des contradictions
d'où profite
le sang bon sens
du monde
en risque
retenu
devant
la sangsuerre 
venue
de la
MORT
VRAI
dont meurt
avant 
TOUT
Est-ce bien
la fin de l'art?
Après 
la dernière saison
la perte du goût
de la peinture
toute faite
d'avance
et prête
a emporter
sans problème
dans l'au-delà
le chèque de paye
en guise
d'appât
de qui est pris
qui croyait prendre
Qui juge de l'Art
sinon 
le RIRE
de Rembrandt
Gogh
Soutine
Ensor
et enfin
l'Ange de Klee
ou encor et en corps
Il suffirait de peu
qu'effleure
responsable
de
TOUT